saignement par le rectum ; sang dans les selles ; changements dans les habitudes de défécation qui durent plus d'une semaine, tels qu'une constipation ou une diarrhée ; douleurs abdominales.
Les polypes font généralement quelques millimètres de diamètre, parfois plus d'un centimètre. On les détecte par : dépistage de sang dans les selles via une recherche de sang occulte dans les selles ou RSOS ; coloscopie, un examen permettant aussi le plus souvent de les enlever.
La plupart des polypes sont asymptomatiques. Le symptôme le plus fréquent est une rectorragie, habituellement occulte et rarement massive. Les lésions plus grosses peuvent entraîner des crampes, des douleurs abdominales ou une occlusion. Les polypes rectaux sont parfois décelables au toucher rectal.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.
Des saignements, souvent peu importants, émis par l'anus, spontanément ou lors des selles ; des douleurs abdominales, associées à une diarrhée (surtout pour les polypes villeux) ou une constipation (lors d'occlusion), lorsque le nombre et la taille sont importants ; une anémie liée à une carence en fer.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
La coloscopie est généralement prescrite dans le cadre d'un bilan de santé en cas d'antécédents familiaux ou personnels de cancer colorectal. Elle est aussi indiquée lorsqu'un patient présente des diarrhées chroniques, des selles sanglantes, des douleurs abdominales inexpliquées, etc.
Une alternance entre diarrhée et constipation peut également être observée. La présence de sang dans les selles, quant à elle, est parfois imperceptible. En effet, le sang n'est pas toujours rouge vif, mais peut-être noir ou brun, se confondant avec la couleur des excréments.
des malaises abdominaux, tels des gaz intestinaux, des crampes ou des douleurs au ventre ; la sensation que les intestins ne se vident jamais complètement ou d'avoir constamment envie de déféquer ; une grande fatigue ; une perte de poids inexpliquée.
Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
Un saignement dans le tube digestif peut se manifester soit par des vomissements de sang, soit par l'émission de selles noires comme du goudron, soit encore par l'émission de sang rouge par l'anus. En dehors du cas des hémorroïdes connues, toutes ces manifestations imposent d'appeler un médecin d'urgence.
Les plus fréquents sont les polypes adénomateux. Certains types de polypes sont plus à risques que d'autres (tumeurs villeuses, gros polypes).
Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon. Ainsi, on considère que sur mille polypes, cent atteindront la taille d'un centimètre à partir de laquelle le risque d'évolution vers un cancer devient plus élevé, et vingt-cinq dégénèrent en cancer colorectal dans un délai d'une dizaine d'années.
Les facteurs de risque de polypes du côlon et du rectum
Dans ce cas, une personne a plus de risque que la population générale de développer des polypes en fonction de : son âge. Le risque d'avoir des polypes augmente en vieillissant ; ses antécédents familiaux.
Le polype intestinal est une tumeur bénigne, de taille variable. Il est nécessaire de le retirer du fait du risque potentiel de cancérisation.Il est à différencier du diverticule colique qui est, au contraire, une hernie au travers de la paroi colique, mais qui ne se cancérise jamais.
Comment savoir si on a des polypes ? Les symptômes liés à la présence de polypes, lorsqu'ils existent, sont nombreux et variés : il peut s'agir de nausées, de vomissements ou de saignements, accompagnés de douleurs de l'abdomen, ou encore d'une anémie.
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
La surproduction de gaz provoque une distension intestinale, qui augmente le volume de l'abdomen. Outre l'émission de flatulences, on ressent une sensation de ballonnement et des douleurs abdominales, plus ou moins intenses selon les individus.
Coloscopie. La coloscopie est l'examen qu'on fait le plus souvent pour diagnostiquer le cancer colorectal. Lors de la coloscopie, le médecin observe l'intérieur du côlon et du rectum à l'aide d'un tube flexible muni d'une lumière et d'une lentille à une extrémité, soit un coloscope.
En conclusion, le scanner n'est pas un examen de dépistage global des polypes, il doit être adapté aux lésions recherchées et certains polypes devront justifier d'autres types d'examen, de type visuel direct (fibroscopie).