Une étude récente a montré qu'un taux élevé de CA 125 (> 35 U/ml) est associé à une probabilité de 10% d'avoir un cancer de l'ovaire. Cette valeur prédictive du dosage du CA125 augmente avec l'âge de la femme. La valeur du taux de ce marqueur est aussi importante.
La concentration de CA 125 est considérée comme normale lorsqu'elle est inférieure à 35 U/ml (unités par millilitre). Notons que ce seuil peut légèrement varier en fonction des laboratoires qui effectuent les analyses.
Qu'est-ce qu'un marqueur tumoral ? Les marqueurs tumoraux sont des substances, souvent des protéines, qui sont produites par le tissu cancéreux lui-même ou parfois par le corps en réponse à la croissance du cancer.
Il peut y avoir une hausse du taux sanguin de CA 125 en présence d'affections non cancéreuses, ou de certains états non pathologiques, dont : Menstruations. Grossesse. Endométriose.
Les valeurs normales se situent entre 2,5 et 5 µg/l, sachant que 84 % à 87 % des malades ont des valeurs inférieures à 2,5 µg/l et que 95 à 98 % ont une concentration inférieure 5 µg/l [1].
"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.
En cas de kyste suspect, les marqueurs tumoraux demandés sont le CA125 (spécifique du cancer de l'ovaire), ACE et CA19-9. En cas de suspicion de tumeur germinale, on pourra également demander : alphafœto-protéine, β-HCG, LDH.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
La chimiothérapie peut engendrer hausse temporaire du dosage d'un marqueur tumoral. Cela se produit parce que la chimiothérapie provoque la destruction rapide des cellules cancéreuses qui libèrent alors une grande quantité du marqueur tumoral.
L'antigène carcinoembryonnaire (ACE) est une protéine qu'on détecte normalement en très faibles quantités dans le sang des adultes. Il peut y avoir une hausse du taux sanguin de l'ACE en présence de certains types de cancer et d'affections non cancéreuses (bénignes).
Des symptômes respiratoires : essoufflement, toux, douleurs dans la poitrine, crachats avec du sang. Des symptômes neurologiques : maux de tête, vertiges, troubles de la vision, faiblesse musculaire, picotements, engourdissements des bras, des mains ou des jambes.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
L'extension du cancer
Stade 1: la tumeur est unique et de petite taille. Stade 2: la tumeur est plus volumineuse. Stade 3: la tumeur envahit les ganglions lymphatiques ou les tissus avoisinants. Stade 4: présence de métastases dans d'autres organes à distance de la tumeur d'origine.
CA 19-9 est le terme courant pour désigner l'antigène carbohydrate sialyl Lewis a. Cet antigène est une protéine qu'on détecte à la surface de certaines cellules cancéreuses. On peut l'observer dans le sang quand il est libéré par les cellules cancéreuses.
La concentration de CA 15-3 est considérée comme normale lorsqu'elle est inférieure à 30 U/ml (Unités par millilitre).
En général, plus le CA 15-3 est élevé, plus le cancer est avancé et les taux les plus élevés se retrouvent lorsque des métastases se développent dans les os et le foie. Des taux de CA 15-3 qui augmentent avec le temps peuvent indiquer un cancer qui ne répond pas au traitement ou une récidive de cancer.
L'imagerie médicale
Elle peut être utilisée : en première intention dans le dépistage systématique de certains cancers comme le cancer du sein par mammographie, pour confirmer ou infirmer un diagnostic, pour évaluer la sévérité de la maladie et affiner le diagnostic.
Les marqueurs tumoraux sont des substances généralement fabriquées naturellement par les cellules et qui ont tendance à augmenter lorsque l'organisme fait face à un cancer. Leur présence en forte quantité peut donc indiquer la présence de la maladie cancer.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Le cancer de l'ovaire est la 9ème cause de cancer chez la femme, le nombre de nouveaux cas diagnostiqués en 2020 en France est estimé à 5320. Les 3935 décès recensés pour l'année 2020 en font, en France, la 5ème cause de mortalité par cancer (CIRC, 2021).
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Les kystes ovariens sont de deux types : fonctionnels et organiques. Les kystes fonctionnels régressent spontanément et leur présence ne favoriserait pas un cancer de l'ovaire. Les kystes organiques peuvent devenir très volumineux et, dans de rares cas, évoluer vers un cancer de l'ovaire.
Pour éviter les complications, il convient de ne pas reporter vos examens gynécologiques réguliers et de prendre rendez-vous avec votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants : Cycles menstruels irréguliers. Sensation de pression dans le bassin. Sensation de ballonnement dans l'abdomen.
Le dosage des marqueurs tumoraux
Pour les cancers épidermoïdes, le marqueur tumoral est l'antigène Squamous Cell Carcinoma ou SCC. Ce marqueur est augmenté au-delà de 2,5 µg/l de façon variable. Son dosage ne constitue pas un test diagnostic mais peut être utile pour le suivi de la maladie.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.