Grâce à des techniques d'extraction à la pointe de l'innovation, Orano exploite le minerai en fonction des différents types de gisements : au Canada, où la teneur en uranium est la plus élevée au monde ; au Kazakhstan avec la plus grande mine d'uranium ISR du monde et, au Niger, dans la région désertique de l'Aïr.
Les États possédant les réserves récupérables d'uranium les plus importantes du monde sont l'Australie (25,7 % des réserves mondiales), le Kazakhstan (11,3 %), le Canada (10,6 %), la Russie (8,2 %), et la Namibie (6,8 %).
Production mondiale d'uranium par pays du monde 2016
Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes. 1.100 tonnes d'uranium avaient été extraites aux États-Unis.
La France n'exploite plus de mines d'uranium sur le territoire national depuis 2001 et importe l'intégralité de son uranium — quelque 10 656 tonnes par an, provenant principalement du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l'Australie et de l'Ouzbékistan.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
Notons que l'Australie, pays disposant des plus grandes réserves mondiales en uranium naturel, et le Kazakhstan, premier producteur mondial (36,5% de la production mondiale en 2012), n'en possède pas en activité.
La partie du combustible usé qui ne peut pas être réutilisée, appelée déchets ultimes, est coulée dans du verre en fusion et entreposée pendant 30 à 40 ans à l'usine de La Hague.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
L'extraction franco-française d'uranium s'arrête
Depuis le début des années 2000, l'uranium utilisé pour les centrales nucléaires françaises est entièrement importé, même s'il est souvent ensuite enrichi en France, un détail qui a son importance.
D'où vient l'uranium naturel importé en France ? La France a besoin de l'ordre de 8 000 à 9 000 tonnes d'uranium naturel par an pour fabriquer le combustible alimentant son parc de 58 réacteurs nucléaires(1).
Les risques d'avoir un cancer sont plus élevés lorsqu'on est exposé à de l'uranium enrichi, car il y a plus d'isotopes radioactifs de l'uranium. Cette forme d'uranium dégage des radiations nocives, qui peuvent provoquer le développement de cancer quelques années plus tard.
Au 1er janvier 2019, les ressources d'uranium classiques répertoriées dans le monde s'élevaient à 8 070 400 tonnes d'uranium métal (tU).
Grâce à des techniques d'extraction à la pointe de l'innovation, Orano exploite le minerai en fonction des différents types de gisements : au Canada, où la teneur en uranium est la plus élevée au monde ; au Kazakhstan avec la plus grande mine d'uranium ISR du monde et, au Niger, dans la région désertique de l'Aïr.
Le Niger est le principal pays producteur d'uranium en Afrique. Il occupe le troisième rang mondial des producteurs d'uranium, derrière le Canada et l'Australie.
EDF. Présent sur l'ensemble des métiers de l'électricité, le groupe EDF exploite les 58 réacteurs nucléaires en service en France répartis sur 19 sites qui génèrent près de 75 % de la production électrique française.
L'ensemble des importations françaises d'électricité ne sont pas intégralement à destination de la consommation française : une partie transite vers la France pour aller vers d'autres pays. Cela est dû aux interconnexions entre les pays prévues par le réseau électrique européen.
Cominak, mine d'uranium souterraine
La Cominak (Compagnie Minière d'Akouta) est détenue à 59 % par Orano, à 31 % par la SOPAMIN (Niger) et à 10 % par Enusa (Enusa Industrias Avanzadas SA, Espagne).
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
La France a maintenu sa position de premier exportateur net d'électricité en Europe au second semestre 2021, malgré un recours extrême aux importations au début de l'hiver. Les pays européens importateurs (en bleu) et exportateurs (en vert) d'électricité sur le second semestre 2021.
Le classement européen de la production d'électricité
À la tête du podium, on retrouve notamment l'Islande et la Norvège qui approchent du 100%. La France arrive quant à elle en 28e position avec une part élevée de nucléaire (70%), près de 5 fois la moyenne européenne, contre une part renouvelable de 22,50%.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
L'uranium 235 se désintègre avec une demi-vie de 700 millions d'années environ ; son produit final de désintégration, stable, est le plomb 207. L'uranium 238 se désintègre avec une demi-vie d'environ 4,5 milliards d'années ; son produit final de désintégration est le plomb 206.
Selon la méthode d'évaluation des coûts d'EDF, jugée "robuste" par le rapport, le scénario médian fait état d'un coût de 51,7 milliards d'euros pour la construction de trois paires d'EPR2 (soit six réacteurs) sur une durée de 25 ans.