Entre 10,0 à 40,0 mg/L : peu signaler des infections plus sévères ou modérés, tels que roséole, COVID-19 ou infection respiratoire; Plus de 40 mg/L : habituellement montre la présence d'infection bactérienne; Plus de 200 mg/L : peut indiquer septicémie, une condition sévère qui met la personne en danger vitale.
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Une CRP supérieure à 3 mg/L était associée à un risque significativement augmenté de 84% d'AVC ischémique et de 46% d'infarctus par rapport à une CRP inférieure à 1 mg/L.
Une étude bien documentée a montré que les sujets déprimés qui subissent un stress psychologique par harcèlement moral présentent également une élévation du taux de base de la PCR. Il existe depuis peu des tests PCR ultra sensibles destinés à détecter le risque de maladie cardio-vasculaire.
Une éventuelle contamination par la COVID-19 semble augmenter considérablement les niveaux de protéine C-réactive (CRP) (moyenne de 30 à 50 mg/l) (1-3). De plus, les concentrations de CRP chez un patient répondent à l'évolution de la maladie : le patient va-t-il mieux ou son état s'aggrave-t-il (3-5) ?
La seule cause d'augmentation de la CRP est l'inflammation. Deux cas de figure principaux sont alors à considérer, en fonction de l'histoire du malade : le patient présente une maladie connue ou facilement diagnostiquée. Dans cette situation, la cause la plus fréquente est une infection patente ou des brûlures.
"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.
Un régime riche en antioxydants permet donc de faire baisser, dans certaines situations, un marqueur de l'inflammation : la CRP (lire l'article : protéine C réactive). Dans la grande famille des antioxydants, nous retrouvons les polyphénols qui sont intéressants dans la lutte contre l'inflammation.
Comment interpréter son résultat ? Une concentration élevée ou croissante de CRP dans votre sang est en faveur d'une infection ou d'une inflammation aigüe- la plupart des infections et inflammations ont pour conséquence des concentrations de CRP supérieures à 10 mg/l.
De même, un taux élevé de la CRP (≥ 7 mg/l) a constitué un facteur du mauvais pronostic chez nos patients avec p<0,001.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Taux normal de CRP
Risque trop élevé : plus de 10 mg/L ou 1 mg/dL; Risque élevé: 2,0 mg/L ou 0,2 mg/dL; Risque modéré: entre 1,0 e 2,0 mg/L ou 0,1 e 0,2 mg/dL; Risque bas: moins de 1,0 mg/L ou 0,1 mg/dL.
En conclusion, la pravastatine, la simvastatine et l'atorvastatine réduisent de manière significative le taux de CRP. Ces données supportent l'effet anti-inflammatoire de ces médicaments.
Le traitement par antibiotique est considéré comme étant le plus efficace actuellement disponible contre les infections bactériennes [3].
Si la CRP augmente, c'est une conséquence de l'inflammation ou de l'infection présente. C'est pour cela que le taux à lui seul, ne fait pas le diagnostic. Cela ne détermine pas la cause de l'inflammation ou de l'infection, pour cela, le médecin devra prescrire des tests ou examens complémentaires voire un traitement.
Avec le DAS28-VS ou CRP, on estime que la maladie est en rémission lorsque le score est inférieur à 2,6, en faible activité lorsqu'il se situe entre 2,6 et 3,2, modérément active entre 3,2 et 5,1, et très active au-delà.
Les marqueurs de l'inflammation (VS, CRP) restent normaux lors d'une cystite et s'élèvent (VS > 30 mm, CRP > 20 mg/l) lors d'une pyélonéphrite.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Les douleurs aux jambes, souvent confondues avec des douleurs de croissance chez les enfants, peuvent être un symptôme de cancer. Les différencier peut sauver des vies. En Europe et aux États-Unis, les cancers les plus courants chez les jeunes sont les leucémies, les tumeurs cérébrales et les lymphomes.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Les marqueurs de l'inflammation :
La vitesse de sédimentation (VS) et la CRP (C réactive protéine) sont des marqueurs de l'inflammation. Ces dosages correspondent à la production, par l'organisme, des protéines de l'inflammation dans le sang.