À condition que, à la condition que, sous condition que, sous la condition que (condition) le subjonctif, moins souvent l'indicatif. Je t'attendrai, sois en sûre, à condition que tu ne viennes pas quatre heures après l'heure fixée. Vous pouvez me ramener en voiture sous la condition que vous resterez dîner chez moi.
À (la) condition que se construit en général avec le subjonctif, parfois avec l'indicatif. Cette voiture est durable à condition que tu fasses l'entretien régulièrement. Ce gâteau est très moelleux, à la condition que tu fouettes vigoureusement la pâte.
2e cas : si + imparfait ->conditionnel présent => Si tu voulais, tu pourrais. 3e cas : si +plus-que-parfait ->conditionnel passé => Si tu avais voulu, tu aurais pu.
- au subjonctif : après un verbe principal exprimant la volonté, le doute (Il veut que tu croies en lui. Il demandait que tu cédasses), après un verbe principal exprimant un fait simplement envisagé ou souhaité (Je ne crois pas que l'amour soit suffisant.
La construction «après que + subjonctif» a remplacé la formule, pourtant correcte, «après que + indicatif».
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Après « pour que », le verbe est au subjonctif : il faut écrire « pour qu'il le revoie » et non « pour qu'il le revoit ».
Ex : Il faut que tu apprennes ta leçon. Le subjonctif en français ne s'utilise à l'oral qu'au présent (que je sois, que je vienne) et au passé (que j'aie été, que je sois venu). L'imparfait et le plus-que-parfait sont réservés à l'écrit et encore... Ces deux derniers temps sont jugés très littéraires.
On emploie le subjonctif imparfait dans une subordonnée introduite par un verbe au passé ou au conditionnel. Par contre, si la subordonnée est introduite par un verbe au présent de l'indicatif, il faudra employer le subjonctif présent.
Le subjonctif se conjugue à quatre temps, deux temps simples (présent et imparfait) et deux temps composés (passé et plus-que-parfait).
Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
Le phénomène de la concordance des temps impose à une proposition subordonnée un temps qui ne dépend pas du sens, mais qui dépend de celui de la principale. Ce cas s'observe pour les subordonnées de condition introduites par si et pour les subordonnées au subjonctif.
Le conditionnel est principalement utilisé pour exprimer une condition, une hypothèse, une formule de politesse ou un souhait. Condition : Si j'avais le temps, je lirais une bibliothèque entière ! Hypothèse : Les pertes s'élèveraient à des milliards d'euros.
Le subjonctif présent est un temps qui permet de décrire une action comme incertaine pouvant ou non se réaliser alors que le présent de l'indicatif relate des faits réels. : Il a du retard : c'est une certitude. l'ordre : qu'il parte ! l'indignation : hors de question que je fasse des excuses !
L'imparfait et le plus-que parfait étant désormais peu utilisés, on se retrouve avec un système à deux entrées : Soit la subordonnée est postérieure ou simultanée à la principale, quel que soit le temps de celle-ci, et l'on utilise le subjonctif présent : "Je crains /je craignais qu'il ne vienne."
Dans une phrase où la proposition principale est à l'imparfait de l'indicatif, on utilise le plus-que-parfait du subjonctif dans la subordonnée pour rester cohérent avec la concordance des temps.
Lorsque la principale est au conditionnel présent, on peut mettre la subordonnée soit au présent soit à l'imparfait du subjonctif même si dans la pratique, on utilise plutôt le présent du subjonctif dans ce cas-ci. - il faudrait qu'il vienne demain ou il faudrait qu'il vînt demain.
Dans les récits au passé, le conditionnel passé sert à exprimer un fait incertain ou un souhait. Il joue donc le même rôle que le conditionnel présent dans un récit au présent. Elle aurait voulu qu'il soit plus patient. Il n'aurait pas dû s'emporter ainsi.
Pour reconnaître un verbe conjugué au conditionnel présent, tu dois mettre le verbe dans une phrase où il y a "si". Ex: Si tu veux venir, il faudrait que tu aies une invitation. Comme tu vois, le verbe conjugué au conditionnel présent est "falloir''.
Subjonctif. Normalement, quand le sujet de l'infinitif est différent de celui du verbe principal, on emploie afin que ou pour que et l'on fait suivre cette locution conjonctive du subjonctif : Soyez à l'heure afin que/pour que nous puissions étudier le dossier.
Avant que est suivi du subjonctif. Après que est suivi de l'indicatif.
L'expression « à moins que » est toujours suivi du subjontif. Par exemple : Je vais courir seul, à moins que tu veuilles venir.