Le passé antérieur est le temps composé du passé simple : il se construit avec l'auxiliaire au passé simple suivi du participe passé. Il indique qu'un fait s'est produit avant celui narré au passé simple. Il marque alors l'antériorité du procès : le fait qu'il soit placé avant dans l'échelle du temps.
Le passé composé exprime l'antériorité par rapport à une action au présent de l'indicatif.
Le passé antérieur est un temps qui exprime l'antériorité par rapport au passé simple . Il se forme avec l'auxiliaire conjugué au passé simple + participe passé du verbe. Exemple : J'eus parlé /Nous eûmes parlé - Tu fus entré / Vous fûtes entrés . Le passé simple est un temps de narration.
La plupart des récits ont comme temps de narration le passé simple (seulement à l'écrit) ou le passé composé (écrit et oral) ; le passé antérieur, variante du passé simple, peut notamment apparaître dans des subordonnées temporelles. Certains récits ont comme temps de narration le présent.
Le passé antérieur s'utilise pour exprimer des faits accomplis, en général bref et d'une durée déterminée, dont l'action se situe avant une autre action elle-même exprimée au passé simple.
Le passé antérieur est utilisé le plus souvent avec le passé simple pour exprimer l'antériorité d'une action. Exemple : Quand il eut fini, il hurla ! On conjugue les auxiliaires être ou avoir au passé simple auquel on ajoute le participe passé du verbe à conjuguer. Exemple : Nous eûmes parlé .
Le passé antérieur est le temps composé du passé simple : il se construit avec l'auxiliaire au passé simple suivi du participe passé. Il indique qu'un fait s'est produit avant celui narré au passé simple. Il marque alors l'antériorité du procès : le fait qu'il soit placé avant dans l'échelle du temps.
On considère que le présent, le passé composé et le passé simple sont les temps de base du récit.
Si le narrateur se place après ce qu'il raconte, il s'agit d'un récit passé, on emploie donc plus souvent le passé simple / imparfait. Si le narrateur raconte des événements qu'il est actuellement en train de vivre, il s'agit d'un récit généralement au présent.
L'imparfait et le passé simple sont deux temps du passé qui se distinguent selon les situations. L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor, décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du récit.
Remarque : Le verbe avoir au passé antérieur se conjugue avec l'auxiliaire avoir, le participe passé eu s'accorde avec le COD (complément d'objet direct) quand ce dernier est placé avant le verbe. Exemples : Après qu'ils eurent eu les résultats du concours, ils firent la fête.
La postériorité par rapport à un verbe de la phrase matrice conjugué au présent ou au conditionnel présent s'exprime par le futur simple ou antérieur, parfois par le condition- nel présent.
Les connecteurs temporels les plus courants :
d'abord, premièrement, puis, ensuite, après, alors, et, enfin, quand, depuis, depuis que, pendant, avant que, après que, dès lors, comme, en même temps que, bientôt d'ailleurs, soudain, tout à coup, jamais, jusqu'au bout ...
Dans chacun de ces incipit, le temps dominant – celui qui donnera le ton à la suite du récit – c'est le présent.
Le passé simple est un temps littéraire, utilisé presque exclusivement à l'écrit. Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
Parmi les principaux temps du passé à l'indicatif, on trouve 2 temps simples (l'imparfait et le passé simple) et 3 temps composés (le passé composé, le plus-que-parfait et le passé antérieur).
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
Gardez à l'esprit que l'imparfait est utilisé dans un récit pour y décrire le cadre général et des actions qui ne font pas progresser l'histoire. La durée est souvent complètement indéterminée. Au contraire, le passé simple est utilisé pour raconter l'histoire et les actions uniques qui font progresser le récit.
Dans un récit de style courant, on emploie le passé composé pour rapporter les actions principales : ont fait, sont tombés. L'imparfait sert, lui, à décrire les circonstances : recherchaient, était. Conjugue les verbes entre parenthèses au passé composé ou au passé simple, selon le sens.
Le présent de narration est utilisé quand, dans un texte au passé, une action est transcrite au présent pour apporter plus de vivacité au récit et donner au lecteur l'impression de voir la scène sous ses yeux.