La plupart des récits ont comme temps de narration le passé simple (seulement à l'écrit) ou le passé composé (écrit et oral) ; le passé antérieur, variante du passé simple, peut notamment apparaître dans des subordonnées temporelles. Certains récits ont comme temps de narration le présent.
Le temps est un parti pris avec lequel tu travailles le texte dans sa globalité. Il n'y a pas de bon ou de mauvais choix quand tu décides d'écrire ton roman au présent ou au passé, si ce n'est de le faire en toute connaissance de ce qu'apporte chaque temps en termes de sens et de dynamique.
Temps de la narration, l'imparfait permet de décrire le cadre général de l'histoire, par exemple le décor, les habitudes de personnages, les situations préexistantes au récit. L'imparfait ne fait pas progresser l'histoire, puisque ce n'est pas le temps qui permet de décrire des incidents ou des événements soudains.
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Une première phrase parfaitement soignée
Celle-ci doit être un concentré de votre récit, elle doit le refléter au maximum, c'est pourquoi il ne faudra pas hésiter à la réécrire jusqu'à la rendre à la fois simple, dynamique, avec quelques éléments concernant le contexte ou même votre personnage principal.
Commencer par prendre son temps
Votre début de roman doit donner quelques éléments clés de votre histoire, planter un univers, une ambiance, poser les premiers jalons de l'intrigue. Pour autant, ce n'est pas la peine d'écrire pour tout déballer du monde dans lequel se déroule l'histoire ou des enjeux de l'intrigue.
Les temps du récit au passé : imparfait, passé simple et temps composés, futur et futur antérieur dans le passé
L'imparfait et le passé simple sont utilisés dans le récit. => l'imparfait est le temps de la description, on l'emploie pour exprimer une action passée dont la durée est indéterminée.
Dans la littérature, on retrouve le plus souvent trois types de narrateurs : la narration à la première personne; la narration à la troisième personne alignée sur un seul personnage; et. la narration omnisciente.
On considère que le présent, le passé composé et le passé simple sont les temps de base du récit.
L'époque. L'époque d'un récit correspond à un moment, à une période de l'histoire, etc. pendant laquelle se déroulent les actions. Il est certain que le choix de l'époque influence les actions des personnages et, par le fait même, les péripéties.
On utilise le passé composé pour raconter les actions qui se sont déroulées avant l'action en cours.
Le rythme, c'est une question de temps. Or, il faut bien prendre en compte que dans tout texte, il y a deux temps : celui de la chose racontée (l'histoire) et celui mis à la raconter (le récit). Construire le rythme d'un texte, c'est donc créer un jeu entre ces deux temps pour intéresser le lecteur.
La structure générale du roman
Étant donné qu'il s'agit d'un récit narratif, il est nécessairement progressif et se décompose en plusieurs étapes. Globalement, un roman se décompose en trois étapes : l'incipit, le déroulement du récit et l'excipit. L'incipit inaugure le roman, il permet sa mise en place.
Pour rendre son récit plus dynamique et donc plus intéressant, le narrateur varie le rythme de sa narration , en passant plus ou moins de temps sur un épisode. Le rythme de la narration correspond à peu près au rythme de l'histoire. L'histoire semble se dérouler sous les yeux du lecteur.
L'imparfait de l'indicatif est un temps du passé. Il est utilisé pour exprimer une habitude, faire une description, pour expliquer une situation, une action en cours dans le passé. Il est aussi utilisé pour faire une hypothèse (irréelle au présent), ainsi que dans certaines formules de politesse.
Le temps du texte descriptif est le présent ou l'imparfait si le texte est au passé. On utilise plutôt des verbes d'état comme être, paraitre, sembler… On trouve des comparaisons : « il était comme », « il ressemblait à »…
L'incipit d'une œuvre romanesque constitue un enjeu majeur du pacte de lecture : il a pour fonction de programmer la suite du texte, en définissant le genre, le point de vue adopté par le narrateur, les personnages, etc. , mais surtout, il doit donner envie de lire la suite.