Existe-t-il un test rapide pour se faire dépister ? Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer nécessité un bilan complet des capacités cognitives de la personne. Il n'existe donc pas de test rapide.
Il existe également des examens comme l'IRM cérébrale et le PET-scan pour visualiser les modifications et les dysfonctionnements du cerveau, voire à une ponction lombaire pour déceler des marqueurs de la maladie.
Le test de l'horloge est un test simple et rapide à utiliser pour dépister des troubles des fonctions cognitives tels que la praxie, l'attention, le langage, l'orientation dans le temps et l'espace, et les fonctions exécutives.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Précisez le nom et l'âge du sujet, le nom de l'examinateur et la date de passation. Montrer une des listes de 5 mots (cf infra), disposés de haut en bas sur une feuille, et dire : « Lisez cette liste de mots à voix haute et essayez de les retenir, car je vous les redemanderai tout à l'heure. »
Dans les deux situations, le professionnel de la santé chargé de la passation du test (médecin, gérontologue, neurologue, neuropsychologue ou travailleur social) ne doit à aucun moment aider la personne à dessiner le cadran ou à lui faire des commentaires à ce sujet.
Certains anxiolytiques et somnifères, comme le Lexomil ou encore le Xanax qui comprennent du benzodiazépine, ont aussi été pointés du doigt en septembre 2014 dans une étude du British medical journal. À partir de trois mois de prise, ces médicaments augmenteraient le risque de développer la maladie d'Alzheimer.
Le test de l'horloge est utilisé pour la détection précoce et le suivi d'une démence. Sa publication originale par Shulman et al. date de 1993. [1] Il teste la visuoconstruction, la mémoire, la perception spatiale, les fonctions exécutives et la résolution de problèmes.
La maladie d'Alzheimer est souvent appelée la maladie des 4 A pour amnésie, aphasie, agnosie, apraxie.
On distingue souvent trois stades de démence : déclin cognitif léger, déclin modéré, déclin sévère.
Essayez de retenir deux mots. Par exemple : citron-serrure. Ils vont servir à tester votre capacité de mémorisation, car les petits troubles de la mémoire touchent une personne sur deux après 50 ans.
Le scanner cérébral améliore grandement le diagnostic précoce de l'Alzheimer. De plus en plus de personnes souffrant de problèmes de mémoire souhaitent savoir précocement si elles sont en train de développer la maladie d'Alzheimer.
– L'Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM) :
L'IRM permet de détecter une atrophie corticale et notamment une atrophie des hippocampes (structure cérébrale impliquée dans la mémoire, dont la taille est souvent diminuée dans la maladie d'Alzheimer).
Stade 1 – Pas de déficit cognitif. À ce stade, il n'y a pas de problèmes de mémoire subjectifs ou évidents. Les plaques qui se trouvent dans le cerveau d'une personne atteinte d'Alzheimer sont des morceaux de protéine appelés bêta-amyloïde.
Chez les personnes présentant une perte de mémoire, certains symptômes sont sujets de préoccupation : Difficulté à accomplir les activités quotidiennes habituelles. Difficulté à se concentrer et fluctuation du niveau de conscience (symptômes qui évoquent le syndrome confusionnel)
Une fois la maladie déclarée, la perte de poids touche près de la moitié des patients atteints de la maladie d'Alzheimer (Guérin et al., 2005; White, Pieper, Schmader, & Fillenbaum, 1996).
Il faut plutôt s'inquiéter quand l'entourage vous met en garde contre votre attitude : pertes de mémoires fréquentes et sur des sujets que vous maîtrisez habituellement, attitudes bizarres, rangements improbables, troubles du langage et de l'orientation dans des lieux que vous maîtrisez parfaitement jusqu'à présent.
La maladie évolue durant une dizaine d'années environ après l'apparition des premiers symptômes avant d'aboutir au décès de la personne. Cette évolution est la conséquence de la lente progression des lésions dans le cerveau.
En général, cette pathologie ne survient qu'après 60-65 ans. Les premiers signes sont souvent discrets lorsqu'elle touche des patients jeunes, c'est pourquoi elle est plus difficile à diagnostiquer.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Lorsque les troubles sont graves et persistants, le médecin spécialiste (neurologue par exemple) peut adresser son patient à un Centre de Ressource Mémoire installé dans un Centre Hospitalier pour un bilan complet et approfondi.