Comment diagnostiquer la Dysphasie ? Le premier bilan à effectuer sera un audiogramme chez un ORL afin de s'assurer de la bonne qualité auditive. Par la suite, une évaluation neurologique pourra être envisagée afin d'écarter des troubles neurologiques éventuels.
Comme pour les autres troubles DYS, son diagnostic se fait par exclusion et les enfants dysphasiques n'ont par définition aucune déficience intellectuelle, ni de troubles sensoriels comme des troubles auditifs notamment.
L'utilisation et l'organisation des sons peuvent être inadéquates à l'intérieur des mots ou des phrases. L'enfant souffre d'un manque du mot (difficulté à trouver le mot exact). L'enfant peut être lent pour formuler ses idées ou trouver ses mots (trouble d'accès lexical).
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
La classe ULIS consiste à inscrire ou à transférer l'enfant dysphasique dans une école ordinaire, mais dans une classe spécialisée, dans laquelle il pourra suivre un cursus scolaire adapté à ses difficultés, avec des enfants en situation de handicap, comme lui.
Il apparaît que la dysphasie peut avoir des conséquences sérieuses à long terme sur les apprentissages, et sur l'insertion professionnelle. L'avenir dépend en grande partie du type de la dysphasie et de sa sévérité, mais aussi des capacités intellectuelles générales de l'enfant, et de l'appui de la famille.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
La dysphasie peut être plus ou moins sévère et se présenter sous des formes diverses : paroles indistinctes, troubles de la syntaxe, expressions par mots isolés, discours plus ou moins construit, manque du mot, compréhension partielle du langage oral…
Les causes sont neurologiques (une configuration différente du cerveau) et n'ont rien à voir avec une absence ou un manque de stimulation, avec une surdité ou un retard intellectuel. Les enfants atteints de dysphasie ont habituellement une intelligence normale et ont un grand désir de communiquer.
Eviter des phrases trop longues ou mots de plus de 4 syllabes. Inciter l'enfant à parler même avec des mimes, ou dessiner ce qu'il ne peut pas dire et éviter de l'interrompre. Ne donner qu'une consigne à la fois, vérifier en la lui faisant reformuler, avec ses mots pour voir si elles ont bien été comprises.
L'origine de la dysphasie serait principalement héréditaire. Il s'agirait d'un dysfonctionnement des structures cébrales du langage entraînant un trouble neurodéveloppemental de la parole.
Elle atteint des enfants :
Il est normalement intelligent, mais présente un déficit circonscrit au domaine langagier, ni trouble du comportement, même si les enfants dysphasiques peuvent paraître agités peu attentifs, instables, agressifs… preuve d'un réel mal-être relationnel à une situation d'échec qui s'installe.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
EVOLUTION : Ils restent inintelligibles jusqu'à l'âge d'au moins 7/8 ans. Les difficultés massives sur le plan scolaire restent longtemps perturbés. Leur expression écrite reste limitée. A l'âge adulte, l'articulation est marquée, la syntaxe est souvent simple, les difficultés orthographiques persistent.
Les dysphasies sont classées selon Rapin et Allen en trois grandes catégories: 1) les difficultés mixtes (réceptives et expressives); 2) les difficultés principalement expressives; 3) les difficultés du traitement de l'information ou de l'organisation de la signification.
La dysphasie est un trouble spécifique, sévère et durable du langage oral. Une rééducation, notamment orthophonique, permet aux enfants dysphasiques d'évoluer malgré la persistance de ce trouble à l'âge adulte.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Ce que vous pouvez faire pour aider l'enfant dysphasique
Si possible, collaborez avec les rééducateurs afin de ne pas agir aux antipodes des progrès déjà réalisés de leur côté. Prenez également le temps, au début, de parler avec l'enfant concerné afin de comprendre ses difficultés, ses attentes et ses besoins.
Elles affectent le fonctionnement des zones du cerveau associées à la prononciation, la phonologie, la syntaxe et la sémantique chez les personnes qui en sont atteintes. La dysphasie et aphasie vont toutes deux induire des difficultés plus générales à interagir, apprendre ou comprendre verbalement.
La dysphasie
Elle est définie comme un trouble de la structure du langage, alors qu'il n'y a aucun déficit auditif ou psychologique. La dysphasie affecte aussi bien l'expression orale que la compréhension orale. Il s'agit d'enfants qui n'ont, à l'âge de 4 ans, qu'un langage très sommaire.
L'intelligence de l'enfant dysphasique est rarement semblable à celle de l'enfant normal à cause de l'accès difficile à la symbolisation, à l'abstraction et à la généralisation. Les processus séquentiels du traitement de l'information sont rarement efficients. Les notions de temps s'acquièrent difficilement.