La ville de demain aura plus de verdures. Il y aura même des immeubles-forêts, des maisons-conteneurs, des villes-îles, donc des cités flottantes. Il y aura moins de pollution grâce aux transports collectifs, aux taxis volants et aux voitures électriques.
En ville, priorité aux bus, métros et tramways. Pour les longs déplacements, vous laisserez votre voiture et opterez pour les trains ou les avions. Les déplacements en bateaux seront peut-être privilégiés dans quelques années pour passer d'un continent à l'autre.
Le transport urbain de demain doit répondre à deux exigences principales : réduire la pollution en ville et améliorer le trafic. Si les voitures autonomes, routes intelligentes et autres taxis volants font souvent le buzz dans les médias, il est peu probable qu'ils deviennent majoritaires dans nos déplacements.
Des modes de transport autonomes d'ici 2030
Annoncé depuis des années par de nombreux constructeurs automobiles (Tesla, Toyota) et d'autres sociétés réputées (Google, Uber), la voiture autonome sera le premier transport de demain, assurément.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
La maison du futur sera connectée
De la même manière que la maison connectée d'aujourd'hui, tout sera géré par des écrans ou même smartphones : éclairage, chauffage, consommation d'énergie, sécurité, caméras, appareils électroniques et électroménagers…
C'est une ville intelligente (smart city) : elle utilise les nouvelles technologies pour améliorer la vie de ses habitants, tout en préservant les ressources et l'environnement. La ville de demain sera aussi une ville durable.
Répondre aux besoins des urbains
En 2050, deux êtres humains sur trois habiteront dans des villes, soit près de 6 milliards d'urbains. Les villes continueront à s'agrandir pour accueillir plus d'habitants. L'étalement urbain et les déplacements à l'intérieur des villes sont des enjeux importants de la ville de demain.
La « résilience climatique », la « sobriété dans la consommation des ressources », ainsi que le « vivre ensemble » constituent trois enjeux prioritaires pour les politiques d'aménagement urbain durable.
C'est à ces questions que tente de répondre le Hors-Série Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050, réalisé par Terra Eco, en partenariat avec l'ADEME. Ce numéro aborde les aspects fondamentaux de la ville de demain que sont l'urbanisme, l'architecture, les nouvelles technologies ou encore la consommation.
Embouteillages, pollution, zones défavorisées, tels sont les problèmes auxquels nombre de villes doivent faire face, sans compter l'explosion démographique urbaine qui pourrait bientôt aggraver ce phénomène.
La première grande évolution repose sur le fait que nous ne serons plus 100% humains en 2050. En effet, chaque être humain sera augmenté, car doté de micro-robots circulant dans son corps et d'un assistant personnel greffé à son cerveau (bot cérébral*, appelé Mini-Moi).
Le bâtiment du futur intègrera par ailleurs une autre dimension clé : il sera connecté. Tout comme la transition énergétique apparaît comme une nécessité écologique, la filière du bâtiment ne saurait échapper à la transition numérique globale, déjà nettement perceptible sur l'économie.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
En outre, selon le rapport publié récemment par l'organisation EPM, 96% des nouveaux véhicules dans le monde seront dotés d'une connectivité intégrée, soit une multiplication par deux en 10 ans. La voiture de 2030 permettra la multiplication des interactions entre l'écosystème digital du véhicule et le vôtre.
Selon les données de l'ADEME, le train est le mode de locomotion le plus écolo et moyen de transport le moins polluant! En effet, le TGV équivaut à environ 14 g de CO2 par kilomètre. Il a notamment une faible consommation d'énergie, permet d'éviter le stress des embouteillages et la fatigue lors d'un long voyage.
Réduire l'usage de la voiture et promouvoir les déplacements de proximité, avec des véhicules électriques à deux roues, apparaît comme une des solutions crédibles pour diminuer les rejets de gaz à effet de serre.
EN CHIFFRES
En 2050, 30% les déplacements s'effectueront avec des véhicules partagés, 20% avec des véhicules individuels, 25% en transports collectifs, 15% à vélo et 10% en deux roues motorisés.
Les moyens de transport peuvent inclure les véhicules à propulsion humaine, l'automobile, la moto, le scooter, le bus, le métro, le tramway, le train, le camion, la marche à pied, l'ascenseur, l'hélicoptère, le bateau ou l'avion.