- Types de sol : le blé s'adapte à des sols très différents. Eviter les sols trop hydro- morphes. - La préparation du sol doit permettre d'obtenir un lit de semences avec peu de grosses mottes pour s'assurer d'une bonne levée et en prévision des passages de herse étrille.
Le blé apprécie une terre riche, bien amendée. Du fait de sa haute taille, le blé a besoin de bien s'enraciner, sous peine de s'affaisser (on parle dans ce cas de « verse »).
Les températures doivent être comprises entre -6° C et +20° C ; l'idéal étant un temps chaud avant la croissance et des conditions d'ensoleillement au cours des étapes ultimes.
Préparez les 15 cm supérieurs de sol à l'aide d'un râteau ou d'une pelle. Espacez vos graines d'au moins 2,5 cm. Semez le blé de printemps à environ 4 cm de profondeur, tandis que le blé d'hiver doit être recouvert de 6,5 cm de terre. Arrosez au besoin et appliquez régulièrement de l'engrais bio.
Chaulage en grandes cultures : Viser un pH eau compris entre 6 et 6,5.
Le blé a besoin en moyenne d'environ 350 à 600 mm d'eau pour atteindre sa maturité physiologique et son rendement potentiel. Dans de nombreuses régions, les précipitations hivernales couvrent ces besoins en quantité.
Programmes de nutrition pour le blé
Les programmes de nutrition élaborés par Yara® pour répondre aux besoins de votre blé en rendement et qualité font appel aux engrais azotés et azotés-soufrés YaraBela®, aux engrais complexes NP/NPK YaraMila®, ainsi qu'aux engrais foliaires YaraVita™.
"Le blé n'est pas une céréale africaine, ce n'est pas une céréale tropicale, mais de nombreux gouvernements veulent la produire localement au lieu de payer pour l'importer", explique Hans-Joachim Braun, directeur du programme blé pour le Centre international d'amélioration du maïs et du blé.
« Le rendement moyen national est évalué à 73 q/ha (74,2 q/ha au 01/08 et 75,1 q/ha au 01/07) contre 68,5 q/ha en 2020. Cette révision de la production concerne principalement les régions Hauts-de-France (- 0,4 Mt) et Grand-Est (- 0,1 Mt).
Pour le blé tendre, le besoin d'irrigation débute au stade « 2 nœuds » en sols superficiels, et à « 3 nœuds » en sols profonds. Pour le blé dur et l'orge de printemps, plus sensibles au stress hydrique, le déclenchement peut survenir un peu plus tôt : à « 1 nœud » ou à « 2 nœuds » selon ces mêmes types de sols.
En octobre, les semences de blé sont mises en terre. Au début du printemps, les tiges sorties pendant l'hiver s'allongent, puis les épis sortent de leurs gaines. Après la floraison et la fécondation, les grains grossissent.
Les cultures de printemps
Des variétés ½ alternatives peuvent éventuellement être semées mais les semis doivent dans ce cas intervenir dans la première quinzaine du mois de février. Pour les autres variétés, semer entre le 20 février et le 15 mars. Les blés de printemps doivent être semés à 2-3 cm de profondeur.
Le trèfle des prés est encore la meilleure option comme plante couvre-sol dans le blé d'automne, car il génère des crédits d'azote pour la culture subséquente et la croissance de ses racines et de son feuillage est très abondante.
sol trop froid ou milieu de culture trop froid. Sécheresse. Erreur sur la profondeur de semis. Les semences ne sont pas assez humidifiées.
Il suffit de déposer le coton dans le ramequin bien à plat, sur toute la surface. On l'arrose avec un peu d'eau (on peut utiliser un pulvérisateur) et on étale le blé par-dessus. Régulièrement, il faut arroser le blé (sans noyer les graines !) pour bien qu'il germe.
Poser un coton à démaquiller mouillé dans une soucoupe (ou au fond du pot de yaourt en verre). Rajouter 1 c. à s. de grains de blé qui ont trempé. Humidifiez matin et soir jusqu'au jour J ou bien au brumisateur ou bien arroser et retirer le trop d'eau éventuellement en inclinant le pot ou la soucoupe.
Quantité de semences (kg/ha) = Densité de semis (grains/m²)/100 X PMG (g) La densité conseillée au semis du blé oscille entre 200 et 400 grains par mètres carrés, l'équivalent, après prise en compte du poids de mille grains, de 120 à 200 kg de semences par hectare.
Engrais. Un engrais est un intrant apporté dans un agrosystème permettant de compenser le déficit en matière minérale et favorisant la croissance des plantes. Les engrais, les produits phytosanitaires, l'eau (irrigation ou alimentation des animaux) sont des intrants.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Azote. Le premier apport est généralement effectué au stade «tallage» ce qui correspond dans la plupart des régions à la sortie de l'hiver. Il se limite généralement à 40-60 kg N/ha car les besoins du blé en sortie d'hiver sont assez faibles et les apports les plus précoces sont les moins biens valorisés.
Mais pour assurer alors l'efficacité du dernier apport, sous couvert d'un diagnostic de nutrition azotée au stade "dernière feuille étalée", l'apport d'azote à la montaison doit être réalisé au plus tard au stade deux nœuds.
L'arrivée du stade épi 1 cm annonce le déclenchement des deuxièmes apports d'azote sur blé.