D'une durée plus restreinte que l'enseignement secondaire des garçons, l'enseignement secondaire des jeunes filles donne une large place à l'étude de la langue française, des langues vivantes, de la littérature et de l'histoire, mais exclut les humanités (grec, latin et philosophie) et ne s'émancipe pas des « travaux d ...
Les parents interrogés sur les raisons de la déscolarisation de leurs filles invoquent souvent des questions d'argent (frais de scolarité et coûts de renoncement), les mariages et grossesses précoces, des apprentissages insuffisants à l'école et une perte d'intérêt pour les études.
1850 : la loi Falloux incite à ouvrir des écoles pour les filles. 1870 : début de la IIIe République. 1874 : loi interdisant le travail des enfants avant l'âge de 12 ans. 1880 : les filles ont le droit d'aller au collège et au lycée.
L'école garde pour objectif de former de bonnes épouses et de bonnes mères, reflétant le rôle dévolu aux femmes dans la société traditionnelle. Les lois Ferry de 1881-1882 instituent un enseignement gratuit, laïc et obligatoire de 6 à 13 ans pour les filles comme pour les garçons.
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Première étape : donner aux filles des bases solides, par le biais d'actions de développement de la petite enfance. Les handicaps accumulés tôt dans l'existence sont difficiles à lever mais on peut éviter qu'ils n'apparaissent grâce à des programmes d'éducation destinés au jeune enfant.
La femme est depuis toujours très présente dans le domaine de l'éducation, comme élève ou comme enseignante, mais une analyse de sa participation dans ce secteur montre qu'elle y occupe une position inférieure qui à la fois reflète et contribue à perpétuer l'inégalité de la femme dans la société.
Selon le rapport du GPE, la présence de professeurs féminins joue un rôle clé dans la décision des parents de scolariser et de maintenir leur fille à l'école. De plus, la présence de femmes dans le corps enseignant permet d'offrir aux jeunes filles un modèle de savoir qui ne se confine à la figure masculine.
Précurseur de Jules Ferry, Victor Duruy, ministre de l'Instruction publique sous le Second Empire, contribue à son tour au développement de l'enseignement primaire par la loi du 10 avril 1867, qui oblige les communes de plus de 500 habitants à se doter d'une école publique pour filles, et qui leur permet d'établir la ...
Au XIX e siècle, certains Européens ayant observé le modèle de « coéducation » — filles et garçons dans un même établissement — aux États-Unis, en ramènent l'idée en Europe — comme la médecin britannique Sophia Jex-Blake, qui rend compte en 1867 de ce qu'elle a vu dans certains collèges universitaires de l'Ohio — et l' ...
Les résultats obtenus démontrent à suffisance le rôle clé de la scolarisation des filles comme condition indispensable requise pour obtenir un changement à moyen et long terme du comportement des parents en vue de l'amélioration de la situation des enfants en matière de santé et d'éducation.
La non-scolarisation (en anglais : unschooling) est une méthode et une philosophie d'éducation qui emploie et soutient les activités librement motivées des enfants comme moyen premier d'apprentissage de la vie et des compétences.
Elle est depuis les années 1970 à l'origine de la création d'environ 35 écoles et de 15 collèges, ce qui représente 4000 à 5000 élèves […]. Ces écoles rejettent la mixité dès l'âge de 10 ans […]. Elles refusent le principe de la laïcité et en appellent à la résistance à la sécularisation de la société française.
L'éducation donne aux femmes des outils et des connaissances et les transforme. Elle leur permet de briser le cycle « traditionnel » de l'exclusion qui les confine au foyer et les met à l'écart de la prise de décision.
Éduquer une fille, c'est éduquer toute une nation
L'intellectuel ghanéen James Emman Aggrey ne s'y pas trompé qui affirmait dès les années 20 : « Éduquer un homme, c'est éduquer un individu. Éduquer une femme, c'est éduquer toute une nation ».
Tant le changement climatique que les catastrophes naturelles ont donc pour conséquence une diminution de la scolarisation des filles. Ces phénomènes créent également des tensions pour l'accès aux ressources, qui peuvent à leur tour mener à des conflits. Dans ces conflits, les enfants sont extrêmement vulnérables.
Susciter en lui l'envie de vous choyer et de vous protéger. Rôle extrêmement important de la femme : elle a un pouvoir sur le cœur de l'homme, comme nous l'avons déjà dit. Reconnaître son autorité sur soi et sur la famille. Susciter sa confiance.
L'instruction permet aux femmes de jouer un rôle économique accru au sein de leur famille et de leur communauté ; elles réinvestissent généralement 90 % de leurs revenus dans la famille. L'investissement dans l'éducation des filles contribue aussi à repousser l'âge auquel celles-ci se marient et procréent.
Chaque cellule sexuelle contient la moitié des chromosomes (23). Ainsi, dans le cas de l'ovule, le chromosome 23 est un X. Dans le spermatozoïde, le chromosome 23 peut être un X ou un Y. Donc, si un spermatozoïde Y féconde l'ovule, le résultat sera un garçon, mais s'il s'agit d'un chromosome X, ce sera une fille.
Les risques pour la santé – L'épuisement physique et moral dû au travail forcé, les douleurs récurrentes dues à l'esclavage domestique, les grossesses précoces et infections sexuellement transmissibles suite aux violences sexuelles, et les mutilations génitales féminines les empêchent d'avoir une scolarité normale.