Voltaire fait de son personnage Pangloss le porte-parole du providentialisme de Leibniz. Il y déforme volontairement sa doctrine en la réduisant à la formule : "Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles". Pangloss est abandonné en Europe et ne réapparaît qu'à la fin, mal en point.
Au travers de Pangloss, c'est la philosophie désespérément optimiste de Leibniz que Voltaire vise. Pour Leibniz, c'est Dieu a créé le monde, et puisque Dieu est parfait, le monde est nécessairement le meilleur possible – le mal occupe quelques îlots dans un océan de bien.
De crédule et naïf – Candide croyait aveuglément en Pangloss et en sa théorie – il devient, dans les derniers chapitres du conte, le personnage le plus lucide en abandonnant la métaphysique et ses discours stériles, et en faisant taire Pangloss.
Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère. Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie.
Finalement, à travers le personnage de Pangloss, défenseur convaincu de cette philosophie, Voltaire simplifie et critique fortement certaines idées de Leibniz.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Dans Candide, Voltaire tente de pointer le ridicule dans lequel tombe tout discours qui, comme la philosophie optimiste de Leibniz, refuse d'admettre que nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes possibles.
Pangloss est un personnage de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759 . Il symbolise la philosophie de l'optimisme béat, décriée par Voltaire.
Le vrai nom de Voltaire est François-Marie Arouet
Son père était François Arouet, un notaire.
(Littérature) Philosophe optimiste et professeur de métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie, précepteur de Candide .
Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles.
Pangloss : c'est le précepteur de Candide. Il est comique, et Voltaire se sert de ce personnage pour ridiculiser la science et surtout la théorie de Leibnitz, philosophe, en disant « Tout est aux mieux dans le meilleur des mondes ». Phrase répétée : "tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles".
une situation initiale : Candide aime Cunégonde, la fille du seigneur de son château, et il est le disciple du maître Pangloss, un philosophe résolument optimiste.
L'optimisme de Leibniz :
Il est donc légitime de parler de l'optimisme de Leibniz, l'optimisme désignant ici la conception selon laquelle le monde est le meilleur des mondes possibles : entre une infinité de mondes possibles, il y a le meilleur de tous et c'est le vrai monde actuel.
L'optimisme désigne chez l'être humain un état d'esprit, durable ou passager, caractérisé par une perception positive du monde et de l'univers. Le fondement de l'optimisme moderne remonte à Socrate ; Platon l'a professé, puis Aristote.
Voltaire et l'Optimisme
Voltaire montre le chemin intellectuel de Candide, qui est celui d'une désillusion : l'optimisme, dit Candide, c'est la manie de dire que les choses sont bien quand on est en enfer. En effet, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Seuls Pangloss et Candide survivent, pour être aussitôt exposés au tremblement de terre qui détruit Lisbonne et écrase ses trente mille habitants.
Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie qui regroupe la méthaphysique, la théologie et la cosmologie. On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien.
Publié en 1759, « Candide ou l'Optimisme » est un conte philosophique dans lequel Voltaire critique brillamment l'optimisme que l'on prétend faire passer pour une vertu.
La philosophie leibnizienne : raison et vérité
système.
La lecture de l'œuvre et les activités écrites et orales qu'elle suscite permettent d'exercer la raison des élèves, de développer leur esprit critique et de les armer pour la lutte contre toute forme de fanatisme, d'obscurantisme et d'intolérance.
Pour Avicenne, selon Meryem Sebti, l'âme humaine est une substance immatérielle qui atteint sa béatitude par l'effort intellectuel qu'elle entame ici-bas et qui fait d'elle, après la mort du corps, un miroir dans lequel l'ensemble de la réalité intelligible se reflète.