Une absence ou un abandon de poste pour raison de santé ne peut pas être sanctionné par l'employeur. Par ailleurs, des autorisations d'absence sont prévues par la loi pour les salariés atteints de certaines affections graves.
S'il est question de vacances, jours de congés, arrêt maladie ou encore congé de deuil, pas de souci, ce type d'absence est justifié et autorisé. En revanche, celles non-prévues, sans autorisation préalable et/ou sans motif d'absence au travail valable sont considérées comme des absences injustifiées.
Qu'est ce qu'une absence injustifiée ? Comme son nom l'indique, il s'agit d'une absence qui n'a pas été autorisée au préalable et qui n'est pas motivée par un motif valable (certificat médical, problème familial…) On distingue deux autres catégories : absence refusée par l'employeur.
L'abandon de poste est donc considéré comme une faute plus grave que l'absence injustifiée. L'expression abandon de poste semble toutefois être utilisée dans le langage courant pour désigner les deux situations, dès lors qu'elles se prolongent.
À la suite de l'envoi du courrier pour absence injustifiée, plusieurs situations sont possibles. Dans le meilleur des cas, le salarié répond au courrier par l'envoi d'un justificatif valable (exemple : certificat médical). Le salarié peut également répondre au courrier par l'envoi d'un justificatif "non valable".
C'est une décision unilatérale prise par le salarié et l'employeur est tenu de ne pas interférer dans ce choix. Si tu souhaites démissionner, tu peux en faire la demande oralement ou par écrit via une lettre de démission (ce qui est plutôt recommandé).
Par définition, le congé exceptionnel permet aux salariés de jouir de quelques jours d'absence pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les autorisations d'absences sont généralement encadrées par la convention collective ou par un accord d'entreprise ou de branche.
Il s'agit d'absences autorisées, légales ou conventionnelles, d'une durée de 1 à 4 jours, en cas de naissance, adoption, mariage, pacs ou décès. Rémunérées et comptées en jours ouvrables, elles sont assimilées à du travail effectif pour le calcul de l'ancienneté et des congés payés du salarié.
Afin de justifier d'une absence au travail, l'employeur peut demander au salarié un justificatif d'absence au travail. Par exemple, en cas de décès d'un proche, l'employeur peut demander un justificatif de décès. La situation est différente en matière d'absence en raison d'un arrêt maladie.
Ainsi, même lors d'une incapacité de travail pour laquelle votre travailleur ne vous fournit pas de certificat, vous pouvez demander à un médecin contrôleur de vérifier l'inaptitude. Pour permettre ce contrôle, vos travailleurs doivent vous fournir l'adresse où ils séjournent pendant leur absence.
Le motif est déclaré recevable ou non selon le Code de l'éducation Article L131-8. Ainsi, une absence pour un motif dit recevable (ex : maladie avec certificat) apparait comme justifiée, une absence pour un motif non recevable (ex : rendez-vous en autoécole) apparaît comme injustifiée.
Toutes les absences ne sont pas de l'absentéisme. Certaines absences (formation, activités syndicales, maternité, congés payés, etc.) sont prévisibles par leur régularité, et s'appuient sur des droits sociaux. Elles ne peuvent donc pas être considérées comme de l'absentéisme.
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
Restez simple, brève et claire.
Admettez votre faute. Demandez comment vous pouvez la réparer. Assurez-vous que cela ne se reproduira plus. Remerciez la personne de vous avoir écoutée.
Cher XX, Je suis désolé de nous avoir mis dans cette situation. Je tiens à m'excuser d'avoir commis des erreurs dans le dossier XX. Ma maladresse a nui à l'entreprise et a failli nous faire perdre ce client important.
certains accords d'entreprise ou certaines conventions collectives autorisent un salarié à s'absenter un nombre de jours limités dans l'année sans avoir à fournir de justificatif. Si votre absence n'est pas justifiée, vous vous mettez en faute vis-à-vis de votre employeur.
Si le salarié ne se présente pas à son poste de travail sans autorisation préalable de son employeur et sans pouvoir justifier d'un motif valable d'absence, on parle alors “d'absence injustifiée”.
Le salarié doit avertir son employeur de son état et justifier son absence par un certificat médical. Il en est de même en cas de prolongation de cette absence. S'il ne respecte pas ses obligations, le salarié prend le risque d'une sanction qui, selon les circonstances de l'espèce, peut aller jusqu'au licenciement.
Abandon de poste : le délai de présomption de démission ne peut être inférieur à 15 jours. Le salarié qui abandonne son poste, sans l'avoir repris après mise en demeure de son employeur est présumé avoir démissionné. Le délai dans lequel le salarié doit reprendre son poste ne peut être inférieur à 15 jours.