Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
Il est important de savoir que chez le nourrisson et le tout petit bébé, la peur du noir n'existe pas. A cet âge-là, c'est plutôt une projection que les parents font pour l'enfant. Dans le but de rassurer bébé, on a tendance à vouloir mettre une veilleuse dans sa chambre.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
C'est d'ailleurs entre 3 ans et 6 ans que les peurs les plus fréquentes surviennent : peur du noir, peur des monstres et peur des bruits que l'enfant ne reconnaît pas.
2 à 4 ans : P eur du noir et des c réa tures i m a ginaires (ex. : monstres, sorcières, fantômes) et de personnages c omme les clowns et le père Noël. C'est à cet âge qu'apparaît aussi la peur des orages, des insectes et des animaux comme les chiens et les loups.
Une angoisse terrible
Sans doute traverse-t-il sa période "peur du noir", où, la nuit venu, il perd tous ses repères. Quand il se réveille, il se sent perdu : il cherche le sens du lit, son doudou, ses parents ! C'est aussi l'âge où l'enfant a du mal à distinguer la réalité de l'imaginaire.
Bien souvent, la peur naît de l'inconnu. Lorsqu'un enfant a peur c'est donc qu'il est face à quelque chose qui lui est inconnu et qu'il ne sait pas comment l'affronter. Les peurs de l'enfant évoluent avec l'âge et sont toutes à prendre très au sérieux.
L'angoisse de la séparation se manifeste généralement entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Il s'agit d'une étape observée chez de nombreux enfants.
Dès le plus jeune âge, bébé a donc peur. Il traduit cette émotion en se cachant, en enfouissant sa tête dans l'épaule d'un proche, en se sauvant s'il en a les capacités motrices ou tout simplement en se mettant à hurler et/ou à pleurer.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
C'est en général vers l'âge de 1 an ou 18 mois que votre bébé commence à faire des cauchemars. Le bébé de 6 mois paisible qui faisait ses nuits et l'admiration de tous est bien loin : votre « grand » bébé se réveille en criant et en pleurs, en deuxième partie de nuit.
L'utilisation d'une veilleuse n'est pas obligatoire, sauf si votre enfant a peur la nuit. C'est donc la durée de cette peur qui va déterminer le temps durant lequel votre enfant aura besoin de sa veilleuse. Cela peut durer jusqu'à 6, 7, voire 10 ans, il n'y a pas de règle établie.
Rares sont les enfants qui échappent à la peur du noir. Fréquente entre deux et cinq ans, cette angoisse regroupe plusieurs paramètres. Des solutions simples existent pour calmer votre enfant et vaincre cette peur de l'obscurité.
L'enfant a peur du noir parce qu'il est seul dans sa chambre, sans ses principaux repères : ses parents. « La peur du noir de l'enfant renvoie à la solitude, à la séparation de ceux qu'on aime et non à la peur de l'obscurité à proprement parler », explique tout d'abord la psychologue.
Au moment du coucher, "elle perturbe la sécrétion de mélatonine et peut retarder l'endormissement", rappelle Aurélie Meyer-Mazel, psychologue spécialiste du sommeil. Durant la nuit, la lumière peut activer les systèmes d'éveil du cerveau et, par ce biais, diminuer la qualité du sommeil.
La nyctophobie désigne une peur démesurée de l'obscurité ou de la nuit.
Les terreurs nocturnes apparaissent en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Elles sont toutefois plus rares après l'âge de 5 ans. Pendant une terreur nocturne, le tout-petit n'a pas conscience de la présence de ses parents, car il n'est en fait pas réellement réveillé.
Passé son premier mois, le nourrisson fait de grosses crises de larmes le soir. Survenant généralement vers le cinquième repas de la journée, ces pleurs sont tout à fait normaux. Il s'agit, pour bébé, du seul moyen d'expression qu'il connaisse et dont il dispose pour extérioriser ses sentiments.
La peur du rejet est un sentiment douloureux qui pousse parfois les gens à se replier sur eux-mêmes appréhendant de ne pas plaire aux autres. Cette peur peut se transformer en véritable phobie et peut mener à éviter toutes relations interpersonnelles.
Cris, pleurs, regards apeurés, sueurs, respiration rapide et tachycardie sont les principaux signes d'une terreur nocturne en train de se produire. Un épisode peut durer entre 2 et 30 minutes. À la fin, l'enfant se rendort comme si de rien n'était et ne possède aucun souvenir de ce qui s'est passé le lendemain.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Lorsque votre bébé pleure la nuit, isolez-vous avec lui dans un endroit calme et tamisé, installez-le à plat ventre sur votre avant-bras puis bercez-le en lui parlant doucement ou en lui chantant une jolie berceuse.