La cabinet Alixio a récemment publié les résultats de son enquête « Inflation salaires 2022-2023 ». On y apprend notamment que la majorité des entreprises interrogées envisagent des augmentations de plus de 4% pour les salariés, alors que leurs prévisions ne dépassaient pas 2,5% en 2021.
Les augmentations de salaires devraient s'élever aux alentours de 3% en 2022. Alors que les prévisions s'annoncent excellentes pour 2023, les augmentations de salaire devraient battre des records dès cette année.
Du moins en partie, l'inflation étant attendue à 5,5% sur l'ensemble de l'année 2022. Pour 2023, les revalorisations devraient être encore plus importantes: +3,3% en moyenne.
Des salaires en hausse de 4% l'an prochain
Ainsi, fin 2021, les grandes entreprises prévoyaient une augmentation de cette enveloppe de 2,5% en moyenne.
Selon deux enquêtes récentes, les salaires des Français ont augmenté de 2,5 % à 3 % en un an. Mais c'est une fausse bonne nouvelle, car cette hausse reste deux fois moins importante que l'inflation, dont le taux s'est établi à 5,8 % en août.
Les prix augmentent de partout : coût des matériaux de construction, nouvelles technologie, énergie, les denrées alimentaires, les biens de premières nécessités, etc. Pour que leurs salariés gardent leur pouvoir d'achat, les entreprises n'ont donc plus le choix : elles doivent augmenter les salaires.
4% du salaire minimum conventionnel à partir de 3 ans d'ancienneté ; 7% du salaire minimum conventionnel à partir de 6 ans d'ancienneté ; 10% du salaire minimum conventionnel à partir de 9 ans d'ancienneté.
Quelle formule pour calculer un pourcentage d'augmentation de salaire ? Il existe une formule simple qui permet de calculer le pourcentage d'augmentation d'un salaire : ([nouvelle valeur - ancienne valeur] / ancienne valeur) x 100.
Il est généralement conseillé de patienter 1 an minimum après votre embauche avant de demander un ajustement de votre rémunération. Attendre de passer ce cap vous laisse le temps de faire vos preuves. De cette manière, vous aurez de meilleurs arguments pour négocier.
Vers une nouvelle revalorisation du SMIC en janvier 2023 ? L'indice du mois de juin est à présent l'indice de référence. L'indice à atteindre pour une nouvelle augmentation du SMIC est donc de 113,80 (111,57 x 1,02). Pour le mois de juillet, l'indice des prix est de 111,77 soit + 0,20 point.
En général, le taux moyen d'augmentation est de 3%. Toutefois, si votre boss vous demande quelle augmentation vous désireriez, il est plus judicieux de donner une fourchette réaliste et raisonnable qu'un montant fixe.
Restez raisonnable, de l'ordre de 4 à 5 %. Préférez une fourchette à un montant ferme. Les seules exceptions sont si vous êtes payé très largement en dessous du marché ou si vous n'avez pas été augmenté depuis de nombreuses années : l'entreprise peut alors accepter de rattraper le retard.
La loi ne prévoit aucune obligation d'augmentation de salaire automatique. Accepter une demande d'augmentation de salaire est donc facultatif sauf si la rémunération du salarié est inférieure au montant de la revalorisation du Smic ou des minimas prévus par la convention collective applicable au sein de l'entreprise.
INFLATION. Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% sur un an, selon les chiffres provisoires publiés par l'Insee. [Mise à jour du vendredi 30 septembre 2022 à 08h58] L'inflation est-elle en train de faiblir ?
A quel moment négocier son salaire ? Un salaire peut être négocié à plusieurs moments. Dès l'entretien d'embauche, un candidat peut négocier son salaire en mettant en avant son expertise, ses compétences, ses diplômes. Un salarié peut également négocier son salaire lors de son entretien annuel d'évaluation.
Ainsi, selon ses dernières estimations, le PIB de la France en 2023 pourrait osciller entre une hausse de 0,8 % et un repli de 0,5 %, après une progression estimée à 2,6 % cette année. L'inflation serait, elle, comprise l'an prochain entre 4,2 % et 6,9 % mesurée par l'indice harmonisé IPCH.
Si vous avez largement dépassé les objectifs attendus de vous, un taux d'augmentation de salaire situé entre 5 à 10 % est parfaitement défendable. Chiffres et résultats à l'appui. Si vous vous avez simplement atteint vos objectifs, un taux d'augmentation de salaire situé entre 3 et 5 % est raisonnable.
Dans le cas d'une augmentation, on calcule le Coefficient Multiplicateur en ajoutant 1 à la valeur décimale du pourcentage. On utilise le « + » car il s'agit d'une augmentation.
Prenons un salaire par pif qui est passé de 1200€ à 1250€. Le salaire a augmenté de 1250 -1200/1200 x 100, soit en réalité d'une augmentation de 4,2%. Ce calcul est très simple, mais vous pouvez pratiquer avec des nombres autres que ceux-ci.
Augmenter de 5% c'est multiplier par 1,05; Diminuer de 5% c'est multiplier par 0,95; Donc augmenter de 5% puis diminuer de 5% revient à multiplier par 1,05 X 0,95 = 0,9975. Mais 0,9975 = 1 - 0,0025 = 1 - (0,25/100).
– 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.
Malgré l'appel de Bercy à répartir équitablement les efforts de lutte contre l'inflation entre État et entreprises, le patronat écarte toute hausse généralisée des salaires, privilégiant plutôt des primes ou des augmentations individuelles. Il n'y aura pas de hausse de salaire uniforme […].
Lorsqu'une entreprise augmente les salaires de ses employés, elle augmente de facto ses coûts de production qu'elle doit ensuite répercuter sur ses prix de vente pour ne pas réduire ses marges.