Le choix de la brasure que l'on utilisera dépendra directement du type de métal que l'on souhaite braser. Par exemple, si l'on souhaite braser deux éléments en argent 999 ou 925, on utilisera de la brasure d'argent, car c'est la brasure qui se rapproche le plus des propriétés de ce métal, ainsi que de sa couleur.
le brasage tendre qui met en œuvre des températures inférieures à 450 °C ; le terme technique anglais correspondant est soldering (parfois incorrectement traduit par le mot « soudure »); le brasage dur ou fort (brazing), incluant le soudobrasage (braze welding), qui met en œuvre des températures supérieures à 450 °C .
Avec la brasure forte, vous ne l'épandez pas sur les pièces à assembler, mais directement sur la baguette. Commencez à chauffer vos pièces et déposez une goutte de métal d'apport. Lorsqu'elle se liquéfie et se répand, c'est le signe que les pièces sont à bonne température.
Le brasage tendre (400 °C au niveau des pièces) : uniquement pour les arrivées d'eau froide, il se réalise avec de la brasure à l'étain. Le brasage fort (de 600 à 800 °C au niveau des pièces) : réservé aux arrivées d'eau chaude et aux conduites de chauffage. Il nécessite de la brasure à l'argent ou au cuivre-phosphore.
Pour ce qui concerne la brasure cuivre, vous avez le choix entre deux procédés : la brasure tendre à l'étain et la brasure forte avec des baguettes au cupro-phosphore.
Ce type de brasage offre l'avantage d'obtenir une bonne résistance mécanique, notamment lorsque les pièces sont soumises à de fortes contraintes : dilatation, traction, charge, cisaillement... outre la soudure des types de cuivre, le brasage fort est parfaitement adapté pour réaliser des objets en fer forgé.
Brasure : les matériaux pouvant être brasés
La brasure forte à l'argent, au cuivre ou à l'aluminium requiert une température de fusion de 600 °C à 900 °C, et permet un assemblage à forte résistance mécanique sur la plupart des métaux à l'exception de ceux à bas point de fusion : étain, plomb, zinc, etc.
Le brasage tendre permet d'assembler des matériaux, généralement des métaux, en fondant et en plaçant un métal d'apport (la brasure) dans le joint, le métal d'apport ayant un point de fusion inférieur à celui du métal adjacent.
Brasure tendre et brasure forte
Vous avez le choix entre la brasure tendre et la brasure forte. La brasure tendre requiert une température qui peut être comprise entre 180 °C et 400 °C. Elle se pratique avec l'étain, le plomb ou le zinc comme métal d'apport.
La forte résistance mécanique de la brasure forte (40 à 50 kg/mm²) par rapport à la brasure tendre (5 kg/mm²) et sa relative simplicité de mise en œuvre lui ouvrent un champ d'application très large.
Oui, l'assemblage des tuyauteries de gaz collectives en cuivre doit être réalisé avec de la brasure forte. La température de fusion de ce matériau d'apport est supérieure à 450°C ce qui garantit une meilleure tenue au feu de l'assemblage.
Les baguettes de brasure assurent en effet une liaison parfaite entre les deux pièces à souder. Ces baguettes sont adaptées pour la brasure fer et spécialement pour la soudo-brasure de l'acier. Elles sont idéales pour souder des canalisations acier de chauffage et des pièces mécaniques.
La soudure à l'argent peut s'employer sans qu'on risque de brûler les bords à souder — si minces fussent-ils. En outre, elle exige moins de chaleur, par conséquent une moindre consommation d'oxygène et d'acétylène.
Pour assembler les pièces métalliques, on utilise usuellement le soudage. La dénomination soudage est utilisée pour définir le procédé et soudure pour le produit ou résultat du procédé de soudage. De même on appelle brasage le procédé, le résultat obtenu est appelé brasure.
Le soudage à l'arc électrique, aussi appelé soudure à l'électrode enrobée, est celui qui donne les meilleurs résultats dans le temps. Cette technique est en effet performante et rapide grâce à la forte chaleur produite par un arc électrique. Elle est en plus accessible même pour un bricoleur amateur.
Les chalumeaux les plus adaptés au métier de plombier sont : le chalumeau monogaz qui utilise du gaz propane ou butane ; le chalumeau oxyacétylénique qui utilise deux gaz, l'oxygène et l'acétylène.
Technique du brasage tendre
Préparer les pièces : nettoyer au papier abrasif puis les enduire de flux décapant (évite l'oxydation des pièces). Positionner les pièces. Faire chauffer l'outil. Chauffer les pièces à souder (et non l'étain) puis éloigner la flamme et appliquer le fil d'étain à la jonction des pièces.
LES BAGUETTES D'APPORT
Du fait que la plupart des soudures sont effectuées sur de l'acier à moyenne ou faible teneur en carbone, le métal d'apport qui convient en ce cas porte la spécification Classe I, Type "A". Ce métal se vend en baguettes ou tiges de 1/16, 1/8, 5/32 et 1/4 de pouce.
Pour le cuivre et le laiton, il existe deux catégories de brasure: 1) La brasure tendre: alliage d'étain et de plomb, à utiliser avec décapant spécifique. On peut donc braser avec une simple lampe à souder.
La soudure MIG vous permet une vitesse d'avance optimisée par rapport à la soudure à l'arc. L'avantage est que vous obtenez une soudure point par point extrêmement solide.
(Technique) Opération de soudure, manuelle ou automatique, qui consiste à assembler directement deux pièces, soit par soudure, (au chalumeau oxyacétylénique ou à l'arc) et avec des métaux d'apport de même nature, soit par pression ou martelage, sans apport, des métaux portés à l'état pâteux.
D'une manière générale on ne soude pas les aciers auto-trempants sur eux même. La soudabilité des aciers est inversement proportionnelle à la teneur en carbone. Toutes les nuances d'acier n'ont pas la même aptitude au soudage et affichent des degrés de soudabilité différents (voir l'article sur le soudage).
Le brasage fort est une opération d'assemblage hétérogène par recouvrement dans laquelle seul le métal d'apport utilisé fond à une température supérieure à 450° Celsius, s'étale grâce à sa bonne mouillabilité et diffuse par capillarité dans l'emboiture.
La soudure à l'étain est généralement utilisée pour effectuer la liaison entre des éléments de gouttière en zinc ou de canalisations d'eau froide (ou pour les réparer), pour le soudage de composants électroniques et pour la fabrication de divers objets, par exemple décoratifs.