Le taux de survie du cancer de l'estomac est aujourd'hui très faible puisqu'il n'est en moyenne que de 23 % à 5 ans chez les hommes (32 % pour ceux âgés de 55 ans et 17 % pour ceux âgés de 80 ans) et de 28 % chez les femmes (47 et 25 % en fonction de l'âge).
Dans le cas du cancer de l'estomac, on considère que le suivi minimal est de 5 ans (1). Si aucune récidive n'est survenue dans les 3 ans qui suivent le diagnostic, le patient a alors plus de 90 % de chances d'être guéri (2).
La chirurgie. La chirurgie est le seul traitement qui permette de guérir un cancer gastrique. Des rechutes locales ou à distance peuvent malgré tout survenir à plus ou moins long terme chez une part significative des personnes opérées.
Le cancer de l'estomac est une pathologie grave dont l'un des principaux facteurs de risque est l'infection chronique par une bactérie, Helicobacter pylori. Le pathogène a la capacité de changer de forme, ce qui le protège des agressions environnementales comme la présence d'antibiotiques.
Des douleurs épigastriques (dans la région de l'estomac) et un amaigrissement progressif sont les signes les plus fréquents. Toutefois, ces symptômes ne sont pas spécifiques à cette maladie. Lorsqu'elle est plus évoluée, la tumeur peut engendrer d'autres signes : des vomissements, une hémorragie et donc une anémie …
Un régime adapté, prescrit par l'équipe soignante, permet de réduire au maximum ces désagréments. Parfois, des médicaments qui facilitent la digestion peuvent aussi être prescrits. Si l'on peut tout à fait vivre sans estomac, cet organe est toutefois nécessaire à la synthèse de la vitamine B12 par notre organisme.
Le cancer de l'estomac touche plus souvent les personnes âgées (65 ans et plus) et les hommes représentent 2/3 des nouveaux cas en 2012.
La réponse est oui, un être humain peut vivre sans estomac, mais avec une adaptation de son alimentation et des injections régulières de vitamine B12.
Fractionner l'alimentation : faire 5 à 6 repas de préférence d'égale importance (3 petits repas et 2 à 3 belles collations). Eviter de boire pendant les repas mais plusieurs fois (6 à 8 prises) dans la journée à chaque fois la valeur d'un demi-verre d'eau. Eviter les aliments trop salés, trop sucrés et trop épicés.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
côlon ; intestin grêle ; péritoine (membrane tapissant la face interne de la paroi de l'abdomen et recouvrant tous les organes qui s'y trouvent). Important : le péritoine reste le site de diffusion métastatique le plus fréquent des tumeurs gastriques.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Cette technique consiste pour le chirurgien à faire plusieurs petites incisions permettant d'insérer un endoscope et des instruments particuliers pour enlever l'estomac. Le type de gastrectomie pratiqué dépend du stade du cancer et de l'endroit où la tumeur se trouve dans l'estomac.
Agents chimiothérapeutiques administrés pour le cancer de l'estomac. Les agents chimiothérapeutiques les plus souvent employés, seuls ou en association, pour traiter le cancer de l'estomac sont les suivants : fluorouracil (aussi appelé 5-fluorouracil ou 5-FU); capécitabine (Xeloda);
Et bien, la nature est bien faite puisque l'estomac est régénéré tous les quatre à cinq jours pour éviter qu'il ne se fasse attaquer par ces acides puissants.
On peut très bien vivre sans estomac mais à condition de modifier son alimentation pendant plusieurs mois. En effet, l'estomac est un réservoir dans lequel les aliments sont brassés. Quand on l'enlève, les aliments passent trop vite dans l'intestin. C'est ce que les chirurgiens appellent le "dumping syndrome ".
Lors d'une gastrectomie totale, le chirurgien va rétablir ce que l'on appelle « la continuité digestive » en réalisant une suture entre l'œsophage et l'intestin grêle. Sans estomac, l'alimentation passe directement dans cette partie du tube digestif sans avoir subi de traitement préalable.
Le gonflement de l'estomac est souvent dû une absorption trop importante de gaz, liée à la consommation de boissons gazeuses ou un excès d'air avalé durant le repas (aérophagie). Autre cause courante du ballonnement : une surproduction de gaz dans les intestins.
Résécable signifie qu'une tumeur peut être enlevée par chirurgie. Les cancers de stade 0, 1 ou 2 et certains cancers de stade 3 sont habituellement résécables. Il arrive que lors de la chirurgie, on découvre que le cancer de l'œsophage ne peut pas être enlevé parce qu'il s'est propagé à d'autres organes.
Le scanner permet d'établir le stade du cancer
Il permet notamment de déterminer avec précision : le stade du cancer de l'estomac ; l'étendue du cancer aux autres organes et aux ganglions lymphatiques (y compris aux ovaires chez les femmes) ; l'importance de l'atteinte de la paroi gastrique.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
- Douleur dorsale: parfois l'estomac Une douleur dans la région des trapèzes et des omoplates peut être une douleur projetée à partir du cou. Mais elle peut aussi traduire un ulcère de l'estomac, sans même qu'il y ait brûlure, ou encore un problème de pancréas.