Le stérilet, solution classique pour les femmes de plus de 45 ans. Pour les femmes qui approchent de la ménopause, d'autres solutions que la pilule sont donc souvent choisies. La première d'entre elles, c'est le stérilet. Il est placé pour trois à cinq ans selon les modèles.
Il est conseillé par l'OMS de privilégier les méthodes de contraception dites de 2e génération (avec lévonorgestrel) mais aussi le patch et l'anneau. Dans tous les cas, l'OMS recommande aux femmes de plus de 50 ans de stopper totalement les combinés hormonaux.
Ainsi, en période de péri-ménopause, le médecin peut vous proposer de remplacer votre contraception estroprogestative : par une contraception progestative, ou par un contraceptif "barrière" afin de suivre l'évolution des règles et de pouvoir confirmer la ménopause lorsque l'arrêt des règles dure depuis une année.
En 2010, 45 % des femmes utilisaient la pilule comme moyen de contraception, elles n'étaient plus que 40,5 % en 2013, et 36,5 % en 2016. Cette désaffection profite aux autres moyens de contraception, notamment au DIU (+6,9 points), au préservatif (+4,7 points) et à l'implant (+1,9 points).
La contraception progestative, plus adaptée ? Les moyens de contraception ne contenant que des progestatifs, comme l'implant, certains stérilets ou pilules, sont plus souvent conseillés à cet âge-là. En effet, ils n'interfèrent pas sur les paramètres du risque cardio-vasculaire ou veineux.
"À 50 ans, les chances de tomber enceinte de manière naturelle sont proches de zéro. (...) Donc c'est probablement un traitement médical, un don d'ovocytes, même si on ne peut pas trop préjuger", a expliqué François Olivennes, gynécologue-obstétricien et invité d'"Il n'y en a pas deux comme elle" lundi.
Le stérilet, solution classique pour les femmes de plus de 45 ans. Pour les femmes qui approchent de la ménopause, d'autres solutions que la pilule sont donc souvent choisies. La première d'entre elles, c'est le stérilet. Il est placé pour trois à cinq ans selon les modèles.
La méthode Ogino-Knaus (aussi appelée méthode du calendrier)
Elle se base sur le seul calcul de la période de fertilité en se fondant sur la longueur des derniers cycles menstruels. En gros, elle consiste à ne pas avoir de rapports sexuels pendant les 5 jours précédents l'ovulation et les deux jours qui la suive.
Quels sont les effets indésirables ? Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
Si vous avez un cycle menstruel naturel spontané et que vous ne prenez aucun traitement contraceptif hormonal, le seul moyen de décaler la période de vos règles est de prendre un progestatif. Vous devez commencer le premier jour des règles précédant celles que vous voulez décaler.
Toutefois, cela s'étend sur plusieurs années et la diminution de la fertilité n'empêche pas les grossesses non désirées. La bonne nouvelle, c'est qu'à l'inverse, une femme désirant un enfant peut encore tomber enceinte au cours de la pré-ménopause.
Les symptômes de la ménopause sont notamment l'absence de menstruations mensuelles, une sécheresse vaginale, des bouffées de chaleur et des sautes d'humeur. En raison de la baisse du taux des œstrogènes, les femmes ménopausées ont un facteur de risque accru d'ostéoporose et de maladies cardiaques.
Prendre la pilule ne va pas retarder l'âge de la ménopause. La seule chose qui peut modifier l'âge de la ménopause, c'est le tabagisme. Les femmes fumeuses seront ménopausées un ou deux ans avant les autres.
"Le fait de prendre la pilule peut masquer l'arrivée de la ménopause. Nous sommes contre la prise de la pilule à cet âge car cela augmente les risques vasculaires. La ménopause intervient en moyenne à l'âge de 50-55 ans, 51 ans en France. Les risques vasculaires de la pilule classique augmentent entre 40 et 50 ans.
Lorsque la ménopause est confirmée, plus de risque d'être enceinte. Il est donc tout à fait possible d'arrêter sa contraception.
Il peut être utilisé à n'importe quel âge, de l'adolescence à la quarantaine passée et ne nécessite aucune manipulation et aucune précaution. Les femmes utilisant cette contraception doivent s'attendre à des saignements (importants ou très légers) de façon imprévisible ou alors à une absence totale de règles !
Les femmes en surpoids sont particulièrement à risque de prendre du poids avec l'implant. Si vous pesez plus de 80 kilos, il est conseillé de changer l'implant plus tôt (au bout de 24 à 30 mois, et non 3 ans).
De même, beaucoup d'utilisatrices de pilules ou d'implant ne prennent pas de poids : on estime que la prise de poids concerne 1 femme sur 5. Autrement dit : 80 % ne prennent pas de poids avec leur contraception, ce qui est tout de même beaucoup.
Si vous préférez la contraception hormonale, alors la pilule minidosée ou le stérilet hormonal sont considérés comme les alternatives les plus sûres.
Dans les méthodes actuelles, cette substance entre dans la composition des principes actifs de nombreux spermicides. De même, les chercheurs attribuent au miel et aux dattes de véritables propriétés contraceptives.
Le DIU, anciennement appelé stérilet au cuivre, est la contraception sans hormones la plus souvent recommandée. Ce dispositif en forme de « T » est placé dans l'utérus par un gynécologue ou une sage-femme et a une durée d'efficacité qui va minimum jusqu'à 5 ans.
Le stérilet Mirena au levonorgestrel (un progestatif) convient en revanche bien à cet âge de la vie. "Il diminue l'abondance des règles (jusqu'à parfois même les supprimer) ainsi que le risque de polypes et fibromes. Petit bémol, certaines femmes ont des effets secondaires gênants (prise de poids, acné, pilosité).
La ligature des trompes n'influence pas le mécanisme hormonal féminin ni la survenue des règles. L'ovule non fécondé est absorbé par les cellules macrophages. La contraception définitive ne modifie pas le plaisir et le désir sexuel des femmes.
Les autres effets indésirables les plus fréquemment rapportés (fréquence > 2,5 %) lors des essais cliniques avec le désogestrel sont les suivants : acné, modification de l'humeur, mastodynies, nausées et prise de poids.