La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour est illégitime puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir, elle se retire de la cour et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin en pensant qu'elle l'a trompé.
Ce court roman historique se démarque en effet du roman baroque, en vogue à l'époque, qui met en scène des aventures rocambolesques sur des milliers de pages. Avec ce récit, Mme de La Fayette propose aux lecteurs contemporains le tableau d'une cour qui leur est familière et une analyse psychologique approfondie.
J'ai aimé suivre la princesse dans ses aventures , découvrir les méandres de son cœur , la voir s'éveiller à l'amour et subir les affres de la passion ; La voir également résister à ses sentiments ; Ses efforts pour demeurer maîtresse d'elle-même m'ont touché.
EN 1678, quand elle vit le jour dans une édition anonyme, la princesse de Clèves ne portait pas de prénom.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
Personnages de La Princesse De Clèves 👑
La Princesse de Clèves : Protagoniste du roman, elle est une jeune femme mariée qui lutte contre ses sentiments amoureux pour le duc de Nemours.
L'Histoire : La Princesse de Clèves est un roman historique qui se déroule à la cour des Valois, au XVIe siècle. Ainsi, l'auteur utilise des noms réels et connus de l'Histoire de France tout en y mêlant de la fiction. Par exemple, le prince de Clèves a réellement existé, mais il n'a par contre jamais été marié.
Parce que ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. En effet, il se consacre essentiellement à l'exploration des sentiments des personnages (ceux de la Princesse de Clèves, de son mari et du duc de Nemours). Des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de jalousie, et de renoncement.
Le thème dominant (la jalousie, le secret) ayant d'abord rapport avec la passion : il s'agit à chaque fois de « galanteries », mais surtout chacun joue un rôle dans l'éducation de la Princesse de Clèves (et d'ailleurs, c'est toujours à elle qu'ils s'adressent : elle est le sujet de l'histoire, et la réceptrice des ...
Les thèmes principaux :
- Héros, héroïne - La Cour : le paraître et l'éclat => « l'honnête homme » - La morale : incitation à la vertu et jansénisme - La passion : destructrice de l'homme.
Les termes « plaisirs romanesques » font écho au plaisir ressenti par le lecteur à la lecture du roman mais aussi à la recherche du plaisir par les personnages du roman. Le « plaisir » est un état de bien être, de contentement.
Il s'agit d'un roman intimiste, qui prend pour objet principal la psychologie des personnages. Il est rattaché au courant littéraire de la préciosité, que Madame de La Fayette connaissait bien par l'intermédiaire des ses amies lettrées, comme Mme de Scudéry.
Le contexte historique de La Princesse de Clèves
Il s'ouvre sur les « dernières années du règne de Henri II », en 1558 et 1559, et le début de celui de François II, qui offrent au récit son cadre, la Renaissance, à la façon d'un roman historique.
La Princesse de Clèves se présente comme une narration historique racontée à la 3e personne par un narrateur omniscient, comme le prouve le célèbre incipit : « La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri Second. » Mais on remarque des ...
La Princesse de Clèves est le modèle du roman psychologique. Il est considéré comme le premier roman moderne de la littérature française. En effet, Madame de Lafayette écrit des analyses psychologiques qui sont novatrices pour l'époque. L'auteur est très rigoureux dans ses descriptions des sentiments et des passions.
Madame de La Fayette écrit La princesse de Clèves à un fort moment d'affirmation culturel des femmes. Elles envahissent alors la littérature et cette autrice en particulier inaugure la brillante tradition française du roman d'analyse.
Remarques : les deux clans rivaux ont des alliances par mariage avec Diane de Poitiers, mais elle hait les Guise à cause de leurs liens avec la reine, Catherine de Médicis ; le prince et la princesse de Clèves, par les intérêts de leurs familles, appartiennent aux deux clans opposés.
Le prince de Clèves (1544-1564), autre fils du duc de Nevers Le deuxième fils du Duc de Nevers dans le roman. Celui-ci mort en vérité le 6 septembre 1564, mais Madame de La Fayette le fait mourir en 1560 sous François II. Dans le livre : Monsieur de Clèves tombe totalement amoureux de Mademoiselle de Chartres.
– La mort du prince de Clèves.
Le prince meurt d'amour en découvrant que sa femme, la princesse de Clèves est éprise d'un autre. Elle ne trompe pas le prince, au nom de la fidélité du mariage, mais le prince se désespère de se savoir mal aimé de celle qu'il aime.
» On a ouvert son corps, avec un grand concours de médecins, de chirurgiens et de toute sorte de gens, à cause qu'ayant commencé à sentir des douleurs extrêmes, en buvant trois gorgées d'eau de chicorée, que lui donna la plus intime et la plus chère de ses femmes, elle avoit dit, qu'elle étoit empoisonnée.
Si Manon est d'emblée un personnage mis en marge, mise de côté puisque envoyée au couvent, Des Grieux choisit, lui, une vie de marginal par amour pour Manon. La marginalité désigne alors une vie hors des règles et des lois : les jeux d'argent, le vol, l'escroquerie.
Monsieur de G.M. Homme riche et puissant qui séduit Manon et l'entraîne dans le luxe, la dépravation, puis l'exile. Ami de Des Grieux, tente de le dissuader de sa passion destructrice pour Manon. Ancien amant de Manon qui l'enlève de Des Grieux et la retient contre sa volonté.
Elle attire les regards de la foule car celle-ci est attirée par le spectacle du scandale mais aussi par celui de la beauté de Manon. Renoncour regarde à son tour cette jolie femme qui lui paraît dans une situation peu conforme à sa condition.