Ces deux examens médicaux permettent d'explorer et de visualiser la partie distale du tube digestif. La rectoscopie se concentre sur le canal anal, le rectum et quelques centimètres du côlon sigmoïde (lorsque l'examen ne porte que sur le canal anal, on parle d'anuscopie).
La rectoscopie est un examen qui permet d'explorer la partie distale du côlon (l'anus et le rectum). De plus, lors de l'examen le médecin peut-être amené à réaliser un geste thérapeutique qu'il vous expliquera au préalable (traitement d'hémorroïdes, de fissure anale, de thrombose périanale).
Quand réaliser une rectoscopie ? La rectoscopie est l'examen de référence dans le diagnostic du cancer de l'anus et du rectum. Il existe plusieurs situations dans lesquels votre médecin peut suspecter des maladies du rectum ou de l'anus et prescrire une rectoscopie pour confirmation.
Le médecin commence par un toucher rectal, puis il introduit par l'anus une sonde souple appelée rectoscope, munie d'une caméra. L'examen dure environ 10 minutes. Afin de faciliter la visibilité dans l'intestin, le médecin gonfle le gros intestin avec de l'air, ce qui peut être un peu désagréable.
La capsule colique, une alternative à la coloscopie virtuelle. La capsule colique est un dispositif d'imagerie médicale miniaturisé à usage unique pour l'exploration du côlon. Elle est destinée à être avalée après une préparation colique spécifique.
La coloscopie virtuelle correspond à un examen du côlon réalisé à l'aide d'un scanner. Elle permet de détecter la présence de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses, mais elle ne permet pas de les retirer ou de pratiquer une biopsie.
Scanner. Si le cancer colorectal est déjà à un stade avancé, il peut s'avérer nécessaire de procéder à un scanner (ou TDM pour tomodensitométrie) afin d'évaluer l'extension de la tumeur du côlon et de rechercher d'éventuelles métastases.
La plupart des polypes sont asymptomatiques. Le symptôme le plus fréquent est une rectorragie, habituellement occulte et rarement massive. Les lésions plus grosses peuvent entraîner des crampes, des douleurs abdominales ou une occlusion. Les polypes rectaux sont parfois décelables au toucher rectal.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Qu'est-ce qu'une coloscopie courte? C'est un examen pour visualiser l'intérieur du rectum en insérant un tube flexible muni d'une caméra et d'une lumière. Cet examen cherche des problèmes spécifiques à l'anus et au rectum. Certains traitements pour les hémorroïdes peuvent être effectués au même moment.
La rectite infectieuse doit être traitée par des antibiotiques. Les patients qui ont des rapports anaux réceptifs et qui présentent une rectite non spécifique peuvent être traités empiriquement par la ceftriaxone 250 mg IM en une fois associée à la doxycycline, 100 mg par voie orale 2 fois/jour pendant 7 jours.
POURQUOI CHOISIR LA RECTO-SIGMOIDOSCOPIE ? C'est actuellement un examen de référence pour mettre en évidence d'éventuelles lésions du rectum et du côlon sigmoïde. Elle permet également de les biopsier (prélèvement d'un fragment de tissu pour l'étudier au microscope) ou parfois de les enlever (polypes ...).
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Des selles étroites ce qui pourrait signaler la présence d'un obstacle qui coince les excréments. Gaz et ballonnements : il se peut qu'une tumeur obstrue le passage des selles qui retiennent de l'air et engendrent des gaz et une sensation de ballonnement.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.
Les patients ayant un taux initial de CRP inférieur à 10 mg/l avaient une survie significativement meilleure que les patients ayant un taux initial de CRP supérieur à 10mg/l (p = 0,04) (Figure5).
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
Des saignements, souvent peu importants, émis par l'anus, spontanément ou lors des selles ; des douleurs abdominales, associées à une diarrhée (surtout pour les polypes villeux) ou une constipation (lors d'occlusion), lorsque le nombre et la taille sont importants ; une anémie liée à une carence en fer.
La rectosigmoïdoscopie est un examen visuel réalisé à l'aide d'un tube de petit calibre, long et flexible, muni en son bout d'une caméra (endoscope) introduit par l'anus. Un sédatif (calmant) vous sera administré par voie veineuse.