Le PIB peut être évalué en volume ou en valeur. En valeur, on parle de PIB nominal, c'est-à-dire non corrigé de l'inflation. Pour mesurer la croissance, on doit éliminer l'impact de l'inflation et calculer le PIB en volume (ou PIB réel).
Comme le PIB est une mesure qui comprend de nombreux éléments, les économistes ont mis au point trois méthodes pour le calculer. Ces trois méthodes sont l'approche par les dépenses, l'approche par les revenus et l'approche par la valeur ajoutée. Ces approches sont toutes équivalentes et donnent le même résultat.
Le produit intérieur brut (PIB) est l'indicateur le plus retenu pour évaluer l'ensemble de la production des biens et des services d'un pays pendant une année. Il indique l'ampleur de l'activité économique. Deux méthodes sont généralement utilisées pour le calculer: celle des revenus et celle des dépenses.
La différence entre le PIB et le PNB est le critère de délimitation géographique. Pour le PIB c'est la résidence des unités institutionnelles qui est déterminante, on retient la valeur ajoutée par les agents résidents. Pour le PNB c'est la nationalité (quelle que soit la résidence).
Le produit intérieur brut réel est le PIB mesuré à prix constants, c'est-à-dire en volume. On obtient les estimations du PIB à prix constants en exprimant les valeurs de tous les biens et services produits au cours d'une année donnée, aux prix d'une période de référence.
PIB nominal = valeur du PIB mesurée aux prix de l'année courante (cette mesure inclut donc les effets de l'inflation ou de la déflation) ; PIB réel = valeur du PIB aux prix d'une année de référence (à prix constants).
Par exemple, si la production a augmenté de 4 %, alors même que les prix ont augmenté de 3 %, la croissance a été de 1 % : 4 % de production moins 3 % de hausse des prix. Le PIB en volume est égal au PIB en valeur diminué de l'impact de l'évolution des prix sur la période considérée.
Le PIB se définit en comptabilité nationale comme un agrégat, c'est-à-dire une grandeur synthétique caractérisant l'activité économique d'un pays obtenue en combinant divers postes de la comptabilité nationale.
La France se place derrière le Royaume-Uni qui affiche tout de même une croissance de 4,10%, malgré une forte inflation au sein du pays. En France, la croissance n'est pas si catastrophique que ce qui était espéré avec +2,6% et un PIB autour de 2 782,91 milliards de dollars.
En France, le Produit intérieur brut (PIB) est calculé par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Environ 120 comptables nationaux le calculent chaque année.
1 - Les méthodes d'estimation du PIB potentiel
L'article traite de ce troisième type de méthode en analysant l'estimation des trois facteurs : travail, capital et productivité globale des facteurs de production (PGF).
La mesure du PIB a plusieurs avantages : Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique.
Avec un produit intérieur brut (PIB) par tête évalué à 128 800 dollars, plus que n'importe quel autre État de la planète, le Luxembourg confirme son statut de pays le plus riche du monde.
l'approche demande : PIB = ∑ consommations finales + ∑ investissements+ ∑ (exportations – importations). Le terme technique pour l'investissement est « FBCF », pour « Formation Brute de Capital Fixe ».
Le PIB peut être calculé comme la somme des valeurs ajoutées augmentée des impôts moins les subventions sur les produits. Le PIB par habitant reste le principal critère pour mesurer la richesse d'un pays, et le taux de croissance du PIB pour mesurer le dynamisme économique d'un pays et comparer les pays entre eux.
Avec un PIB par habitant à peine supérieur à 300 dollars en 2023, le Burundi arrive en tête du classement des pays les plus pauvres au monde. C'est de loin le pays le plus pauvre au monde.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 867 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 642 milliards d'euros. Viennent ensuite l'Italie (1 909 milliards) et l'Espagne (1 327 milliards).
Le PIB par habitant est de loin le plus élevé au Luxembourg, avec 92 000 SPA par tête en 2022. Parmi les populations les plus riches selon cet indicateur, viennent ensuite les Irlandais avec 82 400 SPA sur la même année, les Danois avec 48 000 SPA et les Néerlandais avec 45 600 SPA.
Il peut être négatif (- 4%, par exemple). Cela signifie que la grandeur que l'on étudie diminue. Dans le cas du PIB, on parle de « croissance négative » ou de récession. Pour les récessions les plus graves, on parle également de dépression, mais l'expression est peu utilisée.
Le PIB n'indique pas non plus si les revenus sont partagés équitablement ou non. Il ne renseigne pas davantage sur la qualité de vie, la situation de l'emploi, la sécurité, et encore moins sur l'ampleur de l'impact environnemental des activités économiques.
Cinq indicateurs ont été calculés au niveau de la région : - l'Empreinte Écologique (EE) ; - l'Indicateur de Développement Humain (IDH) ; - l'Indicateur de Participation des Femmes à la vie politique et économique(IPF) ; - le Baromètre des Inégalités et de la Pauvreté (BIP 40)7 ; - l'Indicateur de Santé Sociale (ISS).
Le rapport entre le PIB nominal et le PIB réel correspond au déflateur du PIB. Cet indice permet d'apprécier l'effet prix sur la période considérée. A noter que plus l'écart est important entre le PIB nominal et le PIB réel, plus cela signifie que l'impact des prix sur l'économie est élevé.
Pour mesurer l'évolution de la production au cours du temps, il faut éliminer l'effet de la hausse des prix. C'est pourquoi on définit le PIB en volume comme le PIB ajusté de l'évolution générale des prix.
Il est préférable d'utiliser le PIB réel plutôt que le PIB nominal pour mesurer les fluctuations de l'activité économique, car elles éliminent l'effet des varia- tions de prix. Il s'agit donc d'un indicateur de volume (quanti- té), et non de valeur (prix × quantité).