Krafft-Ebing considère le masochisme comme une forme de perversion qu'il définit comme une recherche du plaisir dans la douleur. De même, le sadisme désigne pour lui une perversion sexuelle dans laquelle la satisfaction est liée à la souffrance ou à l'humiliation infligée à autrui.
Qui prend plaisir à faire souffrir, qui manifeste une méchanceté, une cruauté systématiques : C'est un sadique, qui fait pleurer les enfants.
Résumé — Dans le vocabulaire psychanalytique, le terme sadisme désigne à la fois une tendance primaire, une pulsion partielle et une perversion caractérisée. Dans la plupart des cas, les deux premières s'intègrent dans la vie psychique, mais il arrive qu'elles donnent naissance à une perversion.
La personnalité sadique est un trouble de la personnalité qui se caractérise par un ensemble de comportements destinés à faire souffrir autrui ou à le dominer. Il est difficile de traiter un tel comportement.
En se référant à Sacha Nacht, Laplanche et Pontalis relèvent que « le rapport entre le masochisme et son contraire, le sadisme » n'a pas échappé à Krafft-Ebing.
(Personne) qui a tendance à exercer sur autrui des violences morales ou physiques, qui prend plaisir à faire souffrir les autres, hors de toute satisfaction sexuelle. Bourreau, tortionnaire sadique.
Définit de manière familière une personne masochiste, c'est à dire trouvant un certain plaisir dans des pratiques sexuelles incluant la douleur, l'humiliation, la domination.
Un sadique va ressentir une grande excitation sexuelle en voyant l'autre souffrir devant lui. "Ils sont souvent nourris de la perception violente qu'ont pu avoir certains enfants des relations sexuelles des relations sexuelles de leurs parents ou proches", explique Renaud Da, psychologue clinicien.
Un test rapide
Je me suis déjà moqué·e de certaines personnes pour qu'elles sachent que c'est moi qui domine. Je ne me lasse pas de mettre la pression sur les gens. Je suis capable de faire du mal à quelqu'un si cela signifie que je suis aux commandes. Quand je me moque de quelqu'un, cela m'amuse de le voir s'énerver.
Les personnes masochistes vivent constamment dans la peur, l'insécurité et sont très dépendantes des autres, dans le sens où elles ont besoin que quelqu'un soit témoin de leurs sacrifices. En réalité, ces personnes croient qu'elles doivent vivre leur vie comme un martyre.
Freud nous dit : « Le caractère dangereux (du masochisme) provient du fait qu'il a son origine dans la pulsion de mort, qui correspond à la partie de celle-ci qui a évité d'être tournée vers l'extérieur sous forme de destruction ».
Les racines du sadomasochisme se trouvent dans chaque phase du développement ; elles commencent avec les fantasmes de la mère pendant la grossesse, qui passent à travers la barrière générationnelle et affectent le tout début du développement de l'individu.
La pathologie sadomasochiste résulte souvent de différents traumatismes de l'enfance qui entraînent une intensification de l'angoisse de l'anéantissement ou de la castration.
1. Déviation sexuelle, liée à une pulsion d'autodestruction, dans laquelle le sujet ne trouve le plaisir que dans la douleur physique et les humiliations qui lui sont infligées. 2. Comportement de quelqu'un qui semble rechercher les situations où il souffrira, sera mal, en difficulté, etc.
le sourire sadique (il déborde notamment de jalousie) le sourire excédé (exprime notre agacement) le sourire endurant (il prend son mal en patience, c'est bientôt fini)
Le terme est issu du nom de l'écrivain français Donatien Alphonse François, marquis de Sade (1740-1814). La première définition apparait dans le Dictionnaire Universel de Boiste, huitième édition,1834, revu et augmenté par Charles Nodier, 20 ans à peine après la mort du Marquis de Sade.
La cruauté pathologique peut apparaître chez l'enfant dès la marche. Elle est en partie la conséquence d'un échec du « travail de l'emprise » : le sujet ne rencontre pas un environnement qui se laisse transformer en double de soi tout en restant lui-même. Surtout, cet environnement se montre lui-même cruel.
Parlez à la première personne du singulier.
Parler en « je » vous permettra d'assumer vos sentiments : « j'ai été blessée que tu ais oublié mon anniversaire la semaine dernière ». Les formules en « tu », au contraire, amèneront facilement votre interlocuteur à se sentir attaqué : « tu ne t'intéresses pas à moi !
Étymologie. Du nom du marquis de Sade, réputé pour ses écrits libertins évoquant le plaisir de faire du mal à autrui.
Le masochisme moral s'identifie par le besoin inconscient de se faire du mal, de se saborder, de se punir dans des différentes situations de la vie. Le masochisme féminin se réfère au fait que le masochiste a tendance à se mettre dans une position féminine-passive face à ce qui lui fait du mal.
Le masochisme sexuel est traité par une thérapie comportementale et cognitive. Celle-ci consiste notamment en une analyse des pensées dysfonctionnelles et une restrucuration cognitive. L'intérêt de cette approche est qu'elle permet au patient de trouver un soulagement rapide.
Le traitement des comportements autodestructifs passe par la prise de conscience du sentiment de culpabilité, la compréhension des désirs, et parfois des actes, qui l'ont créé, et la perlaboration de toute cette constellation.