Le consensus des économistes portait sur une croissance française de 0,8%. L'objectif de la loi de finances pour 2024 étant de ramener le déficit à 4,4% du PIB (après 4,9% en 2023), le gouvernement a décidé de faire des économies d'un montant de 10 milliards d'euros en réduisant le budget 2024.
L'inflation sous-jacente est également un indicateur très surveillé par les banques centrales de la zone euro. Sur le Vieux Continent, l'inflation, hors prix de l'énergie et de l'alimentaire, devrait s'établir à 2,7% en 2024 et 2,1% en 2025, contre 5% en 2023, selon l'Eurosystème.
PARIS, 18 février (Reuters) - Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a abaissé dimanche de 1,4% à 1% la prévision de croissance du Produit intérieur brut de la France pour l'année 2024.
Variation annuelle du PIB réel en France 2000-2024
Pour 2024, le gouvernement a ainsi revu à la baisse sa prévision d'une croissance de 1,4% en prévoyant finalement une croissance de seulement 1% pour l'année 2024.
Elle est redescendue aujourd'hui autour de 4 %. C'est encore trop élevé mais, selon nos prévisions, elle passerait sous les 3 % avant la fin de ce premier semestre. Et nous nous engageons, sauf choc, à ce que l'inflation revienne à 2 % - ce qui est notre objectif - d'ici à 2025 au plus tard.
L'inflation va rester au-dessus des 5% jusqu'à la fin 2023 en France, selon l'OFCE. L'inflation restera élevée jusqu'à la fin de l'année 2023 dans l'Hexagone, entre +5,5% et +6,5%. Il faudra attendra fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Concernant l'inflation, celle-ci ne devrait ralentir que progressivement et revenir vers 2 % fin 2025. La prévision d'inflation de la BCE pour la zone euro est ainsi de 5,4% en 2023, 3,0 % en 2024 et 2,2 % en 2025. Pour l'économie française, les perspectives sont globalement similaires.
La croissance mondiale devrait être de 3,1 % en 2024 et de 3,2 % en 2025 ; les prévisions pour 2024 sont supérieures de 0,2 point de pourcentage à celles de l'édition d'octobre 2023 des Perspectives de l'économie mondiale (PEM) en raison d'une résilience plus forte que prévu aux États-Unis et dans plusieurs grands pays ...
En 2022, le produit intérieur brut (PIB) progresse de 2,5 % en volume après 6,4 % en 2021. Ce rebond franc n'est toutefois pas complet, tout comme l'amélioration de la situation sanitaire à laquelle il est largement lié. Ainsi, en moyenne sur l'année 2021, le PIB est 1,5 % inférieur à son niveau moyen en 2019.
La France figure parmi les pays européens où le poids du secteur tertiaire est le plus élevé : il y est supérieur d'environ 4 points à la moyenne de l'Union européenne (UE).
Une récession économique amène son lot de conséquences déplorables : pertes dans la valeur des fonds de retraite, diminution de la valeur des actifs immobiliers, chute de la rentabilité des entreprises, retour des déficits conjoncturels des gouvernements, etc.
▪ La France change, la société évolue
Les français bénéficient en 1900 des grands acquis du siècle dernier : l'école primaire est devenue obligatoire et gratuite depuis 1880, la langue française est imposée (face aux patois), et l'enseignement historique met l'accent sur les grandes figures de l'Histoire française.
En 2023, les Français ont vu les prix de l'alimentation augmenter de 11,9 % selon l'association Familles rurales. Alors, pour 2024, les Français attendent de pied ferme une baisse des prix.
Les chiffres définitifs de l'institut national des statistiques sont tombés ce vendredi 12 janvier 2024. Bilan des courses, l'inflation moyenne sur l'année 2023 a atteint +4,9 %, selon l'Insee. Une légère accalmie, après les +5,2 % de 2022, mais bien au-delà des + 1,6 % de 2021 et 0,5 % de 2020.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
Le rapport, intitulé Situation et perspectives de l'économie mondiale, estime que l'économie mondiale devrait maintenant croître de 2,3% en 2023 (+0,4 point de pourcentage par rapport aux prévisions de janvier) et de 2,5% en 2024 (-0,2 point de pourcentage), une légère hausse des prévisions de croissance mondiale pour ...
Selon une première estimation de l'Insee parue ce mardi matin, le PIB est resté stable au quatrième trimestre. Sur un an, il a progressé de 0,9 %, légèrement en deçà des espoirs du gouvernement. C'est une petite déception pour le gouvernement.
La projection à l'horizon 2050 classe la Chine en tête des grandes puissances économiques, suivie respectivement par les USA, l'Inde, l'Indonésie, l'Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni, le Brésil, la France, la Russie, le Mexique, l'Arabie Saoudite, le Canada et le Nigeria.
Le taux d'inflation : + 4,9 % en 2023
L'Insee publie un graphique et un tableau du taux d'inflation en France pour chaque année depuis 1991, calculé à partir de la moyenne de l'évolution des prix à la consommation de l'année. L'inflation annuelle s'établit ainsi à + 4,9 % en 2023, selon l'Insee.
Selon J. Tirole, il semblerait que la Croissance Économique mondiale soit face à 3 enjeux majeurs sur le long terme : Le climat, les inégalités et la démographie.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
L'inflation alimentaire ralentit nettement
On risque de vivre encore avec des prix toujours en hausse en 2024 et 2025". Pour rappel, l'inflation moyenne sur l'ensemble de l'année 2022 s'est élevée à 5,2%, contre 1,6% en 2021 et 0,5% en 2020. En 2023, elle devrait s'établir aux alentours de 4,9%.
De façon plus générale, et en résumé, l'inflation profite dans un premier temps aux matières premières, à l'immobilier locatif, au marché des actions et aux entreprises capables de transférer la hausse des prix de leurs intrants à leurs clients ou dont les revenus sont corrélés à l'inflation.
Une baisse limitée...
Mais dans le détail, il en ressort une baisse limitée, en moyenne de seulement 1%. Certes, le prix de la volaille va baisser, tout comme celui des céréales et des dérivés, comme les biscuits, les pâtes aussi, car leurs prix alimentaires mondiaux ont baissé en 2023.