Pour une isolation des murs efficace et ainsi avoir accès aux subventions mises en place par l'État, il faut donc prévoir une épaisseur de 8 à 14 cm selon le matériau utilisé. Pour une isolation des murs élevée, prévoyez plutôt 11 à 20 cm d'épaisseur selon le type d'isolant posé.
A l'heure actuelle, on considère que la ouate de cellulose et le liège sont les matériaux les plus isolants. Ces matériaux écologiques sont efficaces thermiquement mais présentent aussi d'excellentes propriétés d'isolation phonique.
Classés par grandes catégories, les meilleurs isolants thermiques et phoniques en termes de rapport qualité / prix sont : Le liège, la laine de bois, le lin, le chanvre, la ouate de cellulose pour les isolants biosourcés. La laine de roche et la laine de verre pour les isolants minéraux.
L'épaisseur de la laine de verre pour les combles
Ainsi, une résistance thermique de 8 m2/K/W est exigée. Cela signifie, pour une laine de verre présentant une conductivité thermique de 0,04 W/m.K, qu'une épaisse de 32 cm sera requise. Pour les combles perdus, cette épaisseur peut aller jusqu'à 45 cm.
À part le polyuréthane (déconseillé par Que Choisir en intérieur, voir encadré Matériaux), le mieux, c'est la laine de verre. On en trouve avec un λ de 0,03, contre une moyenne, tous isolants courants confondus, de 0,04. Soit 14 cm d'épaisseur au lieu de 18 pour une même résistance thermique.
Extrudé ou expansé, le polystyrène est un bon isolant thermique. Il présente une conductivité thermique comprise entre 0,029 et 0,038 W/m.K. ll favorise de ce fait peu les échanges de chaleur et permet de lutter contre les ponts thermiques.
Aujourd'hui, l'isolant le plus employé est la laine de verre.
Le calcul pratique de l'épaisseur minimale de l'isolant (en mètre) : e(m)= λ (W/m.K) x R (m². K/W), où λ (se prononce "lambda")= coefficient de conductivité thermique, valeur fournie par le fabricant de l'isolant. Plus ce coefficient est petit meilleur est l'isolant.
En construction, la résistance thermique recommandée en murs pour un bâtiment à basse consommation ou BBC, est R supérieure ou égale à 4 m2. K/W. En rénovation, pour pouvoir bénéficier des aides à la rénovation énergétique, il vous faut viser une isolation de résistance thermique (R) minimale de 3.7 m2.
Fibres de bois : très bon isolant thermique et acoustique, la fibre de bois est en général utilisé sous forme de panneaux rigides résistant très bien à la compression et limitant les ponts thermiques.
L'isolant mince peut, pour plus de facilité, se poser en panneaux. Vous pouvez par exemple installer un panneau roulé semi-rigide de laine de verre ou encore un panneau de laine de verre recouvert de kraft.
Une sensation de paroi froide
Pour vous en assurer, faites ce test simple. Posez votre main sur un mur : si le mur est froid, c'est le signe d'une mauvaise isolation thermique ; si le mur est chaud mais se refroidit à proximité d'une fenêtre ou d'une porte, c'est le signe d'une mauvaise isolation de votre menuiserie.
Les produits réfléchissants minces sont des bons isolants, mais ils sont surtout réellement efficaces en complément d'isolation. De plus, lorsque le PMR est situé côté intérieur de la paroi (côté chauffé), il peut jouer le rôle de pare-vapeur.
La résistance thermique des isolants minces multicouche varie de 0,1 à 1 m²/K/W, soit une résistance relativement faible. Il gagne en intérêt s'il est associé à un autre isolant.
L'isolation des murs par l'intérieur qui consiste à placer des plaques d'isolant (liège, plaques de polystyrène, etc.) directement sur la paroi. Elle peut aussi être réalisée par soufflage. On soufflera alors un isolant entre le mur et une contre-paroi.
À retenir. Commencez par isoler le toit de votre maison, car c'est par là que s'échappe la chaleur en premier. Suivent les murs, les planchers bas, les fenêtres.
Pour l'isolation intérieur de votre mur, l'épaisseur idéale d'un matériau se situe généralement entre 12 cm et 18 cm. L'épaisseur est étroitement associée à la résistance thermique R de l'isolant. Plus la valeur R est élevée, plus le matériau est performant. De même, plus le matériau est épais, plus R est important.
Une isolation de la toiture grâce aux panneaux en polyuréthane ne nécessitera qu'une épaisseur de 12 à 14 cm. Il s'agit d'un matériau isolant synthétique très efficace. Moins de 15 cm seront efficaces pour obtenir la résistance thermique de 6 m².
Les meilleurs isolants pour se prémunir des fortes chaleurs sont les panneaux de bois, les panneaux de liège et la ouate de cellulose.
Les inconvénients de la laine de roche
Egalement, la laine de roche se tasse avec le temps. Aussi, après quelques années (une dizaine, en moyenne), elle perd ses propriétés isolantes et doit être remplacée au moins tous les 15 ans. Peu chère à l'installation, elle implique donc de lourds frais dans la vie d'une maison…
L'un des principaux inconvénients du polystyrène extrudé est sa non résistance au feu. De plus, en cas d'incendie, ce matériau dégage des vapeurs toxiques. Il est aussi très apprécié par les rongeurs. S'il est un parfait isolant thermique, en revanche, son isolation acoustique est très modérée.
Quelle est la durée de vie du polystyrène expansé ? L'un des plus gros avantages du polystyrène expansé est sa longévité. Sa durée de vie est estimée à 75 ans.
La différence principale entre le polystyrène extrudé et le polystyrène expansé réside dans leur fabrication. En effet, les billes du polystyrène extrudé sont compressées à l'aide d'un agent gonflant : du CO2 ou des gaz HFC qui offrent une performance thermique supérieure.