En moyenne, comptez 12 cm à 15 cm d'épaisseur pour l'isolation des murs. Il existe une multitude d'isolants pour les parois. Parmi les meilleurs isolants, on trouve : La ouate de cellulose.
La technique par doublage collé étant moins performante que l'isolation sous ossature, il faut privilégier une épaisseur de doublage d'au moins 10 cm d'épaisseur (soit 8 cm d'isolant) pour obtenir une réduction notable des nuisances sonores.
La ouate de cellulose : probablement le meilleur choix pour l'isolation acoustique. À épaisseur et densité égales, cet isolant sera plus performant que la laine de verre.
Pour réduire encore plus le bruit, sur un mur mitoyen par exemple, optez pour un doublage sur ossature métallique. Vous poserez deux plaques de plâtre autour d'une laine minérale. L'épaisseur finale sera d'environ 70 mm et le gain acoustique de l'ordre de 20 dB.
Pour une bonne insonorisation, il est conseillé de monter au moins une cloison à simple ossature métallique de type 72/48 en y intégrant un isolant acoustique.
Le doublage des murs par une ossature métallique complétée par une laine de verre et une plaque de plâtre améliore le confort acoustique en atténuant sensiblement les bruits. Pour un résultat optimal, privilégiez les plaques de plâtre phoniques, dont la composition permet de réduire notablement les bruits.
Aux abords des habitations, implanter des écrans acoustiques absorbants ou réfléchissants ou des merlons de terre permet de limiter la propagation du bruit et de diminuer l'exposition pour les premiers étages des logements et leurs espaces extérieurs.
Pour l'isolation phonique d'un mur mitoyen les matériaux recommandés tant par leur efficacité que par leur praticité lors de la pose sont : La ouate de cellulose. Le liège. La fibre de bois.
Contrairement à l'isolation phonique qui contre les bruits, l'isolation acoustique, elle, permet d'améliorer l'ambiance sonore à l'intérieur des volumes en diminuant la durée de résonance d'une onde acoustique.
Recouvrir un mur existant de cloisons sèches est une option généralement moins dispendieuse que d'installer des panneaux acoustiques. Et elles peuvent faire un bon travail d'absorption de vibrations sonores. On les achète sous forme de panneaux de gypse qu'on peut peinturer, ce qui est l'option la plus abordable.
Insonorisation des murs de la chambre
Pour les murs mitoyens, vous pouvez doubler ces derniers en y ajoutant une ossature métallique complétée d'un isolant acoustique telle que la laine de verre (ex : PAR Phonic en 45 mm). Le tout doit ensuite être recouvert d'une plaque de plâtre phonique (comme Placo® Phonique).
Vous pouvez aussi miser sur de la peinture anti-bruit (avec des micro-billes de verre intégrées) ou des tapisseries pour améliorer l'insonorisation. Les papiers peints acoustiques constituent une excellente solution pour améliorer l'isolation acoustique d'un mur, du fait notamment de leur épaisseur.
Une légère épaisseur de liège suffit donc à obtenir des performances honorables. Apposer sur un mur une plaque de liège expansé de 40 mm d'épaisseur permet d'obtenir un indice d'affaiblissement acoustique de 47 dB. Choisir 50 mm permet de s'approcher des 50 dB.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Le mur métallique
L'installation de panneaux acoustiques métalliques (ou en tôle ondulée) a l'avantage d'être rapide. Pour aller au-delà de son efficacité, qui est de 17 dB, on peut lui ajouter une double peau de panneaux isolants (laine de verre ou laine de roche par exemple).
Le niveau sonore de la musique est réglementé
R. 571-25 à R. 571-28 et R. 571-96, code de l'environnement). À l'intérieur, le niveau sonore moyen est, depuis un décret du 7 août 2017, limité à 103 dB(A) contre 105 dB(A) auparavant et le niveau maximal à 118 dB(A) contre 120 dB(A) auparavant.
L'isolation phonique contre les sons à basse fréquence
Pour limiter les bruits d'impact venant des voisins du dessus, il faut isoler les plafonds en ajoutant un plafond suspendu avec une ou plusieurs plaques de plâtre, renfermant une laine de verre, de roche, de chanvre ou de bois.
Positionnez la première plaque de plâtre Placo® Phonique contre les montants en aménageant un espace de 10 mm entre le sol et la plaque à l'aide de cale. Vissez la plaque sur les montants avec des vis spéciales tous les 30 cm. Posez l'ensemble des plaques de plâtre d'un seul côté de la cloison.
La meilleure façon d'isoler entre deux murs mitoyens sera d'utiliser des panneaux de laine de roche. Les propriétés de ce matériau permettent effectivement de bénéficier d'une isolation acoustique idéale.
Pour isoler une pièce à moindre coût, des solutions pratiques et peu coûteuses telles que les tapis, les rideaux thermiques, la peinture isolante ou encore les bandes de joint pour portes et fenêtres sont accessibles sans grande compétence ni besoin d'effectuer de lourds travaux.
Le mur antibruit se construit avec différents matériaux comme : le béton, le bois, le verre, les autres matériaux composites, etc. Les murs antibruit en béton sont les plus utilisés par les personnes qui vivent au bord d'une route. D'autres utilisent des lames de tôles pour avoir un effet réfléchissant.
Un appareil générant un bruit équivalent à celui d'un moteur d'avion. Placé dans le logement voisin, il émet un son de 110 décibels ce qui permet d'évaluer la qualité de l'isolation phonique. Un sonomètre, semblable à un micro, qui enregistre l'ensemble des sons : bruits du logement, des équipements, de l'extérieur…
Une épaisseur de 100 mm de laine de roche réduit le bruit d'environ 10 dB par rapport à une toiture non isolée, ce que l'oreille humaine perçoit comme une diminution de moitié de la charge sonore.