Il découvre à 22 heures, en compagnie de son fils Pierre et d'un ami Gaubert Lavaysse, Marc-Antoine mort dans sa boutique. Anne Rose Cabibel épouse Calas, la mère : Madame Calas n'est pas présente lors de la découverte du corps de son fils.
Un des grands combats de Voltaire contre l'erreur judiciaire
Mais la rumeur publique et la justice l'accusent de l'avoir lui-même assassiné pour l'empêcher de se convertir au catholicisme. Le jugement est rendu le 10 mars 1762. Jean Calas est condamné à mort. Il est roué vif, puis étranglé et brûlé.
Les accusés révèlent avoir trouvé Marc Antoine pendu, et avoir maquillé le suicide en meurtre, puis avoir menti aux enquêteurs afin d'épargner au défunt la honte du suicide.
En 1761, Jean Calas, marchand d'indiennes à Toulouse, découvre son fils aîné Marc-Antoine, âgé de 29 ans, pendu dans son magasin.
La veuve et le plus jeune fils de Jean Calas parviennent à convaincre Voltaire qu'il faut dénoncer le procès toulousain et demander un nouveau procès plus équitable. Voltaire accepte afin de savoir de quel côté était le fanatisme religieux qui poussent à tuer celui qui ne pense pas comme vous.
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Voltaire s'empare de l'affaire publiquement
Condamné à l'exil perpétuel, l'un de ses fils, Pierre Calas, décide après la mort de son père de rencontrer Voltaire à Genève pour persuader le philosophe que son père a bien été condamné à tort.
Voltaire débouche ainsi sur une critique du fonctionnement de la justice ; elle porte surtout sur deux points : l'arbitraire et le système des preuves.
Le capitoul David de Baudrigue (au tricorne) accuse publiquement Jean Calas du meurtre déguisé de son propre fils. Huile sur toile, Casimir Destrem,1879, Musée du Vieux Toulouse. Toulouse, 13 octobre 1761, 23 h 30.
Il met donc un terme à la légende qui voulait que, dans ses derniers moments, Voltaire, lors d'une crise d'agitation, portât la main à son pot de chambre... pour en manger le contenu. Justice semble faite de cet épisode excrémentiel qui touche, incidemment, à cet intestin remarquable. Tourment de la vie de Voltaire.
Voltaire s'est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés.
Marc-Antoine Calas est retrouvé mort le 13 octobre 1761 au soir, dans la boutique de son père, après un dîner en famille pris à l'étage, rue des filatiers à Toulouse. Jean Calas, le père : 63 ans. Il est marchand de tissus depuis quarante ans.
Un manque jamais comblé Marie-Marguerite Daumart meurt le 13 juillet 1704, laissant derrière elle Voltaire alors âgé de dix ans. Le philosophe évoque rarement son souvenir. Et lorsqu'il le mentionne, Voltaire prête à sa mère un rôle galant, bien que rien ne soit certain.
Voltaire a été accusé d'avoir amassé son immense fortune grâce à la traite négrière, qu'il fut pourtant l'un des premiers à dénoncer ouvertement.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Le motif douteux de son arrestation, les procès suspects de partialité menés aussi bien à Abbeville qu'à Paris et l'atrocité de son exécution ont été dénoncés par Voltaire. L'affaire du chevalier de La Barre est une illustration de l'intolérance liée à la religion et un des premiers combats pour la laïcité en France.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
L'écrivain cherche à obtenir réparation, mais n'obtient aucun soutien de ses amis aristocrates. Le chevalier obtient l'arrestation de Voltaire, qui est enfermé à la Bastille pendant deux semaines. Il est libéré à condition qu'il accepte de quitter la France pour l'Angleterre.
François-Marie Arouet aurait choisi de prendre le pseudonyme de Voltaire pour plusieurs raisons. Il était tout d'abord en conflit avec sa famille, et plus particulièrement avec son père. Il souhaite donc rompre avec son passé et ses origines en se choisissant un nouveau nom pour signer ses œuvres.
En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S'indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l'humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse.