La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie. En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale.
La sclérose en plaques (ou SEP) est une maladie auto-immune (dysfonctionnement du système immunitaire) qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle se déclare généralement au début de l'âge adulte. Très handicapante, elle n'est en revanche pas mortelle.
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Au cours de l'évolution, après une période de poussées, peut apparaître une a ggravation lentement progressive des symptômes en dehors des poussées. Lorsqu'elle survient, cette phase se produit généralement 10 ou 20 ans après le début de la maladie. On parle de forme secondairement progressive .
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
La perte de poids avec une SEP a lieu pour différentes raisons : à cause de la fatigue, des troubles du goût ou de la déglutition, du handicap moteur, d'une dépression... ou parce que le patient mange peu, avec un seul repas par jour. »
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
Le régime Seignalet suggère donc, en cas de sclérose, l'exclusion totale des céréales alimentaires, du lait et de tous les aliments transformés. Il suggère également de consommer des produits du règne végétal en majorité et de préférer les aliments crus ou qui ont subi des cuissons douces.
Principaux effets secondaires: syndrome pseudo grippal, complications locales cutanées, troubles de l'humeur, troubles thyroïdiens, toxicité hématologique et hépatique.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
La cause de la sclérose en plaques est inconnue, mais une explication probable serait que les personnes sont exposées tôt dans la vie à un virus (peut-être un herpèsvirus ou un rétrovirus) ou à une substance inconnue qui déclenche d'une façon ou d'une autre l'attaque par le système immunitaire des propres tissus de l' ...
w. Les maladies infectieuses sont le fait d'un agent infectieux et peuvent être transmises par l'entourage, ce qui n'est pas le cas de la sclérose en plaques. En effet, la maladie ne peut pas être transmise d'une personne à l'autre. La SEP n'est donc pas une maladie contagieuse.
L'essentiel. Quatre immunosuppresseurs peuvent être utilisés en France dans la sclérose en plaques récurrente (SEP-R) très active associée ou non à une progression du handicap : le natalizumab (TYSABRI), le fingolimod (GILENYA), l'ocrelizumab (OCREVUS) et la mitoxantrone (ELSEP – NOVANTRONE et génériques).
Les compléments en vitamine D sont également un traitement naturel qui fonctionne pour lutter contre la sclérose en plaques. Cette vitamine a été prouvée pour être efficace contre les troubles neurologiques. Elle aide le patient au maintien de l'organisme, contribuant ainsi à lutter contre la maladie.
C'est le cas aujourd'hui avec l'inhibiteur BTK (tyrosine kinase de Bruton) à pénétration cérébrale qui réduirait significativement l'activité de la sclérose en plaques récurrente-rémittente et progressive et dont on espère aussi qu'il permettra de réduire la progression du handicap.
Les activités privilégiées par les patients sont souvent le vélo, la marche et la natation : ce sont en effet des sports qui se pratiquent en endurance et permettent de gérer au mieux les efforts fournis. Or, il s'agit d'un élément important pour ne pas aggraver la sensation de fatigue.
La vitamine D est un nutriment essentiel qui suscite de plus en plus d'intérêt dans le contexte de la sclérose en plaques. Cette vitamine est présente sous deux formes : la D 2 et la D 3, respectivement l'ergocalciférol et le cholécalciférol.
Choisissez plutôt un régime alimentaire varié, riche en fruits et légumes et pauvre en graisses saturées. Tenez-vous-en aux viandes maigres et aux produits laitiers allégés. Chaque jour, vous aurez besoin de : 6 à 8 portions de produits céréaliers (une tranche de pain est une portion, un baguel est 2 portions);
La maladie apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans. Elle peut débuter par des signes très variés selon la localisation des plaques de démyélinisation.
Préférer une alimentation riche en acides gras polyinsaturés et en oméga-3. Selon plusieurs études, suivre un régime faible en graisses saturées à moins de 20 g par jour permettrait de diminuer la production de cholestérol et de molécules inflammatoires pouvant contribuer à faire apparaître et progresser la SEP.
Du poisson pour les oméga-3
La myéline est une enveloppe composée principalement de lipides servant à protéger les fibres nerveuses. Pour pouvoir accomplir son rôle, elle doit disposer de bons gras, que l'alimentation peut lui fournir. Ainsi, les gras oméga-3 sont à privilégier.
Pour résumer l'état des connaissances, il est possible qu'un déficit en acides gras oméga-3 affecte l'expression des gènes impliqués dans la myélination, ce qui suggère de conserver un bon niveau de consommation en poissons gras, voire huiles de poisson.
La migraine survient deux à trois plus souvent chez les personnes atteintes de SEP que chez le reste de la population. Alors que d'anciennes études démontraient que les migraines précédaient la SEP, de toutes nouvelles recherches établissent un lien entre les migraines et certains traitements pour lutter contre la SEP.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.