La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Le cancer colorectal (ou cancers du côlon et du rectum) est un cancer du gros intestin qui peut être guéri s'il est détecté précocement.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Le traitement du cancer colorectal repose essentiellement sur la chirurgie et la chimiothérapie. Il peut être associé à la radiothérapie en cas de cancer du rectum. Le choix du traitement se fait en concertation entre les médecins et avec l'accord du malade.
Des cellules cancéreuses peuvent se propager du côlon ou du rectum jusqu'à d'autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase.
Le cancer colorectal est un cancer particulièrement dangereux car il est le deuxième cancer le plus mortel de tous, après le cancer du poumon (17 117 décès en 2018). Cela est en partie dû au fait qu'il touche un grand nombre d'individus (43 336 personnes en 2018).
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Contrairement aux thérapies ciblées, qui visent des cellules spécifiques, la chimiothérapie agit sur tout l'organisme. Elle est utilisée pour traiter le cancer du sein métastatique en détruisant ou en ralentissant la croissance des cellules cancéreuses.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Scanner. Si le cancer colorectal est déjà à un stade avancé, il peut s'avérer nécessaire de procéder à un scanner (ou TDM pour tomodensitométrie) afin d'évaluer l'extension de la tumeur du côlon et de rechercher d'éventuelles métastases.
Le symptôme le plus généralement répandu est la douleur. Celle-ci peut irradier dans le dos ou à la racine des cuisses et occasionner une simple gêne ou une sensation très violente.
En fait, les arguments pour ne plus dépister après cet âge sont médicaux et économiques. Après cet âge, les problèmes de santé sont fréquents et divers, cardiaques, cérébraux ou autres, qui augmentent les risques encourus lors de la coloscopie.
Les traitements du cancer colorectal
Les tumeurs de stade III sont des cancers qui se sont développés au-delà du colon et/ou du rectum, dans les ganglions voisins.
Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager à la membrane qui recouvre les poumons (plèvre) et provoquer un épanchement pleural malin, ou bien se propager au péritoine, ce qui engendre alors une ascite maligne.
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
La chimiothérapie agit sur les cellules qui se divisent rapidement, ce qui est le cas des cellules cancéreuses. Les cellules du bulbe pileux (se divisent aussi beaucoup. Une chimiothérapie provoque donc souvent la destruction de ces cellules entraînant la chute des cheveux et de toute pilosité.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Les agents chimiothérapeutiques suivants peuvent être administrés pour un cancer du côlon de stade 2 : capécitabine (Xeloda) 5-fluorouracil (Adrucil, 5-FU) et leucovorine (acide folinique) oxaliplatine (Eloxatin)
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Les cancers colorectaux restent longtemps discrets, mais ils entraînent l'apparition progressive de symptômes digestifs et abdominaux s'ils ne sont pas détectés. Comme pour tous les cancers, un diagnostic précoce est gage d'un meilleur pronostic.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).