Elle est très courante et, le plus souvent, sans gravité. Il s'agit d'un phénomène lié à un excès de sécrétion de prostaglandines par la muqueuse utérine (endomètre) au moment des règles. Les prostaglandines sont des substances qui provoquent des contractions utérines et facilitent l'expulsion de la muqueuse utérine.
une endométriose (développement de muqueuse utérine dans un organe où elle ne devrait pas se trouver, trompes de Fallope, ovaires, vagin, vessie, cavité abdominale, etc.), une infection génitale chronique, des troubles ovariens, des polypes de l'utérus, etc.
Les douleurs des règles sont sans complications. Toutefois, comme elles peuvent être le signe d'une maladie des organes génitaux, par exemple de polypes à l'utérus ou d'une endométriose, elles doivent amener à consulter un médecin, car ces maladies peuvent entraîner des problèmes de stérilité.
Les règles douloureuses ou dysménorrhée s'expliquent par la production de prostaglandines, une substance fabriquée par la muqueuse de l'utérus, l'endomètre. Elles provoquent des contractions utérines qui permettent à cette muqueuse d'être éliminée plus facilement.
Il peut s'agir d'un antalgique recommandé par votre médecin ou sage-femme, comme le paracétamol ou l'ibuprofène. Pour calmer vos règles douloureuses, vous pouvez aussi essayer de prendre un antispasmodique, tel que le Spasfon, si votre médecin vous le recommande.
L'aspirine est déconseillée, car elle fluidifie le sang et pourrait contribuer à augmenter les pertes de sang ou la durée des règles. Un traitement par progestatif ou par pilule est recommandé dans certaines situations.
En revanche - que ce soit pendant les règles ou en dehors - si notre odeur devient très forte, proche du poisson avarié notamment, il s'agit sûrement d'une vaginose. Cette infection est causée par un déséquilibre du pH naturel de la flore qui permet à un mauvaise germe, le Gardnerella, de se développer.
Les symptômes liés aux règles peuvent perturber votre sommeil. La meilleure position ? La position foetale, c'est-à-dire allongée sur le côté avec les jambes repliées l'une sur l'autre en direction de la poitrine. Elle permet de soulager les douleurs, d'atténuer les crampes et même de réduire les fuites.
La solution la plus efficace pour atténuer les douleurs des règles demeure la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tel que l'Antadys® ou le Nurofen®. Evitez en revanche l'aspirine, qui induit des règles plus abondantes et plus longues.
Généralement, la nuit vous êtes allongée la plupart du temps. Le sang ne peut donc pas s'écouler facilement par gravité et il s'accumule au niveau du vagin avant de sortir par trop-plein. C'est ce qui peut provoquer des fuites, car un saignement brusque peut ne pas être absorbé par votre protection hygiénique.
Certains produits comme le yaourt, la Cranberry, le thé au gingembre et le soja peuvent aider à maintenir une bonne santé au niveau du vagin.
La présence de caillots de sang est donc un phénomène normal pendant les règles, qui n'a rien d'inquiétant, sauf s'il est associé à d'autres symptômes comme des douleurs abdominales.
Si vos douleurs sont insuffisamment soulagées, vous pouvez compléter le traitement anti-inflammatoire en prenant du paracétamol (Dafalgan®) toutes les 6 à 8 heures. C'est la prise en alternance de ces deux médicaments, environ toutes les 3 heures, qui permet de calmer les douleurs persistantes (voir schéma 2).
Si c'est le médicament de premier choix pour soulager les douleurs, lutter contre la fièvre et le rhume, il est moins efficace dans le traitement des douleurs d'origine inflammatoire, telles que celles de l'arthrose ou des règles. Il présente l'avantage de ne pas irriter l'estomac et de ne pas fluidifier le sang.
La réponse de l'expert
A priori, ce n'est pas le Doliprane qui a retardé vos règles. Si vous avez un doute sur le risque de grossesse, n'hésitez pas à faire un test.
Le plus simple et pratique quand on veut avoir des rapports sexuels pendant les règles, c'est de glisser une serviette de bain sur le lit pour éviter de tacher ses draps. Autre option : la douche ! Le sang partira directement avec l'eau, on ne s'en rendra à peine compte.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Une douleur parfois sous-estimée par les professionnels de santé « D'un côté, les hommes ne souffrent pas et sous-estiment ce que ça peut être chez certaines femmes. Mais certaines femmes médecins peuvent être elles aussi un peu réticentes, parce qu'elles ne souffrent pas elles-mêmes », indique John Guillebaud.
Une vaginose bactérienne se développe lorsque la flore vaginale habituelle est déséquilibrée et remplacée par des bactéries pathogènes. Les pertes vaginales sont alors plus abondantes et malodorantes, cette odeur s'accentue après les rapports sexuels.
Mythe #1: Nos règles s'arrêtent dans l'eau
Or, il n'en est rien. Les menstruations ne sont pas mises en pause une fois dans l'eau. Ce phénomène peut s'expliquer par la pression de l'eau qui ralentirait temporairement et partiellement l'écoulement du sang. Les règles ne sont donc pas réellement stoppées.
Le cycle menstruel peut connaître des variations en fonction des femmes mais aussi en fonction du moment de la vie. Les premiers jours de règles sont généralement les plus intenses à cause de l'abondance des écoulements de sang et des symptômes ressentis.
La réponse à cette question dépend de la durée de ton cycle habituel. Si ton cycle est plus court que la moyenne, mettons 24 jours, il est possible d'avoir deux fois les règles au cours d'un même mois. Toutefois, si ton cycle habituel est de 30 jours, ceci indique plutôt que quelque chose est venu perturber ton cycle.