'Dubito
Descartes forme le projet de tout comprendre par lui-même et invente pour cela une méthode : le doute systématique. Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». À douter de tout – de Dieu, de la liberté, du bien, du mal… – que reste-t-il ?
L'énoncé « je pense, donc je suis » (cogito, ergo sum) permet à Descartes de sortir du doute et lui sert à ce titre de premier principe. Il y résume également ses méditations sur l'âme et sur Dieu, dont il donne une version beaucoup plus étendue dans les Méditations métaphysiques, quatre ans plus tard.
Descartes découvre que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l'existence en doute, car douter est déjà penser, donc exister. La totalité de la connaissance sera reconstruite sur cette base fondatrice indubitable : le cogito (« je pense, donc je suis »).
Les réponses possibles sont légion : le sens de la vie, c'est se connaître soi-même, trouver le bonheur, aimer (Dieu, son prochain), faire des enfants, posséder une Rolex avant d'atteindre 50 ans…
Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien (en grec ancien : ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα hén oȋda hóti oudèn oȋda, et en latin « scio me nihil scire ») est une maxime attribuée par Platon au philosophe grec Socrate.
règles de la méthode de Descartes. Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
Hobbes s'oppose ici évidemment fortement à Descartes, qui, du point de vue de l'entendement, conçoit comme diamétralement contraires l'esprit et la matière, puisqu'il s'agit des deux seules substances qu'il reconnaît.
Il est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne. Il reste célèbre pour avoir exprimé dans son Discours de la méthode le cogito — « Je pense, donc je suis » — fondant ainsi le système des sciences sur le sujet connaissant face au monde qu'il se représente.
Si l'on doit commencer par soumettre absolument tout au doute, c'est parce que ce procédé permet d'asseoir nos connaissances sur un fondement solide. Le doute apparaît donc comme une étape nécessaire de la pensée et non comme un renoncement stérile.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
En ce sens, la métaphysique de Descartes relève bien d'une forme de topologie : la certitude et, en même temps, l'universalité de la connaissance du monde supposent la détermination du lieu propre à chaque chose et au monde en général, qui en assure la vérité et l'universalité.
“Il n'y a point de travail honteux.” “Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” Vos avis (53) : “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
La plus belle citation philosophique est : On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve .
René Descartes s'éteint le 11 février 1650, à la Cour de Suède. D'une pneumonie, selon les biographies traditionnelles. Assassiné, affirme Theodor Ebert.
Pour Descartes, père du rationalisme, elle est synonyme de « bon sens », d' « entendement » et elle est partagée par tous.
le premier principe est que notre âme existe, à cause qu'il n'y a rien dont l'existence nous soit plus notoire ». 6 Ce dernier texte se réfère manifestement au Cogito- premier principe, l'âme étant identique pour Descartes à la pensée.
Mais, selon Descartes, nous ne pouvons parvenir à de tels « jugements solides et vrais » que de deux manières : ou par intuition ou par déduction, car en aucune autre façon n'est acquis le savoir (scientia) (AT X, 366).
Le projet général est de refonder le savoir – tout le savoir – sur de nouvelles bases. Pour cela, nous dit Descartes, il faut douter de tout, faire table rase de nos savoirs puis tout reconstruire pas à pas grâce à la seule puissance de la raison.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
« Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien » : cette célèbre déclaration de Socrate serait le signe d'une forme suprême de sa sagesse. L'ignorant croit savoir, alors que le vrai sage connaît l'étendue de son ignorance.