Après un accident vasculaire cérébral (AVC), la séquelle la plus connue est l'hémiplégie (paralysie de la moitié du corps), mais il en existe d'autres : troubles de la parole, troubles sensitifs, négligence d'un côté de l'espace environnant…
Evolution et complications possibles
une aggravation des troubles neurologiques. la survenue d'une nouvelle attaque cérébrale (récidive) un saignement (hémorragie) au niveau de la lésion cérébrale (en particulier lorsque la pression artérielle ou le taux de sucre sanguin ne sont pas suffisamment bien contrôlés)
Le meilleur moyen d'éviter un AVC reste de diminuer vos facteurs de risques : l'hypertension artérielle 50% des AVC touchent des personnes souffrant d'une hypertension chronique. Il est donc important de suivre scrupuleusement son traitement médicamenteux en cas d'hypertension.
Les différents types d'AVC
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
On distingue deux types d'accidents vasculaires cérébraux : les infarctus cérébraux et les hémorragies cérébrales ou méningées. Les infarctus cérébraux (environ 80 % des AVC) résultent le plus souvent de l'occlusion d'une artère cérébrale par un caillot sanguin (thrombus).
L'accident vasculaire ischémique est la mort du tissu cérébral (infarctus cérébral) due à une insuffisance d'apport de sang et d'oxygène au cerveau qui est causée par l'obstruction d'une artère.
Le médicament antiplaquettaire le plus connu et le plus utilisé est l'acide acétylsalicylique (AAS), communément appelé aspirine. Votre médecin vous dira si vous pouvez prendre de l'AAS et combien vous devrez en prendre afin de réduire vos risques d'AVC.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), du type ibuprofène ou naproxène, sont dans le viseur des Etats-Unis. L'Autorité de sécurité des aliments et des médicaments (FDA) a décidé ce 9 juillet de renforcer les avertissements concernant le risque d'infarctus et d'accident vasculaire cérébral (AVC).
Trois raisons sont généralement avancées pour expliquer l'élévation du risque de mort subite le matin, entre 6h et 9h. L'augmentation physiologique à cette période la journée de la tension artérielle, celle de la fréquence cardiaque et la libération dans le sang d'hormones comme le cortisol.
L'accident vasculaire cérébral (aussi appelé infarctus cérébral dans certains cas) touche le cerveau. Il peut être causé par l'obstruction d'une artère cérébrale ou par une hémorragie dans le cerveau. La différence entre l'AVC et la crise cardiaque est donc qu'il ne touche pas le même organe.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].
Quelle différence entre l'AVC et la rupture d'anévrisme ? L'accident vasculaire cérébral ou AVC est provoqué par l'obturation d'un vaisseau sanguin dans le cerveau à cause d'un caillot ou par la rupture d'un vaisseau. Dans ce second cas, il peut être lié à une rupture d'anévrisme et entraîne une hémorragie cérébrale.
Dans les modèles d'ischémie per- manente, l'hyperglycémie produit une acidose cellulaire profonde liée à une augmentation locale de lactates (produits par la diminution du métabolisme oxydatif du glucose et par l'augmentation de la glycolyse anaérobie) dans le tissu ischémié, ce qui contribue au dysfonc- tionnement ...
Paralysie d'un hémicorps, c'est-à-dire de la moitié droite ou gauche du corps, l'hémiparésie est liée à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Le caillot qui bouche le vaisseau peut avoir été amené par la circulation sanguine (AVC embolique), ou s'être formé directement dans le cerveau (thrombose). Ce type d'AVC s'oppose à l'AVC hémorragique, causé par la rupture d'un vaisseau sanguin à l'intérieur du cerveau, entraînant une hémorragie.
Le stress chronique affecte le système cardiovasculaire, endommageant ainsi les artères au cas où on le laisse passer sans traitement. Le dommage vasculaire peut mener éventuellement à un AVC, qui constitue une urgence médicale provenant d'une artère dans le cerveau qui soit se rompe, soit se bouche.
Le problème, c'est qu'environ un AVC sur quatre survient pendant le sommeil. Les médecins n'ont donc aucun moyen de savoir quand les signes de l'AVC ont débuté. C'est le cas pour des milliers de victimes d'AVC chaque année.
Au total, 22,5 % des personnes ont présenté un AVC ischémique aigu ou un accident ischémique transitoire malgré un traitement par anticoagulants oraux. La prise d'anticoagulants oraux avant l'AVC initial a été associée à un risque accru d'AVC (hazard ratio [HR] de 1,6 ; p = 0,005).
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.
Le risque de récidive après un AVC reste élevé, près de 13% à 5 ans. Après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire d'origine athéroscléreuse, il est recommandé de prescrire un traitement par statine à forte dose pour diminuer le taux de LDL cholestérol dans le sang (mauvais cholestérol).
Adopter une bonne hygiène de vie
La mise en place d'une alimentation équilibrée ; La pratique d'une activité physique régulière ; L'arrêt du tabac et de la consommation d'alcool ; La gestion du stress (si besoin, ne pas hésiter à consulter un psychologue car les suites d'un AVC peuvent être éprouvantes).
L'ischémie des membres inférieurs concerne les jambes. Elle est principalement due à la présence d'un caillot sanguin dans une artère (thrombose) ou à une embolie. Le membre affecté devient froid et pâle, il engendre des douleurs brutales et se paralyse peu à peu car il n'est plus irrigué.
Le nombre de sujets à traiter (NST) pour prévenir une récidive d'AVC (c'est-à-dire pour la prévention secondaire) est de 12 dans le cas de la warfarine (par rapport au placebo) (Hart, 2007). La nouvelle catégorie d'AOD s'est avérée aussi efficace que la warfarine, avec un moindre risque d'hémorragie.
L'AVC silencieux, ou l'absence de symptômes. Sourire asymétrique, faiblesse d'un côté du visage ou du corps, difficultés à s'exprimer… En règle générale, les signes de l'AVC sont relativement faciles à reconnaître. Mais il arrive que cette pathologie ne provoque aucun symptôme : on parle alors d'AVC silencieux.