Les HPV à bas risque cancérogène sont responsables du développement de verrues génitales ou condylomes tandis que les HPV à haut risque cancérogène peuvent provoquer à terme le développement de différents types de cancers.
Certains HPV infectent les muqueuses génitales. L'infection est en général asymptomatique. Dans certains cas, elle peut entrainer des lésions pouvant évoluer en cancer dont le plus fréquent est le cancer du col de l'utérus.
À la maison, les personnes infectées peuvent appliquer des crèmes ou des pommades contenant, par exemple du podofilox, qui brûle les verrues. D'autres crèmes ont pour effet de stimuler le système immunitaire, comme l'imiquimod. En clinique, un médecin peut utiliser de l'acide trichloroacétique pour brûler les verrues.
Le délai entre l'infection par l'HPV et l'apparition de symptômes peut varier considérablement. Dans certains cas, les symptômes peuvent apparaître quelques semaines ou mois après l'infection, tandis que dans d'autres cas, il peut s'écouler plusieurs années avant que des lésions ou des verrues ne se développent.
L'infection à VPH peut s'être produite des années auparavant, et le virus peut demeurer dans l'organisme pendant des semaines, des années, voire la vie durant, sans signe d'infection. Il est donc difficile de savoir exactement quand ou de qui une personne a contracté le virus.
En revanche, lorsque le corps n'arrive pas à se débarrasser du virus (dans 10% des cas) et qu'il est en présence d'un papillomavirus à haut risque cancérogène, l'infection peut provoquer l'apparition de lésions précancéreuses.
Quels sont les symptômes ? La grande majorité des infections à HPV sont silencieuses. L' infection[Définition] à papillomavirus[Définition] peut se manifester par des démangeaisons, des saignements et des petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux[Définition] ou l' anus[Définition] .
La réponse avec le Dr Sylvain Mimoun, gynécologue-andrologue-psychosomaticien : "Oui le papillomavirus peut se transmettre lors des rapports. Le papillomavirus est très contagieux. Donc si une femme a toujours son papillomavirus, il faut se protéger lors des rapports.
Les papillomavirus humains ou HPV infectent les cellules épithéliales de la peau ou des muqueuses, et sont transmis par la dissémination de ces cellules lors de la desquamation. On distingue les HPV à bas risque, agents de lésions bénignes, des HPV à haut risque qui sont responsables de cancers.
La plupart des hommes qui ont une infection à VPH dans la région anogénitale n'ont aucun symptôme, et la plupart des infections disparaissent sans traitement en quelques années. Toutefois, chez certaines personnes, les infections à VPH peuvent persister pendant de nombreuses années.
Il existe également quelques molécules ayant démontré une certaine efficacité dans le traitement des dermatoses causées par les papillomavirus. Il y a d'abord l'azithromycine, un antibiotique qui semblerait avoir une certaine action antivirale. Il est utilisé dans les cas de papillomatose orale et cutanée.
Les caroténoïdes, vitamines A, D et B9 réduisent le risque d'infection HPV, les vitamines C et E agissent quels que soient le stade, le lycopène et les polyphénols sur les derniers stades du cancer.
Lors de la vaccination, on injecte dans l'organisme un microorganisme inactivé ou atténué. Le micro-organisme, rendu inoffensif, n'entraîne donc pas de maladie. Le corps reconnaît le microbe et fabrique des anticorps pour l'éliminer. Il garde ensuite ces anticorps en mémoire.
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
Les préservatifs peuvent protéger partiellement. Toutefois, tu peux également être infectée par les HPV par l'attouchement des muqueuses sans avoir de rapports sexuels.
Il n'y a pas de traitement antiviral pour éliminer le virus du Papillomavirus (HPV). Il disparaît souvent spontanément.
Le test HPV est réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal. Un nouveau test est refait tous les 5 ans, jusqu'à l'âge de 65 ans, dès lors que le résultat du test est négatif. Ce test HPV est remboursé à 70 % par l'assurance maladie, en dehors du PNDO.
Grâce à ces données inédites, on sait : près d'un tiers sont porteurs, ce qui prouve que le HPV n'est pas « réservé » aux femmes ou aux hommes ayant des relations avec les hommes. Extrêmement transmissible, il ne sélectionne ni genre ni pratique et n'a rien à voir avec le fait d'être multipartenaires.
Les cas de can- cers (du pénis par exemple) sont extrêmement rares, quel que soit l'âge. Chez l'homme, la détection d'un HPV génital a peu d'intérêt et ne nécessite aucun traitement ni suivi par- ticulier. chez les jeunes, hommes et femmes : 7 personnes sur 10 environ seront porteuses de ce virus au cours de leur vie.
Si un homme est inquiet, il demandera l'avis de son médecin traitant qui l'orientera éventuellement vers un urologue ou un dermatologue. Ceux-ci pourront procéder à l'examen du pénis et de l'anus afin de détecter des verrues génitales (condylomes), des lésions précancéreuses ou cancéreuses, puis les traiter.
Il n'existe pas de test sanguin permettant son dépistage. En termes de santé publique, les deux moyens de prévention du cancer du col utérin sont la vaccination et le dépistage des infections HPV du col utérin.
Le virus est absent du sperme, de la salive ou du sang. Le papillomavirus se transmet souvent au début de la vie sexuelle. Les jeunes femmes sexuellement actives sont les plus exposées au risque d'infection, qui diminue avec l'âge. Ce risque est moindre chez les hommes.
Seule une infection chronique par certains types de papillomavirus (principalement les types 16 et 18) peuvent causer un cancer du col de l'utérus, à très long terme. Une infection persistante se manifeste d'abord par des lésions précancéreuses, également appelées CIN (néoplasie intra-épithéliale cervicale).
Le sucre, ennemi numéro 1, serait donc accusé de nourrir le cancer. Régulièrement, de nouvelles études alertent le grand public.