Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
– C'est quelqu'un qui pense que les hommes ont leur destin en main, qu'ils doivent construire par eux-mêmes le monde dans lequel ils vivent, être tolérants avec les autres, libres de leurs actes, sans se référer à une puissance extérieure, religieuse, surnaturelle ou politique.
Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs. 2. Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvie s. et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs. Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale.
Les Humanistes. A la fin du XVe siècle et au début du XVIe, des savants, des artistes, des religieux veulent rompre avec le Moyen Âge et sa manière de penser. Ils admirent l'Antiquité gréco-latine ainsi que sa vision de l'homme et du monde. Ce sont les humanistes.
L'humanisme a développé plusieurs thèmes, tous centrés sur la mise en valeur et la liberté de l'être humain. Parmi ces thèmes, on peut mentionner : la foi en l'homme, le renouveau pédagogique, le retour à la culture antique, la réflexion sur la politique, la spiritualité directe.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme. Le poète commence par recueillir les inscriptions sur les vieilles pierres de Rome et poursuit dans les manuscrits sa quête des Anciens.
Les humanités devaient ouvrir à l'érudition et permettre à l'homme d'atteindre la vertue. L'humanisme serrait un fait qui doit établir les droits naturels de l'homme.
Introduction. [Amorce] « Rien de ce qui est humain ne m'est étranger » : la devise empruntée à Térence, dramaturge de l'Antiquité, indique bien à quel point l'homme est au centre de la réflexion humaniste.
Les humanistes de la Renaissance sont des érudits c'est-à-dire des personnes ayant un grand savoir. Ils affirment leur foi dans l'être humain qu'ils mettent au centre de leurs préoccupations et dont ils recherchent l'épanouissement. L'humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre-arbitre.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
L'humanisme qui convient à notre temps est un humanisme de la finitude, qui reconnaît ses limites et par humilité et lucidité renonce à les dépasser. Ces limites sont de trois ordres : limites naturelles, limites socio-politiques et limites métaphysiques ou spirituelles.
Outre la création d'un esprit critique plus développé, prône uneplus grande responsabilité de l'Homme face à son destin. La philosophie humaniste peut donc être considérée comme une prémisse à la Réforme. Il faut toutefois ajouter que l'imprimerie favorise aussi ce mouvement vers les textes saints.
Pour conclure, l'humanisme est l'affirmation de la confiance en l'Homme : il peut être bon et vivre dans une société idéale. À l'instar de Platon avec sa République, More écrit Utopia et Rabelais imagine l'abbaye de Thélème, qui toutes deux présentent une société idéale, une utopie.
Ainsi, verrons-nous que l'humanisme procède d'une nouvelle vision de l'homme, puis que l'humanisme après s'être intéressé l'homme en tant qu'être individuel, s'intéresse aux hommes, à la possibilité d'une vie en société, enfin qu'à travers un humanisme transhistorique, les humanistes ont cherché à définir l'homme.
À une époque marquée par l'obscurantisme religieux, l'humanisme de la Renaissance place l'Homme au centre de ses interrogations. Les auteurs humanistes s'intéressent aux écrits de l'Antiquité qu'ils contribuent à redécouvrir.
Quelles valeurs humanistes Érasme incarne-t-il ? Didier Erasmus de Rotterdam incarne l'idéal humaniste. Savant érudit, il se consacre à l'étude des langues anciennes, traduit de nombreux textes et œuvre au développement de l'enseignement.
Depuis le XIXe siècle, il est devenu courant de désigner les XVe et XVIe siècles sous le terme de « Renaissance ». En effet, les humanistes ainsi que les artistes de cette époque rejettent le Moyen Âge comme une époque obscure et privée du sens de la beauté et prennent pour modèle l'Antiquité.
Le terme humanisme, créé à la fin du XVIII e siècle et popularisé au début du XIX e siècle, a pendant longtemps désigné exclusivement un mouvement culturel, philosophique et artistique prenant naissance au XIV e siècle dans l'Italie de la Renaissance, puis se développant dans le reste de l'Europe.
Dissertation L'humanisme de la renaissance est la cause d'une mutation culturelle et anthropologique. Il propose une nouvelle représentation du monde et une nouvelle conception de l'Homme. Cette re-naissance vient d'une remise en cause des valeurs morales et intellectuelles auparavant figées.
Bonté, sensibilité, compassion pour les malheurs d'autrui. Faire preuve d'humanité. Remplir un devoir d'humanité. Traiter quelqu'un avec humanité.
Les trois piliers de la morale humaniste sont […] la reconnaissance d'une dignité égale à tous les membres de l'espèce, l'élévation de l'être humain particulier autre que moi en but ultime de mon action, enfin la préférence pour l'acte librement choisi sur celui accompli sous la contrainte.