Dans l'abus de confiance, l'auteur des faits détourne les biens ou les fonds de la victime qui lui a accordé sa confiance. Dans l'abus de faiblesse, l'auteur des faits profite de la vulnérabilité de la personne pour la conduire à faire ou s'abstenir de faire un acte qui peut lui être préjudiciable.
Quand parle-t-on d'abus de confiance ? Il y a abus de confiance lorsqu'un curateur ou un tuteur profite de sa mission pour détourner les biens du majeur protégé à son profit.
Cette infraction est constituée lorsqu'une personne profite de la faiblesse et de la vulnérabilité d'une autre personne pour obtenir quelque chose de sa part. L'auteur utilise des moyens tel que la pression psychologique ou la manipulation pour escroquer sa victime ou abuser d'elle. Il profite de son état d'ignorance.
Constitue un abus de confiance « le fait par une personne de détourner, au préjudice d'autrui, des fonds, des valeurs ou un bien quelconque qui lui ont été remis et qu'elle a acceptés à charge de les rendre, de les représenter ou d'en faire un usage déterminé ».
Pour le prouver, il faut la réunion : de deux éléments matériels : un abus et un préjudice. L'abus doit avoir pour objet de conduire la victime à un acte (matériel ou juridique) ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables.
L'abus et la négligence envers les personnes aînées peuvent être d'ordre physique, psychologique, financier, sexuel et spirituel. L'abus physique suppose le rudoiement ou la violence, même si ces manifestations ne causent pas de blessures. L'abus physique peut aussi se manifester par la menace de l'usage de la force.
Article 314-1 - Code pénal - Légifrance.
Seule la victime de l'abus de faiblesse peut porter plainte.
Ses proches ne peuvent déposer la plainte à sa place que si la victime est décédée et que l'abus de faiblesse impacte l'héritage. Dans ce cas, les héritiers ont un délai de 5 ans après le décès pour porter plainte.
§ 3 - L'élément moral
Pour qu'il y ait abus de confiance, il faut que l'auteur du détournement ait agi sciemment - c'est l'élément moral de l'infraction ; si cet élément fait défaut, il n'y a pas abus de confiance.
L'abus de faiblesse est une infraction lourdement sanctionnée par le Code pénal. Lorsqu'un individu profite de la vulnérabilité d'une personne pour en tirer un avantage personnel, il y a abus de faiblesse. Si vous êtes victime d'une telle situation, adressez-vous à un avocat spécialisé en droit pénal.
Du fait de son incapacité physique ou mentale, lorsque la victime est sujette à une protection, un de ses proches ou son tuteur peut la représenter. Ce dernier se charge ainsi de déposer plainte pour abus de confiance contre l'auteur de l'acte délictueux auprès de la police ou de la gendarmerie.
L'élément matériel du délit est un détournement. L'abus de confiance est donc caractérisé par la non-restitution ou l'usage abusif de la chose, que le détournement soit le résultat d'une action ou d'une omission.
Si vous êtes victime d'abus de confiance, vous pouvez déposer votre plainte aux endroits de cette liste : Au commissariat ou à la gendarmerie, qui transmettra au procureur de la République ; Au Tribunal Judiciaire du lieu où l'infraction a été commise ou du domicile de l'auteur.
Les peines prévues à l'article 314-1 sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 750 000 € d'amende lorsque l'infraction est commise en bande organisée. La tentative des infractions prévues à la présente section est punie des mêmes peines.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Attention : les forces de l'ordre, police ou gendarmerie, sont tenus de prendre votre plainte uniquement si les faits constituent une infraction pénale. Un policier ou un gendarme peut donc refuser d'enregistrer votre plainte lorsque l'absence d'infraction est incontestable, sans nécessité́ de vérification ultérieure.
Oui.
Plusieurs raisons peuvent justifier un classement sans suite : l'auteur des faits n'a pas été identifié ou retrouvé, il est décédé ou irresponsable (état mental déficient) les faits sont prescrits. les faits ne constituent pas une infraction pénale.
(b) Il peut également se saisir d'office. (2) Toute personne ayant connaissance d'une infraction qualifiée crime ou délit, est tenue d'en aviser directement et immédiatement, soit le Procureur de la République, soit tout officier de police judiciaire, ou à défaut, toute autorité administrative de la localité.
Après enquête, la plainte peut aboutir à des sanctions pénales si l'auteur des faits est reconnu coupable. Vous pouvez demander une copie de votre plainte. Si vous avez une assurance, une copie du dépôt de plainte est généralement nécessaire pour faire indemniser votre préjudice par votre assureur.
Synonyme : exagération, excès, intempérance, outrance. Contraire : mesure, modération, pondération.
Le détournement de pouvoir est un cas d'abus de pouvoir, lorsqu'une autorité publique utilise ses pouvoirs à des fins autres que celle pour laquelle ces pouvoirs lui ont été confiés. L'abus de pouvoir est une forme d'abus de droit.
Comme tout délit, l'abus de faiblesse doit être dénoncé. Il faut le faire pour sanctionner l'auteur de l'abus, mais également pour éviter que d'autres victimes apparaissent. Pour le faire, il faudra aller devant un juge, accompagné d'un avocat. L'idéal serait de trouver un bon avocat, spécialisé en la matière.