L'algodystrophie, encore appelée l'algoneurodystrophie ou le syndrome douloureux local complexe, se définit par l'apparition et l'évolution d'un syndrome douloureux au niveau d'une ou plusieurs zones d'articulation.
Malheureusement, pour environ 1 personne sur 5, selon une étude récente, la pathologie évolue vers une phase « séquellaire » avec un handicap définitif.
L'algodystrophie est une maladie handicapante qui touche environ 5 à 25 personnes sur 100 000 dans le monde, et principalement les femmes d'après La lettre du rhumatologue. Aussi appelée Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), elle est en partie liée à un dysfonctionnement du système nerveux.
La phase de séquelles : elle se caractérise par un enraidissement des articulations des doigts et/ou du poignet (parfois même de l'épaule), avec parfois un aspect « fibreux » ou « cireux » des doigts. Les doigts sont enraidis en flexion. Ces séquelles peuvent être douloureuses.
L'algodystrophie se caractérise par l'association de douleur, oedème, raideurs articulaires, modification de température et d'aspect de la peau, des ongles, des poils. Les signes cliniques se manifestent au-delà de la zone opérée ou traumatisée mais restent latéralisés et limités au seul membre.
Le membre affecté est froid, la peau devient pâle et lisse, l'œdème régresse. Il peut n'y avoir qu'une phase ou, dans certains cas, les phases peuvent alterner. L'algodystrophie régresse lentement jusqu'à une guérison généralement sans séquelles après 6 à 24 mois. Le syndrome peut revenir après quelques années.
L'algodystrophie, appelée aussi Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), est caractérisée par une douleur continue d'une région du corps, à l'extrémité d'un membre le plus souvent. Celle-ci peut être spontanée et/ou provoquée.
Ca entraîne également des troubles vasculaires, les vaisseaux ne se dilatant et ne se contractant plus normalement. Enfin on voit à la radio un os déminéralisé. Avoir mal par intermittence durant des mois a bien sûr des répercussions sur le moral et les personnes touchées sont souvent déprimées.
Si les douleurs sont trop aiguës, ou si beaucoup d'oedème apparaît suite au traitement alors le DLM Vodder reste une meilleure option. La masso-kinésithérapie peut commencer à être utilisée. Les traitements seront TRÈS progressifs.
L'algodystrophie, aussi appelée « dystrophie sympathique réflexe » ou « syndrome régional douloureux complexe (SRDC) » est une forme de douleur chronique qui affecte la plupart du temps les bras ou les jambes. Il s'agit d'une maladie rare.
Vivre avec une algodystrophie n'est pas aussi facile car les signes évoluent sur plusieurs mois ; le patient doit être strict dans le respect d'une bonne hygiène de vie (alcool, produits toxiques par exemple, repos) ainsi que dans l' éviction des facteurs de risque de la maladie.
L'évolution de l'algodystrophie se caractérise par une phase dite "chaude" : c'est la phase inflammatoire évoluant en quelques semaines et parfois jusqu'à 6 mois. S'ensuit une phase, dite "froide", qui s'étale jusqu'à la guérison de l'algodystrophie après 6 à 24 mois.
Les rhumatologues peuvent aussi être consultés en cas d'algodystrophie. "Pour se rendre dans un centre anti-douleur, il faut être adressé par son médecin traitant ou par un service hospitalier.
Cette maladie ne fait pas partie de la liste des ALD Mais votre médecin a toujours Possibilité de faire une maladie hors liste si il estime que vous remplissez les conditions.
La scintigraphie osseuse
Toutefois, il faut s'aider du contexte clinique pour affirmer l'algodystrophie en cas d'examen négatif à l'inverse se méfier aussi des diagnostics différentiels comme la fracture de fatigue.
L'origine d'une algodystrophie est principalement post-traumatique. Il peut s'agir d'une fracture, d'une entorse, d'une luxation ou d'une contusion. Elle peut également être provoquée par une immobilisation prolongée, comme un plâtre ou le port d'une attelle, ou d'une rééducation trop intensive et douloureuse.
L'IRM est un outil très performant au niveau de la hanche dans le diagnostic d'algodystrophie [8]. Elle montre la présence d'un œdème osseux et des parties molles.
aider à diagnostiquer des fractures osseuses qui ne sont pas évidentes à la radiographie; voir jusqu'où le cancer s'est propagé; trouver des lésions osseuses causées par une infection ou d'autres affections osseuses; savoir si le traitement du cancer est efficace ou pour faire un suivi.
L'algodystrophie, ou syndrome douloureux régional complexe de type I (SDRC I), est un syndrome douloureux régional d'origine mal déterminée, le plus souvent secondaire à un traumatisme (entorse, fracture, chirurgie). Elle associe des douleurs de type neuropathique à des troubles vasomoteurs et trophiques.
Il est important d'intervenir pendant la phase froide pour l'imiter l'enraidissement. » Et pendant toute cette période, il faut éviter le sport s'il fait porter une charge sur l'articulation. En cas d'algodystrophie de la cheville par exemple, pas de course à pied. La piscine reste une option douce…
Le syndrome douloureux régional complexe est une douleur neuropathique chronique faisant suite à des lésions des tissus mous ou à une lésion osseuse (type I) ou à une lésion nerveuse (type II) et qui persiste en intensité et en durée dans des proportions démesurées par rapport à la lésion tissulaire de départ.