Ces deux approches ne s'opposent pas et sont complémentaires. L'approche effectuale est plus efficace en phase de démarrage (en mode conception), l'approche causale quant à elle devient plus pertinente lorsque que le projet est une solution et peut être exécuté.
L'approche causale implique une logique d'optimisation et met l'accent sur l'importance de la prévision et de l'analyse préalables pour éviter les mauvaises surprises qui empêcheront l'optimisation. Cela implique une connaissance et une maîtrise des informations et de l'environnement dans lequel se place la décision.
Résumé Dans l'approche effectuale, la notion de but final disparaît au profit d'une série de buts se présentant comme des étapes intermédiaires établies en fonction des moyens disponibles à un instant donné.
Cette approche est dite « causale », car on cherche les causes (moyens) permettant d'obtenir un effet attendu et défini préalablement. Les entrepreneurs partent au contraire des moyens à leur disposition pour définir de nouveaux buts. À moyens donnés, ils jouent sur les effets possibles, d'où le terme « effectual ».
10En bref, la logique effectuale consiste, à partir des moyens dont l'entrepreneur dispose et vise, à rechercher les effets que ces moyens peuvent permettre d'atteindre. Un effet atteint devient alors un nouveau moyen, permettant d'atteindre de nouveaux effets, pouvant définir de nouveaux buts et ainsi de suite.
L'effectuation consiste non pas à partir d'un but pour déterminer ensuite les moyens nécessaires pour l'atteindre, mais au contraire de partir des moyens dont on dispose pour imaginer les effets (buts) possibles, d'où son nom (voir figure 1.2).
La deuxième différence est que le processus effectual est intrinsèquement social: si le bricolage est essentiellement solitaire, c'est vers quelqu'un d'autre que se tourne l'entrepreneur effectual pour acquérir une ressource nécessaire et, surtout, définir un but.
L'approche est dite « effectuale » parce que l'on peut agir sur les effets (buts) mais pas sur les causes (c'est-à-dire les ressources, qui sont le point de départ).
Comme le super-héros, l'entrepreneur, fort de son talent, se donne une mission. Il doit apprendre à développer et maîtriser son superpouvoir. Il prend des risques, mais des risques bornés et contrôlés, et se donne des garanties en protection. Il prend du temps pour affiner le projet.
Vérifier la cohérence de votre projet consiste à faire un bilan personnel de la situation actuelle et à venir, en tenant compte : - de vos contraintes (entourage, famille, santé, apport personnel et besoins personnels...)
Quelle que soit l'entreprise que l'on crée, il est important de savoir s'entourer des bonnes personnes. Les exemples célèbres de success-stories sont nombreux mais derrière ces grands noms se cachent des collaborateurs essentiels.
2L'entrepreneur a un rôle particulier et indispensable dans l'évolution du système économique libéral. Il est, très souvent, à l'origine des innovations de rupture, il crée des entreprises, des emplois et participe au renouvellement et à la restructuration du tissu économique.
Faîtes un bilan complet de vos compétences
Vous – et, plus exactement, votre équipe projet – devez présenter des compétences dans de nombreux domaines : technique, commerciale, juridique, financier, fiscal, etc. Commencez par établir une grille des compétences minimales à réunir pour exercer votre métier.
Le processus entrepreneurial est ici celui de création d'entreprise qui peut être scindé en trois phases : le déclenchement, l'engagement total de l'entrepreneur et la survie - développement du projet « nouvelle entreprise ».
Les entrepreneurs n'aiment pas le risque, aucune étude n'a jamais montré cela. Ce que les études montrent, c'est que les entrepreneurs acceptent de prendre des risques, car ils reconnaissent que c'est nécessaire, mais qu'il essaient de les contrôler.
Au rang des mythes, on a souvent l'image d'un entrepreneur qui réussit parce qu'il prédit l'avenir. C'est une erreur. L'entrepreneur qui réussit n'est pas celui qui prédit l'avenir, mais qui agit sur lui. Il peut transformer son environnement, par exemple localement en proposant de nouveaux services.
L'écosystème entrepreneurial est défini comme un ensemble d'acteurs interconnectés, d'institutions et de processus qui interagissent pour renforcer l'entrepreneuriat au sein de l'environnement local.
Pour qu'une idée se transforme en un projet bien réel, il faut vérifier qu'elle est en accord avec tous les moyens nécessaires à la mise en œuvre du projet, il faut également bien étudier ses points forts et ses points faibles et faire en sorte, notamment lorsque c'est une idée nouvelle qu'elle corresponde à un ...
Elle se résume à six types d'entrepreneurs : le bûcheron, le papillon, le libertin, le bricoleur, le converti et le missionnaire. Elle permet de comparer les modes de penser qui influencent le comportement et l'agir d'un acteur entrepreneurial.
C'est l'économiste Joseph Schumpeter (1950) qui est à l'origine de la compréhension de l'entrepreneuriat. Pour ce dernier, un entrepreneur est un homme ou une femme qui va être capable de modifier une idée en une innovation gagnante.
Au sens strict, l'entrepreneuriat est l'action de créer de la richesse et/ou de l'emploi par la création ou la reprise d'une entreprise. La finalité éducative de l'Education à l'Entrepreneuriat au sens strict est de comprendre l'entrepreneuriat et/ou de devenir un entrepreneur.