La notion de handicap, d'un point de vue administratif, concerne donc la personne dans l'ensemble des situations de la vie. La notion d'invalidité, en revanche, s'applique à la personne dans sa relation au monde du travail.
Vous êtes considéré invalide au sens de la Sécurité sociale si, après un accident ou une maladie survenu dans votre vie privée (d'origine non professionnelle), votre capacité de travail ou de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
La pension d'invalidité a pour objet de compenser la perte de salaire qui résulte de la réduction de la capacité de travail. L'AAH (allocation aux adultes handicapés) permet à un handicapé de compléter ses ressources et de lui garantir un revenu minimal.
En cas d'accident, votre assurance santé prend en charge vos frais d'hospitalisation et de soins. Elle ne couvre toutefois pas la perte de salaire qui découle de votre invalidité. En revanche, une assurance invalidité vous garantit la perception d'un capital ou d'une rente forfaitaire en complément de vos ressources.
Pour qui ? La CMI s'adresse aux personnes invalides ou âgées et en perte d'autonomie. La CMI mention « invalidité » est attribuée aux personnes ayant un taux d'incapacité d'au moins 80 % ou aux personnes bénéficiant d'une pension d'invalidité de 3e catégorie.
Vous pouvez être reconnu invalide si votre capacité de travail et de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%) à la suite d'un accident ou d'une maladie d'origine non professionnelle. Vous pouvez obtenir le versement d'une pension d'invalidité pour compenser la perte de salaire.
🤔 Quelle est la différence entre l'AAH et la pension d'invalidité ? La pension d'invalidité compense une perte de salaire causée par la réduction de la capacité de travail. L'AAH permet à une personne handicapée de compléter ses ressources et de lui garantir un revenu minimal.
La CAF vous verse la différence entre le montant maximum de l'AAH (971,37 euros par mois) et le montant de la pension d'invalidité que vous percevez.
La mise en invalidité à l'initiative du médecin conseil de la CPAM ou de l'assuré Le médecin conseil peut constater que l'état médical de l'assuré est stabilisé. Quand on parle de stabilisation, il s'agit d'un état médical qui n'est plus susceptible d'amélioration significative.
L'invalidité est simplement une incapacité de travail qui se prolonge au-delà d'un an et à laquelle le médecin-conseil ou vous-même, si vous retrouvez une nouvelle activité professionnelle par exemple, pouvez mettre fin à tout moment.
votre médecin, avec votre accord, peut adresser un certificat médical au médecin conseil du service médical de votre caisse d'assurance maladie ; le médecin conseil de votre caisse d'assurance maladie fait le point avec vous sur votre état de santé et vous propose une pension d'invalidité.
L'invalidité de 1ère catégorie : l'individu est capable d'exercer une activité professionnelle. L'invalidité de 2ème catégorie : l'individu ne peut plus exercer d'activité professionnelle. L'invalidité de 3ème catégorie : l'individu ne peut plus exercer d'activité professionnelle.
Si vous êtes en invalidité de catégorie 2, le montant de votre pension sera égal à 50 % de votre salaire annuel moyen. Par ailleurs, le montant mensuel pour ce type d'invalidité est de 297,20 € minimum et de 1 714 € maximum.
La pension est cumulable intégralement avec l'allocation de retour à l'emploi (ARE) si vous la perceviez déjà en même temps que les salaires qui ont ouvert le droit à l'ARE. Dans le cas contraire, le montant de votre ARE versé par Pôle emploi est réduit du montant de votre pension d'invalidité.
Ce taux est fixé en fonction d'un guide-barème pour l'évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées. Ce taux doit être d'au minimum 80 %. Toutefois, il peut être de 50 % à 79 % si vous avez une restriction substantielle et durable d'accès à un emploi.
Si à l'âge de la retraite vous êtes en recherche d'emploi depuis moins de 6 mois, la pension d'invalidité peut également continuer à vous être versée pendant 6 mois ou jusqu'à votre départ en retraite et au plus tard jusqu'à l'âge du taux plein si vous reprenez une activité professionnelle.
Si vous percevez une pension invalidité, votre pourrez retrouver la catégorie de votre invalidité sur la notification de pension. Vous pouvez consulter le site ameli.fr afin d'en apprendre plus sur votre pension d'invalidité.
Vous percevez alors une pension d'invalidité afin de compenser la perte de salaire. Pendant les périodes d'invalidité, vous ne cotisez pas pour votre retraite mais vous validez des trimestres, sous conditions.
Soit l'invalidité est accordé directement par le médecin conseil, soit le médecin traitant adresse un certificat médical au médecin conseil de la sécurité sociale, avec demande de mise en invalidité, soit l'assuré social prend l'initiative de demander à bénéficier d'une pension d'invalidité.
Les personnes reconnues handicapées avec un taux de 80% minimum ou bénéficiant d'une pension d'invalidité peuvent prétendre à la carte handicapé. Ce dispositif est compté parmi les aides à la santé.
Travailleurs handicapés : vous devez demander un taux d'Incapacité Permanente de 50 % ! Depuis le 1er janvier 2016, la RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) n'entre plus en ligne de compte pour la retraite anticipée des travailleurs handicapés.
Quelques exemples : le diabète, les hépatites, le cancer, la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer, le sida, les rhumatismes, la sclérose en plaques, les allergies, la narcolepsie, l'épilepsie, l'asthme, les maladies « rares » ou « orphelines » …