Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Il existe trois types de dyslexies : la dyslexie phonologique, la dyslexie de surface et la dyslexie mixte. La dyslexie phonologique se caractérise par une difficulté à "déchiffrer" les mots (voir encadré). La dyslexie de surface correspond à une difficulté à reconnaître un mot dans sa globalité.
Comme la dysgraphie, la dyslexie ou la dyscalculie, la dysorthographie est un trouble du langage écrit et scolaire. Les difficultés d'écriture qu'elle entraîne peuvent être diagnostiquées et traitées par l'orthophonie, par le biais d'une rééducation.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Dyslexie dysorthographie et handicap
En pratique la dyslexie et la dysorthographie peuvent constituer un réel handicap. En effet, dans notre société et ses différentes instances, la capacité à mobiliser le langage écrit et oral est fortement valorisé.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Causes. La dysorthographie est le plus souvent la conséquence d'un trouble de l'apprentissage (dyslexie par exemple). Comme la dyslexie, ce trouble est d'origine neurologique et héréditaire. Les enfants atteints de dysorthographie ont des déficits cognitifs.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.
S'assurer de la compréhension du texte lu. Lire les consignes pour l'enfant. Demander de lire les questions de compréhension avant de lire le texte. Lorsque l'élève a des difficultés à résumer le texte lu : lui faire dire oralement ou lui faire résumer une petite partie.
L'orthophoniste
Pour traiter la dysorthographie, il va proposer une rééducation personnalisée, basée sur un bilan orthophonique effectué au préalable et qui va déterminer la nature et la gravité du trouble dont l'enfant est victime.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
La dyslexie est un trouble d'apprentissage d'origine neurologique, et plusieurs études suggèrent qu'elle est héréditaire. Les enfants présentant une dyslexie ont de la difficulté à décoder les mots écrits. Certaines mesures peuvent être mises en place pour faciliter l'apprentissage de la lecture malgré la dyslexie.
Tout d'abord, la dyslexie n'est pas une maladie. Il s'agit d'un trouble dont les origines sont encore méconnues. Mais ce dont on est sûr, c'est que cela ne s'attrape pas, et que l'on n'en guérit pas. En France, la dyslexie est responsable de la majorité des troubles spécifiques d'apprentissage.
Lui demander de lire la leçon par petits morceaux et lui faire reformuler avec ses propres mots chaque partie pour vérifier la compréhension. Ensuite, utiliser de la couleur pour surligner les mots clés et mettre en relief le plan de la leçon. Les couleurs favorisent la mémorisation chez les enfants dys.
Certaines études estiment que la dyslexie est transmise par hérédité à hauteur de 50 à 65 %. Ainsi, un individu dyslexique a en moyenne 35 à 40% de chance d'avoir un parent lui-même dyslexique. A retenir : les chromosomes peuvent impliquer des prédispositions à la dyslexie.
Les lunettes Lexilens® embarquent de l'électronique dans les verres. Ceux-ci agissent comme un filtre limitant le chevauchement des lettres et permettant de distinguer les lettres avec précision. 2. Elles sont couplées à une application mobile pour régler la monture à la vue de chaque personne dyslexique.