L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
Quelles sont les raisons au manque de sommeil ? Stress, âge, changements hormonaux, travail décalé, jet-lag. L'insomnie se définit comme l'incapacité à initier ou maintenir son sommeil. Ce manque de sommeil s'inscrit dans une grande diversité de troubles où le sommeil est ressenti comme insuffisant ou non réparateur.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Se coucher dès les premières apparitions de fatigue (bâillements, lourdeur des paupières). Se coucher et se réveiller à des heures régulières. Manger un repas équilibré au moins deux heures avant le coucher et, si possible, éviter les repas copieux. Privilégier une activité physique pendant la journée.
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète. D'après une étude américaine de 2010, des nuits de moins de 6 heures augmentent le risque de diabète de type II de 28% !
En revanche, ne pas dormir assez de façon récurrente peut amener à des troubles beaucoup plus importants. Ainsi, dormir moins de 6h par nuit augmente de 48% le risque de maladies cardio-vasculaires et multiplie par 4 le risque de faire un AVC. Un manque de sommeil pourrait aussi favoriser le développement de tumeurs.
Boire du jus de cerise et manger des cerises griottes qui augmentent le taux de sérotonine et de mélatonine. Utiliser la phytothérapie : passiflore, valériane, eschscholzia, mélisse, aubépine, tilleul, camomille, verveine. Soit en infusion (on peut en associer plusieurs).
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Un défaut de récupération pendant le sommeil
L'une des origines à explorer pour la fatigue est celle qui concerne le défaut de récupération pendant le sommeil, et peut s'expliquer assez simplement parfois par des douleurs, de la fièvre, des difficultés respiratoires, etc. qui empêchent les patients de bien dormir.
Par ailleurs, la prévalence de l'insomnie clinique différait selon le type de cancer , atteignant 46% chez les femmes souffrant d'un cancer du sein , contre 24% chez des patients dont le cancer concernait le tractus alimentaire.
Mélatonine.
En effet, en fin de journée la glande pinéale (épiphyse) qui se trouve dans le cerveau commence à produire davantage de cette hormone qui est stimulée par l'absence ou la baisse de la luminosité. Une baisse du taux de mélatonine peut ainsi provoquer des problèmes d'insomnie.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Vous avez une pathologie - Les pathologies notamment : le diabète, l'hyperthyroïdie, l'asthme ou encore les troubles du système gastrique altèrent aussi votre sommeil. Traiter la pathologie directement peut permettre d'éviter le réveil nocturne dans ce cas-là.
« On peut être réveillé par des troubles respiratoires ou, lors de la ménopause par exemple, avoir le sommeil perturbé par des suées nocturnes et une sensation de montée en température ». Enfin, « des réveils très précoces peuvent être le signe d'une dépression », souligne la spécialiste du sommeil.
Le yaourt comporte très peu de sucre, ce qui est un parfait atout en tant qu'aliment du soir. En effet, consommer des produits sucrés à une heure aussi tardive, provoquera l'augmentation de votre glycémie et bonjour l'insomnie !