Pratiquer le contrôle interne, c'est s'assurer que les risques d'exploitation d'une entreprise sont connus, maîtrisés et évalués régulièrement par des procédures adaptées. Le contrôle de gestion permet de mesurer des performances grâce à des indicateurs utiles pour le pilotage de l'entreprise.
Le contrôle de gestion est chargé de collecter des données fiables et utiles auprès des différents services de l'entreprise. Ses audits peuvent porter sur n'importe quelle partie de l'organisation, que ce soit les ressources humaines, la comptabilité, le service après-vente, etc.
Le contrôle de gestion consiste en la mise en place des outils de pilotage de l'entreprise (tableaux de bord, indicateurs…), afin d'établir des modèles prévisionnels fiables. Il s'agit d'une fonction généralement interne à l'entreprise. L'audit, lui, s'appuie sur une analyse de l'organisation des process.
Avec un réel souci d'expertise et de rigueur, son rôle implique de vérifier le respect des procédures en vigueur ainsi que l'existence et la qualité des contrôles de premier niveau effectués par l'entité contrôlée. En outre, il s'assure de l'efficacité des systèmes de gestion des risques et de contrôle interne.
En règle générale – et en particulier si vous faites partie d'une grande entreprise – c'est le département d'audit interne qui réalise le contrôle interne (en se basant sur des normes telles que la NEP 240).
On distingue des contrôles de type préventif, de détection et compensatoire. Les contrôles de type préventif visent à éviter les erreurs et irrégularités. Les contrôles de détection visent à identifier les erreurs et irrégularités survenues afin d'y apporter les corrections appropriées.
Les 4 types de contrôle sont le contrôle de gestion discret, partenaire, garde-fou et omnipotent. Les rôles de fonctions contrôle de gestion sont le mandat discret de vérification, l'aide à la décision locale, la formation des cadres dirigeants et légitimation, et la centralisation du pouvoir.
Rentrons dans le vif du sujet : Les outils clés de gestion d'entreprise les plus utilisés sont : Les budgets prévisionnels (outils prévisionnels), la comptabilité générale et la comptabilité analytique (outils de contrôle), les reportings et les tableaux de bord (outils de pilotage et de communication).
Un contrôleur de gestion débutant gagne environ 2 500 € brut par mois (3 700 pour un sénior). Armée de terre : 1 430 € net mensuel dès l'affectation (hors primes pour un célibataire sans enfant) pour un assistant contrôleur de gestion. Cette rémunération peut-être multipliée jusqu'à 2,5 fois en opération extérieure.
1 – La définition et les objectifs du Contrôle de Gestion (CG). 2 – Le rôle du contrôle de gestion. 3 – Le système d'information de gestion : outil majeur du CG. 4 – Le domaine et la place du Contrôle de Gestion.
Dans la définition du contrôle de gestion qu'il nous livre, Anthony (1965) rappelle à juste titre qu'il s'agit d'un ensemble de processus par lesquels les managers s'assurent de l'atteinte efficace et efficiente des objectifs de l'organisation. Ce sont donc les managers qui exercent cette fonction.
Le contrôleur de gestion aide les dirigeants pour le pilotage opérationnel et stratégique d'une unité ou de l'entreprise. Avec les responsables des différents services ou de l'unité de production, il établit un plan pour atteindre les objectifs (niveau de production à réaliser, ressources à mettre en oeuvre, etc.).
Sont concernées les faiblesses significatives de contrôle interne qui sont caractérisées par l'absence ou l'incapacité d'un contrôle nécessaire pour prévenir, détecter ou corriger des anomalies dans les comptes du fait de sa conception et de son fonctionnement.
La gouvernance est quant à elle la partie la plus complexe et la plus ramifiée des systèmes de contrôle interne. Dans l'idéal, les mesures doivent se dérouler de façon automatique.
Le tableau de bord de gestion ou tableau de bord budgétaire est un outil de pilotage de l'entreprise condensant les données les plus essentielles. Il a pour objectif d'évaluer le niveau de performance de la gestion de la société et ainsi d'aider à la prise de décision.
Le contrôle de gestion repose sur un processus (fixation d'objectifs, planification, budget, mise en œuvre, suivi des réalisations, analyse des résultats, prise d'actions correctives) débutant par la fixation des objectifs que les responsables devront s'appliquer à réaliser.
– La première étape qui comprend la définition des objectifs, la planification du déroulement du processus et le budget. – La deuxième étape qui consiste en la mise en œuvre du contrôle de gestion. – La troisième étape : le suivi des réalisations (étude des recommandations et de leur impact).
À la différence d'un expert-comptable chargé de la comptabilité générale, le contrôleur de gestion emploie les outils de la comptabilité analytique afin de maîtriser les coûts et d'optimiser la rentabilité économique d'une firme à moyen et long terme.
Si une formation à bac+2/ bac+3 de type BTS en comptabilité et gestion, une licence professionnelle métiers de la gestion et de la comptabilité : contrôle de gestion ou un BUT en gestion comptable et financière vous permet d'accéder à un poste d'adjoint, les recrutements se portent de plus en plus sur des profils bac+5 ...
Contrairement au contrôle interne qui est l'affaire de tous, l'audit interne est un service dédié. L'auditeur interne intervient à la demande de la direction générale pour évaluer les forces et faiblesses du système de contrôle interne mis en place dans l'entreprise.