le diabète dit « de type 1 », dû à une absence de sécrétion d'insuline par le pancréas ; le diabète dit « de type 2 », dû à une mauvaise utilisation de l'insuline par les cellules de l'organisme.
Le diabète de type 2 (également appelé « diabète non insulinodépendant » (DNID) ou « diabète gras »), plus fréquent que celui de type 1, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans. Cette maladie est grave par ses complications, notamment sur le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins et les nerfs.
Le diabète de type 1, maladie auto-immune
Le diabète de type 1 (DT1) est causé par le dysfonctionnement de lymphocytes T (des cellules du système immunitaire) qui se mettent à identifier les cellules ß du pancréas comme des cellules étrangères à l'organisme du patient, et à les éliminer.
Le diabète de type 2 est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique, c'est-à-dire par un taux trop élevé de glucose ou sucre dans le sang. Cette maladie survient généralement chez les adultes avançant en âge, et touche davantage : les personnes obèses ; les personnes ayant un surplus de poids.
Le manque d'activité physique et la sédentarité
Un autre facteur de risque est la faible activité physique. C'est le cas si vous pratiquez moins de 30 minutes d'activité physique au quotidien. Celle-ci doit être régulière pour avoir un effet positif sur la santé.
Avec un diagnostic à 80 ans, l'espérance de vie était la même que celle des contrôles, alors qu'un diagnostic avant 20 ans était associé à 10 années de vie en moins. Dans l'ensemble, les sur-risques étaient numériquement plus élevés chez les femmes atteintes de diabète de type 2.
On considère généralement que le diabète de type 2 est une maladie chronique irréversible, dont on ne peut espérer guérir, et que la seule option thérapeutique demeure de limiter les dégâts causés par l'hyperglycémie.
Dans ce type de diabète, la fabrication d'insuline par le pancréas est quasi nulle. L'apparition de ce diabète est le plus souvent rapide. Il se révèle par un amaigrissement malgré un appétit augmenté, accompagné d'une polyurie (urines abondantes) et d'une polydipsie (sensation de soif intense).
L'eau, cette alliée de toujours
L'eau est essentielle pour les diabétiques comme pour tous. Il est donc recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres par jour pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme et l'élimination des déchets. Cependant, elle a aussi son rôle à jouer quant au contrôle de la glycémie.
Bien plus destructeur encore, le diabète de type 3 entraîne une dégénérescence qui envahit aussi l'esprit. Ces dernières années, les chercheurs ont en effet remarqué un lien entre diabète et démence. D'où le terme « diabète du cerveau ». Il y a beaucoup de récepteurs d'insuline dans le cerveau.
Le diabète de type 1 est un diabète insulinodépendant, ce qui signifie qu'il est principalement lié à un défaut d'insuline. En effet, le diabète de type 1 est dû à une défaillance du système immunitaire qui pour une raison encore inconnue, se retourne brutalement contre ses propres cellules, les cellules du soi.
Limiter, voire supprimer, votre consommation de produits sucrés (sucre en morceaux, sucre en poudre, miel, bonbons, friandises, pâtisseries, viennoiseries, et céréales du petit déjeuner chocolatées ou au miel ou fourrées) car ils provoquent une forte augmentation de la glycémie.
Pensez au « thé glacé maison, au jus de citron vert et quelques zestes dans de l'eau fraîche, des feuilles de menthe et du jus de citron dans de l'eau pétillante », conseille Mélanie Mercier, diététicienne nutritionniste au sein de la Fédération Française des Diabétiques.
L'accumulation de graisse abdominale, c'est-à-dire située à l'intérieur du ventre, est à prendre au sérieux. C'est une des anomalies du syndrome métabolique qui, à terme, peut favoriser l'apparition d'un diabète de type 2.
L'âge moyen au décès est de 79 ans, et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (81 vs 76 ans), comme en mortalité générale.
Le traitement du diabète consiste à normaliser le taux de sucre dans le sang pour éviter les complications. La principale action est de modifier son mode de vie avec une alimentation saine et équilibrée, et la pratique d'une activité physique. Pour les fumeurs, il est essentiel d'arrêter le tabac.
Le diabète de type 1, généralement appelé simplement diabète, était déjà identifié comme une affection associée à une « urine sucrée »: une glycémie élevée (hyperglycémie) conduit à la libération de sucre en excès dans l'urine, d'où provient l'expression « urine sucrée ».
Une fatigue permanente
Le sucre ne peut plus assurer son rôle de source d'énergie chez le diabétique, il en résulte un état de fatigue intense même au repos. Cela résulte des hypoglycémies qui sont fréquentes. D'où l'importance de contrôler son taux de glycémie régulièrement lorsqu'on est diabétique.
La HAS recommande de prescrire la metformine seule en première intention. Si le traitement par metformine ne permet plus d'atteindre l'objectif glycémique cible, une bithérapie puis éventuellement une trithérapie pourra être envisagée sur la base d'une association de metformine et de sulfamide hypoglycémiant.
Le thé vert est une boisson qui serait capable de faire baisser la glycémie naturellement. Il réduirait le taux de sucre dans le sang et stimulerait le métabolisme. C'est principalement grâce à L'EGCG (un antioxydant de la famille des catéchines) que l'on accorde au thé vert des vertus de brûleur naturel de graisse.
La banane, avec un apport de glucides sous forme de fructose et de glucose, peut donc parfaitement s'inscrire dans un régime alimentaire adapté au diabète. La banane se révèle un allié de taille pour notre bien-être et notre santé.
Les diabétiques peuvent en abuser : le citron leur sera d'une aide précieuse. Il est d'abord très riche en vitamine C. Par ailleurs, il a une action antifatigue grâce aux flavonoïdes (substances antioxydantes). Il permet aussi de réduire l'indice glycémique.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.