FFI → Forces françaises de l'intérieur. FFL → Forces françaises libres.
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.
Pour le général de Gaulle, les forces navales de la France Libre jouent également un rôle stratégique important : elles sont chargées d'escorter les convois, et le général de Gaulle profite de leurs parcours pour susciter des ralliements au sein de l'Empire (le Gabon en novembre 1940, Saint-Pierrre-et-Miquelon en ...
Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.) : Créées le 1er juin 1944, les F.F.I. rassemblent tous les groupes militaires combattants de la Résistance intérieure (dont les Francs-Tireurs et Partisans) sous la direction du général Koenig et participent à la libération de la France.
les FFL sont présentes en Afrique et en Europe. Les FFL sont devenues une réelle force militaire au service de la France Libre avec un réel poids en politique grâce à leur actions à partir des colonies françaises. C'est ce qui leur à permis d'entrer dans les forces alliées et de combattre l'Axe.
Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, au 1er février 1944 , des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure française qui s'étaient constitués dans la France occupée : l'Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l'Organisation ...
À la fin de juillet 1940, les F.F.L. comptaient sept mille hommes environ. Parmi les premières personnalités ralliées à de Gaulle figuraient l'amiral Muselier, les généraux Catroux et Legentilhomme, des officiers tels que Kœnig, de Hautecloque (Leclerc), Dewavrin (Passy), Magrin-Verneret (Monclar).
Organisation armée de résistance à l'occupation allemande de la France, durant la Seconde Guerre mondiale, les F.T.P., ou Francs-tireurs et partisans, avaient été créés par le Front national, lui-même mouvement de résistance en zone nord à partir de juin 1941 et qui était dominé par le Parti communiste.
Les adresses utiles : Service historique de la Défense, château de Vincennes, 94306 VINCENNES cedex. SHD Centre des archives du personnel militaire (CAPM), caserne Bernadotte, place de Verdun, 64023 PAU cedex. SHD Division des archives des victimes des conflits contemporains, rue Neuve du Bourg l'Abbé 14307 CAEN cedex.
Document : Jean Moulin, l'unificateur de la Résistance
En janvier 1942, le général de Gaulle confie à Jean Moulin, un ancien préfet rallié à lui, la mission d' unifier la Résistance intérieure sous son autorité.
Georges Bidault pour le Parti démocrate populaire (démocratie chrétienne), Joseph Laniel pour l'Alliance démocratique (droite modérée et laïque), Jacques Debû-Bridel pour la Fédération républicaine (droite conservatrice et catholique).
Elle participe ensuite à la campagne de Tunisie au printemps 1943, puis forme la 2e division blindée, qui à partir d'août 1944 participe aux combats de la Libération et atteint Berchtesgaden, le « nid d'aigle » d'Hitler.
Le 18 juin 1940 ; le général De Gaulle lance un appel à la Résistance. Il organise une armée, les FFL, chargée de combattre l'ennemi aux côtés des Alliés. En 1941, il créé un nouveau gouvernement, le Comité national français.
La résistance intérieure française, appelée en France la Résistance, englobe l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu'à la Libération en ...
Nom donné, en 1944, par le Comité français de libération nationale, à l'ensemble des formations militaires des mouvements de résistance.
Lucie et Raymond Aubrac ont lutté dès le début de la guerre, et Lucie Aubrac s'est distinguée par son immense courage, en faisant notamment évader son mari à trois reprises durant la guerre. Georges Bidault, qui a succédé à Jean Moulin à la tête du CNR, a également joué un rôle très important au sein de la résistance.
Afin de brouiller les pistes, les résistants peuvent démultiplier les pseudonymes. Le général Delestraint (chef de l'Armée secrète) est tour à tour "Vidal", "Mars", "Chevalier", "Delé" ou encore "Duchêne". Il est néanmoins arrêté par la Gestapo.
Les maquisards sont essentiellement des hommes du pays, jeunes, célibataires, sans expérience militaire. Les gendarmes gagnent les maquis dans les jours qui précèdent la Libération. Dans les grands maquis mobilisateurs, beaucoup de cadres sont d'anciens militaires.
Liste de fusillés. 29 août 1941 : Honoré d'Estienne d'Orves, Maurice Barlier et Jan Doornik. 20 septembre 1941 : Antoine Hajje, Georges Pitard, Michel Rolnikas, Adrien Nain, Roger Peyrat, Victor Marchal, René Anjolvy, François Herpin, Pierre Guignois, Georges Masset, Daniel Loubier et Maurice Peureux.
Georges Beaufils, né le 20 janvier 1913 à Cognac et mort le 13 juillet 2002 à Tonnerre, est un militant communiste surtout connu, sous le pseudonyme de Joseph, pour avoir été l'interlocuteur du résistant Rémy lors des premiers contacts entre la France libre et le Parti communiste français clandestin.
Forces françaises libres (FFL) : formées par de Gaulle au cours de l'été 1940, les FFL regroupent d'abord des unités rapatriées de Dunkerque, de Narvik et de l'armée du Levant, rejointes par quelques soldats et civils (tels les pêcheurs de l'île de Sein) de métropole qui ont réussi à parvenir jusqu'en Angleterre.
Le soutien anglais et les premiers ralliements de territoires issus de l'Empire (Pacifique, Afrique Equatoriale Française) permettent à la France Libre de disposer d'une force armée (Les Forces Françaises Libres) et d'une première assise territoriale.
La collaboration est aussi militaire. La France fournit 40 000 à 60 000 soldats volontaires de 1943 à 1944 à l'armée allemande pour combattre sur le front russe. La Milice, organisation paramilitaire, collabore avec l'armée allemande pour arrêter des résistants. La France participe à l'effort de guerre allemand.
Le Comité français de Libération nationale se transforme, le 3 juin 1944, en Gouvernement provisoire de la République française. Présidé par le Général de Gaulle, celui-ci prépare le rétablissement de la légalité républicaine.
Il ne supportait pas la mondialisation de la culture américaine et souhaitait qu'en France, et au delà, ce soit la culture française qui rayonne. Or, historiquement, les Britanniques sont proches des Américains, ce qui ne plaisait pas du tout au président de Gaulle.