Violence psychologique, verbale, physique, sexuelle ou économique qui ne résulte pas d'une perte de contrôle, mais, au contraire, d'un moyen choisi pour dominer l'autre personne et affirmer son pouvoir sur elle.
L'intimidation vise souvent des groupes de personnes perçues comme différentes, à cause des préjugés qui existent à leur sujet.
Une personne qui est témoin d'un événement peut porter plainte à la police. Néanmoins, pour qu'une enquête policière soit ouverte, les actions relevant de l'intimidation doivent être, à première vue, de nature criminelle.
Pour pouvoir porter plainte pour menace, vous devez recueillir des preuves solides. Vous devez réunir tous les éléments en votre possession : témoignages, copie des courriers, enregistrements téléphoniques, … Pour plus d'efficacité, vous pouvez demander à un huissier de justice de constater ces preuves.
Si la situation survient hors de l'école, tu peux appeler la police. Si l'idée de dénoncer te rend mal à l'aise, tu peux obtenir conseils et soutien auprès d'un parent, d'un tuteur, d'un enseignant ou d'un autre adulte de confiance.
Comportement agressif. Distanciation par rapport à la famille et aux amis. Automutilation. Pensées suicidaires, tentative de suicide ou suicide.
Si l'enfant est victime d'intimidation, vous pouvez lui suggérer ce qui suit : « Reste calme et essaie de ne pas montrer que tu es contrarié. Essaie de ne pas réagir en te mettant en colère, car cela peut empirer les choses. » « Regarde la personne droit dans les yeux et dis lui que tu n'aimes pas ce qu'elle fait. »
L'intimidation, ce sont des paroles, des gestes, des images ou des comportements qui blessent, humilient, excluent socialement une personne ou qui ont pour effet de faire perdre l'estime de soi. Elle survient généralement lorsqu'il y a un rapport de force entre un agresseur et une victime.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
Le harcèlement est la répétition de propos et de comportements ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime. Cela se traduit par des conséquences sur la santé physique ou mentale de la personne harcelée.
L'harceleur a souvent tendance à laisser rapidement parler sa colère, et n'hésite pas à appliquer un rapport de force avec ses victimes. Également, la propagation de rumeurs, de moqueries ironiques, de punitions infantilisantes ou d'insultes désobligeantes peuvent être le signe d'un harcèlement moral.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Ainsi, le harceleur est parfois un responsable hiérarchique qui est dans une fonction qui le dépasse, qui est lui-même sous pression, dans un état de tension extrême et qui décharge son stress sur les autres, sans prendre véritablement conscience des dommages que cela peut occasionner chez autrui.
Le harcèlement physique est la forme la plus fréquente dans la plupart des régions du monde - à l'exception de l'Amérique du Nord et de l'Europe, où le harcèlement psychologique est plus courant.
Le harcèlement se caractérise généralement par les trois critères suivants : volonté, répétition et pouvoir. Le harceleur blesse volontairement, soit physiquement soit par des mots ou des comportements humiliants, et ce, de manière répétée.
La personne se caractérise principalement par un sens grandiose de sa propre importance, des fantaisies de succès, de pouvoir, un besoin excessif d'être admiré, un manque d'empathie envers autrui, la tendance à utiliser l'autre pour parvenir à ses fins, l'envie ainsi que la croyance que les autres l'envient, des ...
Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions. Il répond très souvent de façon floue. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes et les situations.
Dites-lui calmement d'arrêter de vous harceler. Par exemple, vous pourriez lui dire : « Tu es vraiment méchant maintenant, arrête-toi », ou « Assez maintenant, ne me parle plus de cette façon. » Évitez de vous mettre en colère ou de répondre avec sarcasme. Essayez de garder des réponses courtes.
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
Pratiquer l'indifférence
Pour autant, lui montrer son indifférence ne veut pas dire accepter son comportement. Pour pratiquer une indifférence efficace, il est préférable de répondre de façon froide et détachée à toute ses remarques, menaces ou demandes.