Le souvenir n'est pas la mémoire. Un même mot n'est pas un même concept. Le terme de mémoire renvoie en psychopathologie à des processus psychiques hétérogènes et pour tout dire contradictoires : se souvenir et se rappeler.
Ces chercheurs de l'Institut de technologie de Californie (Caltech) révèlent le secret de cette stabilité : les souvenirs « forts » ont été codés par plusieurs équipes de neurones qui travaillent ensemble de manière synchrone, ce qui leur confère une redondance ou une démultiplication qui leur permet de perdurer dans ...
Un souvenir est quelque chose dont on se remémore, un élément de la mémoire. Pour René Descartes, la description des mécanismes psychologiques permet de définir certaines de nos facultés. Ainsi le souvenir des choses matérielles est-il la conservation de certaines traces de mouvements provoqués dans notre cerveau.
Pour se souvenir de quelque chose, il faut l'avoir perçu ou pensé. En effet, une multitude d'informations nous parviennent sans que nous les enregistrions. Quand notre cerveau considère un son, une image, ou une sensation physique, cette perception entre automatiquement dans la mémoire sensorielle.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Les lieux de la mémoire
Mémoire sensorielle ou perceptive : elle implique différentes régions à proximité des aires sensorielles et le cortex préfrontal. Mémoire sémantique : elle fait intervenir des régions étendues comme les lobes pariétaux et temporaux mais aussi le néocortex, l'hippocampe et l'amygdale.
Chez l'homme et chez les primates non humains, la mémoire est stockée dans des réseaux de neurones du cortex, qui s'enchevêtrent. Puisque le nombre des associations potentielles est quasi infini, celui des réseaux potentiels l'est aussi : la mémoire a une capacité illimitée.
Les différentes formes de mémoire fonctionnent en interaction, selon que la situation requiert des informations issues de la mémoire sémantique ou épisodique, implicite ou explicite. Ainsi, un souvenir se traduit par l'intervention de neurones issus de différentes zones cérébrales et assemblés en réseaux.
1. Activité biologique et psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations. 2. Cette fonction, considérée comme un lieu abstrait où viennent s'inscrire les notions, les faits : Ce détail s'est gravé dans ma mémoire.
Le mémoire est un travail individuel effectué sous la responsabilité d'un directeur et qui débouche sur un rapport écrit évalué lors d'une défense orale publique.
Le but d'un mémoire est d'explorer un domaine du savoir, de l'analyser et d'en tirer des réflexions originales. En un mot, d'apporter une pierre à l'édifice de la connaissance.
Pour réussir à oublier un souvenir, notre premier réflexe pourrait être de ne plus y porter attention. Or, une nouvelle étude suggère plutôt l'inverse : pour oublier quelque chose, il faudrait y repenser. L'oubli serait un processus actif qui demanderait un plus grand effort mental que la création du souvenir lui-même.
Pour se libérer de l'emprise d'un souvenir pénible, il faut accepter de bouger, en prenant des initiatives personnelles. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Passer à une vision plus positive de l'existence, c'est un travail sur soi qui nécessite quelques efforts. Les expériences négatives font partie de la vie.
La nostalgie est un sentiment qui se traduit par le regret et l'attachement à ses souvenirs. Qu'elle concerne des souvenirs de l'enfance, d'une personne en particulier ou d'un lieu, la nostalgie évoque des émotions heureuses associées à une douleur psychologique.
Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
L'hippocampe est une petite région du cerveau ancien (limbique), ayant la forme d'un cheval de mer. L'étude de patients devenus amnésiques après une opération chirurgicale du cerveau a montré que l'hippocampe joue un rôle fondamental dans la formation de nos souvenirs.
Mémoire procédurale (ou motrice)
Très résistante dans le temps, la mémoire procédurale (une mémoire implicite) est la seconde partie de la mémoire à long terme. Elle correspond à la mémoire des automatismes, des habiletés et des savoir-faire.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.