Chez certaines femmes, les règles durent plus de sept jours ou sont très abondantes, on parle alors de ménorragies. Chez d'autres, des hémorragies se produisent au cours du cycle, en dehors des règles (métrorragies), mais parfois les deux troubles sont associés (ménométrorragies).
"Une métrorragie se définit comme des saignements, de faible à forte abondance, en dehors des règles pour une femme avant la ménopause ou chez une femme ménopausée qui normalement n'a plus de saignements d'origine utérine", indique le Pr Hervé Fernandez, chef du service de gynécologie-obstétrique au CHU Bicêtre.
Les métrorragies correspondent à des saignements survenant entre les règles. Il faut distinguer les métrorragies qui surviennent à la puberté, de celles qui se produisent en période d'activité génitale (notamment sous pilule) ou après la ménopause, car les causes sont souvent très différentes.
Les ménorragies correspondent à des règles d'une durée supérieure à 7 jours et lorsque le flux sanguin dépasse les 80 ml par cycle. Elles se manifeste par une perte de sang plus rouge, souvent accompagnée de caillots.
Les causes bénignes les plus fréquentes sont les fibromes utérins (surtout entre 35 et 50 ans), les polypes endométriaux, la péri-ménopause, les dispositifs intra-utérins au cuivre (surtout en cas de malposition) et les infections génitales (endométrite par chlamydiae ou gonocoque).
Quel traitement ? La prise en charge d'une métrorragie dépend de sa cause. Les médecins peuvent envisager un traitement médical, comme la pilule, ou un traitement chirurgical (hystérectomie ou ablation de l'utérus, myomectomie ou ablation des fibromes, endométrectomie ou ablation de l'endomètre).
Le traitement des ménométrorragies en période d'activité génitale dépend évidemment de leurs causes mais lorsqu'elles sont fonctionnelles, on pourra opter pour une contraception en évitant les microprogestatifs et les stérilets en cuivre. Le stérilet au lévonorgestrel semble avoir de bons résultats.
Les ménorragies qui apparaissent lors des premières règles, à la puberté, peuvent être le mode de découverte d'un trouble de l'hémostase, autrement dit d'une maladie hémorragique. C'est une situation rare mais grave qui nécessite une prise en charge en urgence.
Le corps sécrète alors une sorte d'anticoagulant naturel qui permet aux règles de s'écouler correctement. Seulement parfois, les règles sont si abondantes que l'anticoagulant n'est pas sécrété en quantité suffisante. C'est là qu'apparaissent les caillots de sang.
L'apparition de caillots dans le sang menstruel est un phénomène normal et naturel, mais il est toutefois plus fréquent : Chez les femmes ayant des ménorragies, c'est-à-dire un flux menstruel très abondant.
Une trop grande dose de stress, d'angoisse ou d'émotions peut engendrer un dérèglement hormonal et provoquer du spotting en dehors des menstrues. Une fois cette période de stress terminée, les saignements s'arrêtent.
Si vous souffrez de ménorragies, il est conseillé de se reposer, de manger sainement et surtout de faire de l'exercice régulièrement pour réduire les douleurs. Votre médecin ou sage-femme peut vous prescrire des suppléments en fer en cas de carences ou d'anémie.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Les plantes : la bourse à pasteur, la menthe, les feuilles de framboisier, la racine d'angélique et la sauge consommées sous forme de tisane ont la réputation de réduire le flux menstruel, voire de le stopper le temps de quelques heures.
Lorsqu'il est appliqué localement (par voie cutanée), le jus de citron permet d'arrêter les petits saignements. Le calcium qu'il contient aide le sang à coaguler. Lorsqu'il est ingéré (par voie orale), le jus de citron est un fluidifiant du sang. Il ne permet donc pas de réduire le flux menstruel.
Ainsi, les médecins ont coutume de dire que des règles douloureuses pourraient être un symptôme de l'endométriose si : Elle est cyclique et revient avec les règles. Elle résiste à un simple antalgique type paracétamol.
Toutes les causes de saignements entre les règles. Des raisons très variées, allant de la contraception au début de la ménopause, et en passant par des infections sexuellement transmissibles, peuvent être à l'origine d'un flux sanguin vaginal au milieu du cycle menstruel.
Noréthistérone est la version générique du médicament Primolut N, mis au point par le laboratoire Bayer. Il se compose du même agent actif, agit de manière identique et constitue un médicament efficace pour retarder les règles et soulager les symptômes prémenstruels.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l'ibuprofène (Advil®, Motrin®, Nurofen®) réduisent le flux menstruel et atténuent les douleurs abdominales.
De nombreuses maladies graves sont associées avec de petits saignements. En voici quelques-unes : fausse-couche, grossesse extra-utérine, problèmes de thyroïde, cancer, polypes ou fibromes utérins, kystes ovariens ou cancer de l'utérus ou du col de l'utérus et bien d'autres encore.
Chez la femme en âge de procréer, la cause la plus courante des saignements vaginaux anormaux est la grossesse. Chez les femmes qui ne sont pas enceintes, la cause la plus fréquente est un déséquilibre hormonal (dysfonctionnement ovulatoire), qui peut provoquer un saignement utérin anormal.
Les règles anniversaires ou, plutôt, métrorragies de leur vrai nom, sont des petits saignements, souvent bénins, qui surviennent au début d'une grossesse.
Leur couleur allant du bordeaux foncé au noir en passant par le marron s'explique par l'oxydation du sang. En clair, lorsque le sang entre en contact avec l'air, il s'oxyde et s'assombrit. Ce phénomène se produit lorsque le sang des règles provenant de l'utérus stagne dans le vagin avant de s'écouler.