Si l'on entend par morale un discours rationnel et systématisé sur ce qu'il est permis de faire ou non, en effet. On parlera de morale stoïcienne, de morale chrétienne, de morale kantienne, etc. L'éthique se veut au contraire une réflexion en mouvement. La force de la morale, c'est sa cohérence interne.
1Dans la société contemporaine, l'éthique et la morale peuvent être définies, dans leur sens courant, pour l'éthique comme les principes à ne pas dépasser, par exemple dans un secteur socioprofessionnel, pour la morale comme référence personnelle ou collective à des « valeurs » inclues dans l'éthique.
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Le moral n'est donc qu'une image instantanée de l'humeur du moment. La morale, quant à elle, a plus d'atomes crochus avec le juste et l'injuste tels que façonnés par l'alentour.
1. Ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie : Obéir à une morale rigide. 2. Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu'ils sont régis par des principes éthiques.
Adjectif. Qui n'est pas concerné par la morale, sans éthique.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
L'éthique fait référence aux valeurs (intégrité, impartialité, respect, compétence et loyauté) permettant de veiller à l'intérêt public.
Les valeurs éthiques sont, entre autres, l'intégrité, la probité et le désintéressement. Finalement, les valeurs liées aux personnes réunissent des qualités comme l'ouverture d'esprit, la justice et le courage.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
La démarche éthique consiste à éclairer la personne qui doit prendre la décision, pour que cette décision soit la plus adaptée, respectant tout à la fois les principes de bienveillance, de respect de l'autonomie de chacun, et de justice.
La morale est une réflexion sur nos pratiques, nos actes, nos comportements et correspond à la question de Kant : « Que dois-je faire ? » Elle a pour valeur le bien, et par extension, on appelle « morale » les règles prétendant définir ce qui nous en approche ou nous y conduit, la vertu.
1. Ensemble de règles de conduite. Synonyme : bonnes mœurs, honnêteté, moralité, probité, vertu.
Une telle réflexion implique plutôt de mobiliser ensemble les quatre dimensions de la réflexion éthique que sont les conséquences, le contexte, les finalités et les valeurs, dans le cadre d'une démarche collective et démocratique.
La réflexion éthique est ici nécessaire pour guider l'action collective. Les enjeux éthiques touchant la vie et la mort ne sont pas les seuls que rencontre la société. Des enjeux surgissent dans différents domaines, comme l'environnement.
Cependant, parmi les valeurs éthiques les plus importantes, on peut citer la justice, la liberté, la responsabilité, l'honnêteté et le respect.
L'éthique est une réflexion sur les valeurs qui orientent et motivent nos actions. Cette réflexion s'intéresse à nos rapports avec autrui et peut être menée à deux niveaux. Au niveau le plus général, la réflexion éthique porte sur les conceptions du bien, du juste et de l'accomplissement humain.
L'origine. Le mot éthique vient d'un mot grec signifiant « qui concerne la morale, les mœurs ». C'est donc sans surprise qu'éthique a désigné initialement, en philosophie, la science de la morale.
Dans les débats contemporains, il est souvent question de dilemmes éthiques ou moraux, qu'on appelle aussi « conflits de valeurs ». Il s'agit de situations où les valeurs et les principes entrent en opposition et rendent les décisions difficiles.
Un comportement contraire à l'éthique peut être défini comme un comportement qui est illégal ou qui viole les règles morales de la société. Par exemple dans le cadre du travail, le vol de données sensibles, la falsification de documents, le harcèlement sexuel de collègues ou la corruption.
Immoral = contraire à la morale.
Dans l'Éthique à Nicomaque, Aristote définit la vertu comme disposition acquise volontairement, consistant, par rapport à nous, dans la mesure, définie par la raison conformément à la conduite d'un homme réfléchi.
Socrate, père de la philosophie morale !