Le régime réel simplifié concerne les activités dont le chiffre d'affaires annuel est compris entre le plafond du régime micro et 789.000 euros (BIC) ou 239.000 euros (BNC). Le régime réel normal concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes est supérieur au plafond du réel simplifié.
Le régime réel normal concerne les entreprises soumises à l'impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés. Il est le régime par défaut des entreprises dont le chiffre d'affaires hors taxes est supérieur à : 789 000 € pour les entreprises de vente et de fourniture de logement.
L'impôt sur les sociétés
Si vous optez pour une société commerciale, peu importe sa forme. Qu'elle soit une société anonyme, une société par actions, une sasu, ou une sarl, une reprise de société l'impôt sur les sociétés est le type d'imposition traditionnel le plus adapté.
Les entreprises individuelles dont le chiffre d'affaires de l'année précédente ou de l'avant dernière année est inférieur à 176 200 € ou 72 600 €, placées de plein droit sous le régime de la micro-entreprise peuvent opter pour le régime réel simplifié.
Le régime simplifié d'imposition (RSI) et le régime du réel normal (RN) sont des régimes réels d'imposition. Cela signifie que l'entrepreneur ou la société sont imposés en fonction du résultat dégagé au cours de l'exercice.
Le régime simplifié d'imposition (RSI), dit "réel simplifié", est celui pour lequel l'impôt est déterminé à partir du bénéfice réel. Il permet aux entreprises de bénéficier d'obligations comptables et déclaratives allégées et l'application de laTVA.
Avantage d'un déficit foncier
Le régime réel est choisi parce qu'il permet de produire un déficit foncier (contrairement au micro foncier). Il y a déficit si les charges déductibles sont supérieures aux loyers encaissés. Le déficit est essentiellement généré par des travaux ou des intérêts d'emprunt.
Lors de la création de l'entreprise ou de la société, il convient de choisir le régime d'imposition à la TVA (franchise en base, régime simplifié d'imposition, régime réel normal).
Pour changer de régime d'imposition, vous devez adresser votre demande sur papier libre à votre Service des Impôts des Entreprises référent. Dans le cas d'une création et pour une application immédiate, la demande doit être effectuée au maximum le dernier jour du 3ème mois qui suit la création de l'entreprise.
La base de calcul des acomptes est la TVA due de l'exercice précédent avant la déduction de la TVA déductible sur immobilisations de l'exercice précédent. Par conséquent : Le montant du 1er ACOMPTE = Base de calcul x 55 % Le montant du 2ème ACOMPTE = Base de calcul x 40 %
L'IR et l'IS sont deux régimes d'imposition différents, dont les modalités de calcul de l'impôt et du résultat imposable diffèrent. Il n'y a pas de meilleur régime par rapport à un autre et vous devrez faire votre choix entre impôt sur les sociétés et impôt sur le revenu en fonction de votre propre organisation.
Pour choisir son régime d'imposition , le professionnel doit impérativement connaître son chiffre d'affaires puisque c'est ce dernier qui déterminera le régime d'imposition à choisir.
Au régime réel, le résultat foncier correspond à la différence entre le revenu foncier et les charges déductibles. En soustrayant le montant total des charges prises en compte et justifiables de la somme de vos revenus, vous obtenez le résultat foncier.
En BIC, vous bénéficierez d'un abattement de 71 % de votre chiffre d'affaires pour les activités de vente et de 50 % pour les activités de prestations de services. En BNC, vous bénéficierez d'un abattement de 34 % de votre chiffre d'affaires.
Quel est le régime fiscal de la SAS ? Au moment de la création d'une SAS, celle-ci est automatiquement soumise au régime de l'impôt sur les sociétés (IS).
Par principe, le régime fiscal de la SARL est l'impôt sur les sociétés, soit l'IS, mais lors de sa création et sous certaines conditions, l'entreprise en SARL peut toutefois opter pour l'impôt sur le revenu -IR.
Le régime micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) est un régime fiscal accessible aux entrepreneurs qui exercent une activité industrielle, commerciale ou artisanale et dont le montant annuel des recettes ne dépassent pas les seuils du régime micro-entreprise.
En tant que micro-entrepreneur, vous êtes soumis au régime micro-fiscal et au régime micro-social. Le régime micro-fiscal concerne votre imposition et le régime micro-social concerne vos cotisations et contributions sociales.
La TVA est collectée lors de la facturation (ou débit) de biens. Mais dans le cas d'une prestation de services, quand il n'y a pas de transfert de propriété, un régime spécifique s'applique : on parle de TVA sur encaissements, lorsque la TVA est exigible seulement au moment du règlement de la prestation.
Pour l'impôt sur les sociétés (IS), le taux dépend du chiffre d'affaires réalisé, mais il est fixe. En revanche, à l'impôt sur le revenu (IR), le taux est progressif. Par conséquent, plus le bénéfice sera important, plus la tranche d'imposition progresse.
Un commerçant qui a réalisé un chiffre d'affaires de 82 000 € en 2020 peut bénéficier de de la franchise en base de TVA en 2021, car son chiffre d'affaires est inférieur à 100 000 €. Si ce même commerçant réalise en 2021 un chiffre d'affaires de 108 500 €, il pourra bénéficier de la franchise en base de TVA en 2022.
Les charges de la propriété déductibles pour la détermination du revenu net foncier sont énumérées à l'article 31 du CGI. Il s'agit notamment des dépenses de réparation et d'entretien, des frais d'administration et de gestion, effectivement supportés par le propriétaire, ainsi que de certaines déductions spécifiques.
Le « mini réel » est un régime de TVA dont peuvent bénéficier toutes les entreprises en France. L'entrepreneur faisant le choix de ce mode d'imposition bénéficie en fait d'un statut mixte : Il est soumis au régime de TVA réel normal pour la déclaration mensuelle et le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée.