La rythmologie est la sous spécialité de la cardiologie qui consiste aux études du trouble du rythme cardiaque. Les patients présentent des symptômes comme palpitations, essoufflements et/ou douleurs thoraciques.
Consultation rythmologie
Elles ont pour but de préciser si les troubles perçus ou observés sont physiologiques ou anormaux, de déterminer si des explorations complémentaires sont nécessaires, et d'orienter vers le traitement le plus adapté, médicamenteux ou interventionnel.
Si les palpitations s'avèrent la plupart du temps bénignes, elles peuvent être le symptôme d'une pathologie cardiaque sous-jacente et impliquent donc nécessairement la réalisation d'un bilan spécifique par un cardiologue rythmologue.
L'examen électrophysiologique.
Ceci permet de détecter, de provoquer et d'analyser l'arythmie. Des examens d'imagerie comme l'échographie ou encore l'imagerie par résonnance magnétique peuvent compléter ces examens, à la recherche d'éventuelles complications cardiaques liées à l'arythmie.
Le domaine comprend le diagnostic médical et le traitement des malformations cardiaques congénitales, des maladies coronariennes, de l'insuffisance cardiaque, des cardiopathies valvulaires et de l'électrophysiologie. Les médecins spécialisés dans ce domaine de la médecine sont appelés cardiologues.
Infarctus du myocarde (IDM)
Pour le vérifier des cardiologues, proposent un test qui prend moins de deux minutes et qui ne nécessite pas d'autre matériel qu'un escalier. Comment faire ? Lancez un chronomètre et tentez de monter quatre étages : si vous mettez moins d'une minute, cela signifie que votre cœur est en bonne santé.
De nombreuses formes d'arythmie n'entraînent aucun problème de santé; toutefois, elles peuvent causer divers symptômes gênants, comme des étourdissements ou une douleur dans la poitrine.
Bien que la majorité des arythmies ne se guérissent pas, il est possible de les maîtriser avec un traitement adéquat. Le choix du traitement dépendra de plusieurs facteurs, dont le type d'arythmie et les symptômes associés.
des maladies respiratoires comme l'asthme, l'œdème aigu du poumon, l'embolie pulmonaire, par exemple ; un trouble thyroïdien (hyperthyroïdie notamment) ; la prise de certains médicaments ; des troubles congénitaux ou génétiques.
La fibrillation auriculaire (FA, ou fibrillation atriale) est une forme d'irrégularité du rythme cardiaque (arythmie) qui résulte d'une perturbation des signaux électriques du cœur. La fibrillation auriculaire est le type le plus courant d'arythmie et affecte environ 200 000 personnes au pays.
Les médicaments utilisés en cas d'arythmies cardiaques
les antiarythmiques dits stabilisants de membrane, les bêta-bloquants (qui ralentissent et renforcent les contractions du cœur), l'amiodarone (une substance iodée qui agit sur les troubles du rythme ventriculaire et supraventriculaire), les inhibiteurs calciques.
Le médecin peut opter pour la technique d'ablation par radiofréquence (chaleur) ou pour celle de la cryothérapie (froid). Le choix de la technique se fait selon le site et le type d'arythmie. Parfois, les deux techniques sont combinées en fonction des résultats obtenus.
L'arythmie peut ralentir la circulation du sang vers le cerveau et le reste du corps, provoquant des palpitations cardiaques, des étourdissements, des évanouissements ou même la mort. Si vous souffrez de bradycardie, vous pouvez vous sentir fatigué, essoufflé ou étourdi, ou vous évanouir.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
L'anxiété accroît le risque de palpitations, d'arythmie, de spasmes et d'emballement du cœur, des symptômes qui peuvent mener à des complications cardiaques. L'anxiété favorise aussi les comportements malsains, comme le tabagisme, la suralimentation, une mauvaise qualité de sommeil et une baisse de l'activité physique.
Les médicaments anti-arythmiques les plus utilisés sont les bêtabloquants (métoprolol, propranolol) ou certains inhibiteurs calciques (vérapamil, diltiazem). Ils diminuent la fréquence des battements de cœur. Plus rarement, d'autres anti-arythmiques sont utiles : la flécaïnide, ou la propafénone.
Les réponses avec le Dr Gérard Helft, cardiologue :
"Non, l'arythmie (troubles du rythme cardiaque) n'est pas de l'insuffisance cardiaque. Mais les troubles du rythme cardiaque peuvent entraîner de l'insuffisance cardiaque et inversement. L'insuffisance cardiaque peut favoriser l'arythmie.
Un sportif de 60 ans a une FC max de 160. Pour débuter, il commencera par un programme d'entraînement à 50% de sa FC max soit 80 BPM (battements par minute). Ce qui correspond à la fréquence cardiaque habituelle en étant debout et statique (entre 50 et 90 BPM).
Symptômes d'arythmies
Une grande fatigue (chronique) qui persiste même après le repos est un premier symptôme. L'essoufflement et des étourdissements peuvent survenir ainsi qu'une perte de conscience dans certains cas. Ces symptômes sont typiques à la bradycardie.
Une angiographie coronarienne (aussi appelée coronarographie) est un test qui consiste à prendre des radiographies des artères coronariennes et des vaisseaux qui alimentent le cœur.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)