Quelles sont les différence entre un EHPAD et une Maison de retraite. Le terme maison de retraite comprend l'ensemble des résidences pour personnes âgées, quelles soient médicalisées ou non. La principale différence entre une maison de retraite et un EHPAD se situe au niveau de la médicalisation.
La maison de retraite non médicalisée ne prend pas en charge des personnes dépendantes. Elle dispose de moins de personnel spécialisé qu'un EHPAD pour une prise en charge de seniors non autonomes. L'EHPAD ou Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes est une maison de retraite médicalisée.
1 977 euros par mois : c'est le prix médian à payer pour un hébergement permanent en EHPAD en chambre seule en 2018 en France. Cela signifie que la moitié des EHPAD facture un prix inférieur à 1977 euros et que l'autre moitié facture un prix supérieur à 1977 euros.
572 273 places en EHPAD en France
Les EHPAD ont pour mission d'accompagner les personnes fragiles de plus de 60 ans et de préserver leur autonomie. Ils assurent une prise en charge globale comprenant l'hébergement, la restauration, l'animation et le soin.
Conformément à cette loi sur l'obligation alimentaire, enfants, petits-enfants, adoptés, gendres et belles-filles ont la responsabilité d'épauler les parents. De ce fait, ils ont l'obligation de payer la maison de retraite si leurs parents âgés ne peuvent pas le faire.
Quelle prise en charge de l'EHPAD par la mutuelle ? Les coûts facturés par un EHPAD ne bénéficient d'aucune prise en charge par la Sécurité sociale, ni par la mutuelle santé.
Les résidents décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois. Un quart des décès de résidents en Ehpad n'ont pas lieu dans l'établissement même mais au cours d'une hospitalisation. Les hommes et les résidents les plus jeunes sont davantage concernés.
Le médecin traitant ou le médecin de famille formule la demande d'entrée en maison retraite s'il le juge indispensable. Néanmoins, il est dans l'obligation d'en informer la famille et le patient. La valeur du certificat médical attestant la nécessité des soins et de l'accompagnement reste de la plus haute importance.
Qui est concerné ? Pour être accueilli en Ehpad, il faut : avoir au moins 60 ans. et avoir besoin de soins et d'aide quotidiens pour effectuer les actes de la vie courante (par exemple, se lever, prendre les repas).
Le directeur/directrice de maison de retraite (ou EHPAD) assure la gestion d'un établissement accueillant des personnes âgées en perte d'autonomie ou totalement dépendantes. Il pilote aussi bien les enjeux médico-sociaux et humains de la structure que sa gestion administrative, financière et logistique.
D'après la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), le reste à charge d'une personne dépendante vivant chez elle est de 60 euros par mois. Un chiffre qui grimpe à 1.850 euros en Ehpad.
En 2019, le prix médian en hébergement permanent d'une chambre individuelle en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (pour un échantillon de 6 751 EHPAD) s'élève à 2 004 euros par mois, soit 27 euros de plus (+1,39 %) que celui constaté en 2018 (pour 6 668 EHPAD).
Le tarif des soins en Ehpad
Pris en charge par l'assurance maladie : ces coûts en maison de retraite, liés à la médicalisation de l'établissement, sont des dépenses médicales collectives. Ils financent l'achat des produits pharmaceutiques de base et des matériels de soins généraux.
Pour les résidents en maison de retraite, il est possible de bénéficier d'une réduction d'impôts sur les frais de dépendance, les frais d'hébergements et de restauration. Ces réductions d'impôts peuvent vous permettre d'économiser jusqu'à 2500€ par an. Il n'y a pas de critères d'âge pour obtenir cette déduction.
La plupart du temps, c'est le déclin de l'état de santé et plus particulièrement la perte d'autonomie motrice et intellectuelle qui conduisent à l'entrée en institution de type EHPAD plutôt que de poursuivre le maintien à domicile.
Pour payer la différence, les familles peuvent demander une "aide sociale à l'hébergement" (ASH). Mais le conseil départemental, avant de fixer sa participation, impose aux "obligés alimentaires", c'est-à-dire aux enfants et petits-enfants, de contribuer en fonction de leurs ressources.
La perte d'autonomie de la personne âgée se traduit par la nécessité d'une aide pour l'accomplissement des actes simples de la vie quotidienne. Cette dépendance partielle ou totale peut être causée par un accident ou une maladie, la rendant invalide. Elle peut aussi résulter d'un déclin physique dû au grand âge.
La réduction d'impôt est de 25 % des dépenses supportées, dans une limite annuelle de 10 000 € par personne hébergée. La réduction d'impôt maximale est donc de 2 500 € par personne hébergée.
Les réticences de la personne dépendante à être aidée pour sa toilette peuvent ainsi avoir plusieurs causes, variant selon la personne et souvent cumulées ou imbriquées : La pudeur. Le sentiment d'infantilisation. L'inconfort de la toilette, lié notamment à température de la pièce et/ou de l'eau.
Généralement l'équipe se compose du personnel aide-soignant et infirmier, d'auxiliaires de vie sociale, ainsi que d'un médecin coordonnateur qui veille à la bonne réalisation des soins. Dans le jargon, les actes essentiels de la vie sont le lever, le coucher, la toilette, l'habillage et les repas.
Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée. Il est calculé à partir de l'évaluation effectuée à l'aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d'autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
Sur les 17 250 personnes entrées en EHPAD en 2015, 5 % étaient âgées de moins de 70 ans, alors que l'âge moyen à l'entrée en EHPAD est de 86 ans. Les données de l'enquête nationale « EHPA 2015 » ont permis de décrire quelques caractéristiques de ces « jeunes » résidents.
Comment appréhende-t-on l'entrée de son proche en EHPAD ? Ce sont des moments souvent difficiles à vivre, avec un sentiment mêlé de soulagement et de culpabilité. Entre liberté et sécurité de la personne âgée, entre critères personnels et contraintes financières, les familles mettent du temps à trouver la sérénité.
Il est important de justifier la requête en fournissant un certificat médical du médecin traitant, qui expliquera pourquoi l'entrée en Ehpad s'impose. C'est alors le tuteur qui signera le contrat de séjour au moment de l'admission de la personne âgée en Ehpad.